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Citations de Sharon Salzberg (14)


Sharon Salzberg
cette sorte d'intérêt compulsif pour "je, moi et mon "diffère de l'amour de soi... S'aimer soi-même nous révèle des capacités de résilience, de compassion et de compréhension intérieure qui font simplement partie de la vie.
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Le contenu et la qualité de notre existence dépendent de notre niveau de conscience — un fait dont nous sommes cependant rarement... conscients. Peut-être avez-vous déjà entendu cette histoire, généralement attribuée à un vieil Indien d’Amérique, qui souligne le pouvoir de l’attention. Alors qu’il donne une leçon de vie à son petit-fils, un grand-père (il s’agit parfois d’une grand-mère) explique : « J'ai deux loups qui se battent dans mon cœur. L’un est vindicatif, craintif, envieux, rancunier, plein de ressentiment, fourbe. L’autre est aimant, compatissant, généreux, loyal et serein.
— Lequel des deux va gagner l'interroge le petit garçon.
— Celui que je nourrirai », répond le grand-père.
Pourtant, ce n’est là qu’un aspect de la réalité. Effectivement, tout ce qui retient notre attention s’épanouit. C’est pourquoi, en nous focalisant sur le négatif et l’insignifiant, nous risquons de passer à côté du positif et de l’essentiel. Mais si, à l’inverse, nous refusons de voir ou d’affronter les aspects éprouvants ou douloureux de l’existence en niant leur réalité, notre monde se détraquera tout autant. Car tout ce qui ne retient pas notre attention se flétrit — c’est-à-dire descend au-dessous de notre niveau de conscience sans pour autant cesser d’affecter notre vie. De façon perverse, ignorer ce qui provoque de la souffrance ou nier les difficultés revient à nourrir le méchant loup. La méditation nous apprend à accorder notre attention à l’ensemble de l'expérience humaine et à chaque aspect de nous-mêmes.
(p. 23)
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Quand j’ai commencé à enseigner, il y a une quinzaine d’années, je me suis tourné vers le bouddhisme américain que je trouvais très dynamique et mature. J’ai été en particulier frappé par l'enseignement de Sharon Salzberg qui, en 1976, avait fondé avec Jack Kornfield The Insigbt Meditation Society (IMS), aujourd’hui l’un des centres les plus importants. Sharon Salzberg est peu à peu devenue l’une des grandes voix de la transmission de la méditation en Occident.
Comme ces grands aînés, j’ai appris à méditer auprès d’extraordinaires maîtres orientaux. Comme eux, j’ai reçu le cœur d’un enseignement ancien et profond. Mais comment passer à mon tour le flambeau ?
Nombre d’enseignants français se contentaient de répéter ce qu’ils avaient entendu. Ce n’était pas du tout vivant, leurs propos me semblaient empesés et bien trop religieux. Ils s'habillaient à l’orientale, répétaient des mots que personne ne comprenait ; comment une telle attitude aurait-elle pu aider qui que ce soit dans la vie quotidienne ?
Pire encore, je voyais des gens ressortir de ces expériences conditionnés à adorer un gourou.
Aux États-Unis, une génération d’enseignants avait pris le risque de cesser de répéter des concepts bouddhiques, de laisser tomber les rituels ésotériques orientaux et le carcan religieux pour parler directement de leur expérience. Sans prétendre être des maîtres éveillés, leur enseignement était concret, simple et ancré dans la réalité. Il parlait à tout le monde. Il était honnête et solide — sans rien sacrifier de l’esprit de la tradition.
(pages 8 et 9, préface de Fabrice Midal)
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Directe et simple (mais pas facile), la méditation consiste essentiellement à aiguiser son attention afin de devenir plus conscient non seulement de ce qui se déroule en soi, mais aussi autour de soi, dans l'ici et maintenant. À partir du moment où l’on discerne clairement ce qui se passe dans l'instant, on peut choisir ou non d’y réagir, et de quelle façon.
(p. 21)
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La haine ne s'apaise jamais par la haine,
La haine s'apaise par l'amour,
C'est une loi éternelle.
Le Bouddha
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Songer au ciel : qu'il soient blancs et cotonneux ou noirs et lourds, les nuages qui le traversent ne modifie en rien sa nature. La montagne non plus n'est pas affectée par le souffle de la brise ou celui de la tempête. Et l'océan reste l'océan sous les vaguelettes ou les rouleaux rugissants de sa surface. De la même façon, quoi que l'on vive, certains aspects de soi demeurent inchangés. C'est la joie intrinsèque de la conscience.
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L’ironie de la chose, c’est que nous sommes généralement si affairés à faire disparaître la douleur à laquelle nous réagissons — souvent d’une façon qui l'intensifie — que nous n’en avons qu’une connaissance réduite. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il existe une grande différence entre douleur et souffrance. Il est possible que nous vivions une expérience physique douloureuse, mais rien ne nous oblige à y ajouter la souffrance causée par une peur, une projection dans l’avenir ou quelque autre angoisse psychique. La pleine conscience peut jouer un rôle important dans notre bien-être en transformant notre vécu face à la douleur ou à une quelconque difficulté. Elle nous permet de reconnaître l'authenticité de notre détresse et, par conséquent, de ne pas la laisser nous submerger.
'p. 107)
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[C'est] la qualité de présence simple et totale du Karmapa qui permit à mon ami de vivre l'expérience d'être pleinement aimé. […] Être entièrement présent à l'autre est un authentique geste d'amour, nul besoin de grandes effusions.

Le simple fait de se retrouver devant une personne qui, comme le Karmapa, manifeste cette présence sincère résonne comme un appel à s'éveiller à sa véritable nature. Cette personne est complète en elle-même, elle n'attend rien de nous, n'offre aucune prise à nos projections. Comment pourrait-il y avoir des projections ou de la manipulation dans une telle relation ? En plongeant dans le miroir de ses yeux, nous nous reconnaissons, et découvrons tout ce que nous pouvons être.
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Qui n'a jamais connu ce sentiment de solitude et de séparation, cet état qui nous pousse à nous renfermer davantage sur nous-même et à nous couper des autres ? Découvrez comment échapper à cette souffrance et retrouver le bonheur de vous sentir en connexion avec vous-même et ceux qui vous entourent.
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Sharon Salzberg
Pratiquer la pleine conscience, c’est faire ce choix de l'immobilité : avancer dans l’ombre paisible plutôt que fuir en courant les pensées et les émotions éprouvantes. Nous appelons parfois la méditation le « non-agir » Au lieu de nous laisser emporter par nos réactions habituelles conditionnées, nous demeurons calmes et vigilants. Nous sommes totalement présents à l'expérience immédiate, nous la touchons en profondeur et la laissons nous toucher, et nous observons ce qui se passe de la manière le plus simple et le plus directe possible.
...
S’asseoir paisiblement et contempler ce qui est en pleine conscience représente une façon très productive de ne « rien faire ». C’est ce qu’exprime Pablo Neruda dans son poème « Se taire » :

[. . .] Si nous n'avons pu être unanimes
en engageant toutes nos vies
peut-être ne rien faire pour une fois
peut-être un grand silence pourra-t-il
briser cette tristesse,
de ne jamais se comprendre
et nous menacer de mort,
peut-être que la terre nous apprendra
combien tout semblait mort
et que tout ensuite était vivant.
(p. 159)
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Mon Maitre Munindra me dit gentiment alors que j'étais au commencement de ma pratique : "L'illumination du Bouddha a résolu le problème du Bouddha ; maintenant, résolvez le vôtre". J'ai trouvé que c'était là la déclaration la plus inspirante, parce qu'elle sous-entendait que je pouvais en fait résoudre mon propre problème. Les enseignements du Bouddha disent que personne d'autre ne nous libérera en souffrant pour nous et que personne n'a besoin de le faire, parce que nous pouvons très bien le faire nous-mêmes. C'est notre propre effort qui donne vie à ce potentiel.
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Même lorsqu'on souffre parce que les choses se passent mal dans sa vie, on reste invaincu par la douleur est en contact avec la lumière. Et quand tout va bien et que l'on est heureux, on ne cherche pas se protéger en niant la possibilité de la douleur. Cette unité, cette intégration vient en acceptant en profondeur l'ombre et la lumière et en étant capable de les éprouver en même temps l'une et l'autre.
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Un résumé intelligent et profond, qui illustre l’une des fonctions les plus importantes de la pleine conscience : nous aider à gérer les émotions difficiles. Cette image très concrète fait référence à la distance que la pleine conscience permet de créer entre un événement déclencheur et la manière conditionnée dont nous y répondons. Alors, nous pouvons profiter de cet espace pour nous ressaisir et modifier notre réaction. Elle montre de façon très concrète qu’il est possible d’apprendre à effectuer des choix plus judicieux.
(p. 134)
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[L]'amour de soi, de façon totalement injustifiée, a très mauvaise presse. Nous avons tous entendu des jugements affirmant que s'aimer est narcissique, égoïste, complaisant, l'illusion suprême d'un ego incontrôlé qui cherche à devenir « numéro un ».

La réalité est tout le contraire. En cas de dépressurisation dans un avion, personne ne songerait à qualifier d'égoïste un père qui enfile son propre masque à oxygène avant d'aider son enfant à mettre le sien. D'une façon plus générale, s'aimer sincèrement revient à être en harmonie avec la vie même, donc avec tous les autres. […]

[E]n cultivant la tendresse et la compassion pour l'ensemble de notre vie – nos succès, mais aussi toutes nos expériences difficiles et douloureuses –, nous devenons naturellement plus bienveillants et responsables vis-à-vis des autres. Notre cœur s'adoucit et nous comprenons que chacun se débat à sa manière avec cette vie humaine parsemée de merveilles et de chagrins que Zorba le Grec qualifiait de « totale catastrophe ».
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