C'est alors que je vis le Bourâq, debout, Djibraîl le conduisait. C'était une bête ne ressemblant à aucune autre, d'une taille entre l'âne et la mule, sa tête était celle d'un fils d'Adam, et son corps celui d'un cheval. C'était une bête meilleure que le monde ici-bas et tout ce qu'il contient : sa crinière, faite de perles délicates et tressées avec deux baguettes de hyacinthe, étincelait de lumière ; ses oreilles étaient en émeraudes vertes, ses yeux étaient comme deux astres étincelants, dardant des rayons comme les rayons du soleil, elle portait une couverture incrustée de perles et de joyaux que seul Allah le Très-Haut pouvait décrire. Sa respiration était semblable à celle d'un fils d'Adam.