Shin`ichi Sakamoto

Cette fois, Shin'ichi Sakamoto puise dans le sombre folklore vampirique pour signer un conte poétique et macabre.
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Ce qui m’a tout de suite attirée avec ce manga, c’est le dessin de sa couverture ! Pour tout dire, je n’ai même pas lu le résumé parce que je ne voulais pas être influencée. Je pense que j’ai bien fait même s’il ne dévoile pas grand-chose de l’intrigue générale.



Bien, parlons de ce mangaka hyper connu pour ses œuvres Ascension et Innocent. J’adore son style graphique ! En ce qui concerne Innocent, ça va faire des années que j’ai envie de lire ce manga sans avoir su franchir le cap. Mais ça viendra. Cela dit, revenons-en au titre qui nous intéresse ici. Il s’agit d’une réécriture de l’œuvre de Bram Stocker, Dracula.



J’admets avoir été sceptique en lisant les premières pages. Je ne savais pas trop où j’allais même si, c’était super stressant et effrayant. Ce navire russe qui transporte des caisses bizarres et les marins qui meurent les uns après les autres… Franchement, avec le graphisme très détaillé et les expressions des visages des personnages, c’était très bien fait, flippant à souhait. Dès le départ on est plongé dans une ambiance angoissante digne d’un film d’horreur à la plastique parfaite.



Cependant, ce qui m’a véritablement embarquée, là où je n’ai plus lâché le manga jusqu’à sa fin, c’est lorsque l’histoire se tourne vers Mina Murray qui est la seule jeune fille à étudier dans un établissement réservé aux garçons et à l’élite. Mina est charriée par quatre élèves dont les noms ne sont pas inconnus si vous avez lu le roman de Bram Stoker. Celui de Mina non plus d’ailleurs.



On voit très vite où le mangaka nous emmène, et je dois dire que j’ai plongé à pied joint dedans. Un peu comme Mina qui est une vraie tête brûlée. C’est un personnage fort et je pense assez badass dans son style. Quant aux garçons… je suis très intriguée par Luke qui devient la nuit, Lucy. Là encore le nom de cette dernière ne me laisse pas indifférente. D’autant plus que ce personnage, à la double personnalité, a un comportement des plus étranges.



Dans l’ensemble et sans vous révéler les tenants et les aboutissants de l’histoire, je suis plus qu’enthousiaste avec ce titre qui, pour moi, est très bien réalisé. Les dessins, très reconnaissables du mangaka, sont superbes. Tout est magnifiquement bien orchestré dans cette histoire à l’atmosphère lourde, glauque et sensuelle. On est dans l’ambiance de Dracula cela ne fait aucun doute là-dessus ! Quant à la fin de ce premier tome, il donne déjà envie de posséder sa suite et… de relire le roman de Bram Stoker dans la foulée. Une réussite pour moi.
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En grande admiratrice de Shinichi Sakamoto et collectionneuse de livres sur Dracula, je ne pouvais pas passer à côté de cette réinterprétation.



L’objet manga est magnifique. Sa couverture a un effet vieilli, ancien grimoire. La typographie est celle d’une machine à écrire, objet qui commence à être en vogue à l’époque et qui est utilisé par le personnage de Mina (dans les deux versions). D’ailleurs la première illustration est une machine à écrire, adjointe de la phrase « Les documents sont constamment falsifiés ». Ce qui nous invite à prendre cette histoire au conditionnel. À moins qu’il ne s’agisse du texte originel et de ses diverses réinterprétations ? Je pense notamment au dossier Sherlock Holmes qui rationalise le roman de Stocker et présente les protagonistes comme des truands.



Le volume se termine avec un chapitre 0 qui raconte quelques flashbacks, mais je vous conseille effectivement de le lire là où il est placé et non pas en préambule.



Comme toujours, le dessin de Shinichi Sakamoto est une pure merveille. À la fois poétique et effrayant, il fourmille de détails et de fioritures. C’est un style gothique à l’esthétisme léché. Les visages et les expressions des personnages sont d’un réalisme époustouflant. On se régale particulièrement avec les doubles pages où le texte est absent.



Le manga raconte deux histoires en parallèle : la première, celle du voyage du Déméter, un bateau russe qui transporte des marchandises, et accessoirement Dracula. Il échoue à Whitby, une ville anglaise où se trouve une école de jeunes hommes. La seconde relate donc la vie quotidienne d’un groupe d’étudiants à une époque où la peste sévit.



Si le récit se passe en Angleterre à la fin du XIXe siècle, l’auteur a su intégrer des thèmes très actuels : le harcèlement à l’institution et la place de la femme avec le personnage de Mina, jeune fille rousse dont la couleur de cheveux est prétexte aux brimades. Mais aussi le fait qu’elle soit la seule élève féminine dans son école réservée à une élite masculine. Elle a un caractère bien trempé et elle pratique le catch au quotidien.



Le groupe d’étudiants reproduit également une large diversité : Arthur est le personnage un peu basique, riche héritier dont le prénom évoque le Roi Arthur (cette similitude est de plus représentée lors d’une double page où il est montré comme tel, et en fin de volume où Luke est appelé Guenièvre, la femme du roi. J’espère que ce thème sera exploité à nouveau dans les autres tomes.) À ses côtés se trouvent Quincey Morris, un américain métis, Jo Sugawa, un japonais féru de technologie, et Luke Westenra, un artiste androgyne. D’ailleurs ce dernier souffre de son genre et se sent fille : il aime porter des chemises de nuit et reprend sa vraie personnalité une fois la nuit tombée. Il se fait en outre appeler Lucy. Pour ceux qui connaissent l’histoire, Lucy sera l’amante de Dracula. À noter que Lucy est un prénom qui signifie « lumière » alors que Dracula est communément surnommé le Prince des Ténèbres.



En plus de ce cercle d’amis, Jonathan est évoqué dans les souvenirs de Mina. C’est un petit garçon en fauteuil roulant. On en sait très peu sur lui dans ce premier ouvrage, hormis qu’il est parti en voyage dans les Carpates.



Au menu de ce premier tome : de l’action, du gore, beaucoup de mystère qui envoûte et captive. Déjà un énorme coup de cœur alors qu’il n’y a qu’un seul volume français. Vite la suite !
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Magistral!



Je n'ai jamais autant dévoré un tome d'un manga qui reviste un monument littéraire que j'aime plus que tout.



Tout y est. Le graphisme et la prouesse du dessin de cet auteur ne cessera de me convaincre. Il y a des pages où je m'arrêtais vraiment 5 min juste pour l'admirer tellement c'était beau et effrayant à la fois.

Si vous ne l'avez pas encore, foncer l'acheter, cette série est plus que prometteuse!

Une belle étoile pour le dessin de Sakamoto qui ne fait que de monter en puissance à chacune de ses nouvelles parutions.



Pour le reste je n’ai pas pu terminer l’ouvrage à cause du progressisme gauchisant dégoulinant jusqu’à l’indigestion. On savait Sakamoto fasciné par l’homosexualité et le non binarisme depuis Innocent, mais cette fois ci il s’est surpassé en ajoutant une couche de racisme et de haine de l’anglais de souche.

Tous les personnages blancs sont au choix : des laches, ou des transsexuels ou des racistes misogyne. Le personnage Japonais lui est dominateur et humilie quotidiennement une bonne sœur blanche en lui faisant manger des insectes. Le personnage Américain est noir, car bien évidemment il fallait remplir le quota de diversité, quand on pense à “Dracula” la première chose qui nous vient à l’esprit c’est transidentité, féminisme et minorités ethniques n’est-ce pas?



Le féminisme le plus puant est la ligne directrice de ce premier tome ou on nous rappelle au moins 10 fois en moins de 50 pages (je rigole pas) que les hommes sont misogynes et que les femmes sont aussi capables que les hommes, d’ailleurs elle sont visiblement capable d’AVANTAGE que les hommes, puisque le personnage féminin principal du manga, est une petite rouquine qui défonce tous les mecs, est plus forte, plus intelligente et la seule du groupe a faire preuve de courage face au monstre.



Si je devais comparer cette purge à quelque chose de concret je dirais que c’est l’équivalent d’une série Netflix woke bien pourrie, version papier.



Bien évidemment je n’achèterai pas la suite et je me contenterai de regarder les doubles pages magnifiques et oniriques sur internet.

À la fin du XIXème siècle un bateau russe embarque des caisses étranges. La traversée va être une castatrophe et lorsqu'il arrive en Angleterre le navire ressemble à une épave d'où il en sort une étrange créature...

En parallèle, dans le cimetière de la ville, 4 élèves de la prestigieuse académie de Whitby assistent à une étrange scène.



Un très bon premier tome qui donne envie de découvrir la suite !

Une réécriture de Dracula qui promet d'être sombre et palpitante. De plus les dessins de Shinichi Sakamoto sont magnifiques et apportent une intensité dans l'histoire.

Une énième réécriture de Dracula, mais cette fois version "dark academia", avec une bonne dose de modernité. C'est un premier tome très prometteur. Le rythme est lent et donc, même s'il s'agit d'un manga assez dodu, il ne s'y passe pas grand-chose. Mais on est loin de s'ennuyer! Le décor est planté, les personnages sont présentés et, surtout, l'intérêt est capté. L'ambiance est franchement réussie et les illustrations sont tout simplement magnifiques. J'ai très hâte de découvrir la suite.

Cette nouvelle sortie de chez Ki-oon m’a beaucoup intrigué pour le coup. J’étais hyper curieuse de ce titre qui nous parle d’une réécriture de Dracula. Moi qui aime les réécritures, ça m’a donné encore plus envie de découvrir ce premier tome. Le résumé intrigue au premier coup d’oeil, on veut tout de suite en savoir plus. Et même si j’ai tout de même apprécié ma lecture, j’en ressors vraiment perplexe. J’ai aimé ma lecture mais en même temps, je ne sais pas, il manquait un truc peut être je ne sais pas mais j’ai ce sentiment au fond de moi qui me laisse perplexe!



Dans ce premier tome, au XIXe siècle, un vaisseau russe embarque d’étranges caisses remplies de terre. A son arrivée en Angleterre, le navire est une épave flottante et une créature mi-homme mi-loup s’en échappe. Quelques instants plus tard, des élèves du prestigieux établissement Witby assistent à l’attaque d’un camarade. Mina Murray tente de le sauver, mais échoue. Une réécriture de l’histoire de Dracula.



Graphiquement parlant, là je dois bien avouer que je n’ai absolument rien à redire là dessus! J’ai vraiment adoré le coup de crayon du mangaka. C’est la première fois que je lis une de ses oeuvres et ouais franchement visuellement parlant j’aime beaucoup son style de dessin! C’est un peu brut mais ça rend les visages, les émotions encore plus incroyables. Parlons de l’histoire maintenant, le fait que ce soit une réécriture de Dracula, j’aime beaucoup! Mais là où ça coince un peu c’est qu’en réalité pendant ma lecture, j’ai eu l’impression d’être un peu trop submergée par les informations à prendre en compte. Du coup je ressors de cette lecture en ayant l’impression d’être passé à côté de quelque chose, d’avoir manqué un truc et je ne suis même pas certaine d’avoir véritablement compris toute l’histoire. J’ai également eu l’impression qu’on le passait d’une chose à l’autre trop rapidement et je me sentais un peu perdue pour être honnête. Ça ne m’a pas empêchée d’apprécier ma lecture mais il manque vraiment le truc qui me fera complètement adhérer à cette histoire. J’ai tout de même hâte de découvrir le second tome, peut être que là ça sera différent, que je serais plus dedans. En tout cas, c’est une très belle oeuvre ça je ne dirais jamais le contraire et l’histoire reste très intéressante.



Je suis impatiente de découvrir le second tome pour voir si cette histoire évolue dans le bon sens pour moi. Peut être que ce n’est tout simplement pas pour moi ou que sais je. Je suis déçue parce que j’en attendais vraiment beaucoup et j’ai ce goût d’inachevé au fond de la gorge, j’ai vraiment eu l’impression que l’on passait d’une chose à l’autre beaucoup trop vite, alors que tout est lié finalement. Mais je sais pas j’ai eu le sentiment d’avoir beaucoup trop d’éléments à devoir prendre en compte.
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Ce tome 2 m’a beaucoup fait penser au film Dracula de Coppola, j’ai bien aimé mais j’attend la suite pour me faire une idée plus concrète de cette saga . Les dessins sont magnifiques et j’ai hâte de lire la suite , Dracula a bercé ma jeunesse et fait connaître le @lemuseedesvampires et le grand @jacquessirgentofficiel 🌹

Le Déméter, un vaisseau russe, part en direction de l’Angleterre avec à son bord des caisses remplies de terres à l’odeur infame. Le début du calvaire pour les marins… C’est une épave habitée de cadavres qui accoste en Angleterre, sous les yeux de quatre élèves qui vont être témoins d’une attaque par une créature mystérieuse qui annonce le début du cauchemar…



C’est un pari audacieux que de réinterpréter le mythe de Dracula. Pari audacieux et réussi ! Un récit gothique et horrifique glaçant qui joue avec les nerfs du lecteur, empli de mystères, de secrets et de non-dits que nous avons hâte de découvrir !

J’ai découvert ce nouveau manga sur le stand Ki-oon (décoré par le château de cette histoire, magnifique !) lors du FIBD 2024. Et oui, encore une nouvelle découverte à Angoulême, une des raison pour laquelle j’adore ce festival !! 🙂



J’aime beaucoup cette maison d’édition, Ki-oon, j’ai lu plusieurs de leurs mangas, dont A Silent Voice, Les Carnets de l’Apothicaire, Bride Stories… (que je vous conseille évidement !) Je me suis donc attardée sur leur stand pour découvrir leurs nouveautés. Je pensais repartir avec un manga, éventuellement, si j’avais un coup de cœur. J’hésitais entre plusieurs livres quand une dame a commencé à me parler et je suis repartie avec 2 mangas… il s’agissait de l’attaché de presse de Ki-oon, qui est aussi une très bonne vendeuse !



Ce manga est, comme son nom l’indique, une adaptation du roman Dracula de Bran Stocker. (que je n’ai pas encore lu).



... suite de ma critique sur mon blog
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Je n'avais jamais lu Shin’ichi Sakamoto et je suis très heureuse de l'avoir découvert avec ce premier tome de #DRCL. N'ayant pas eu d'attente particulière quant à ce nouveau titre de chez Ki-oon avant d'entamer ma lecture, la surprise en a été d'autant plus importante !



Dans #DRCL, le mangaka reprend le mythe de Dracula et c'est la raison pour laquelle je me suis intéressée au titre. Un bateau Russe débarque en Angleterre avec à son bord une créature qui a décimé l'intégralité du petit équipage. Une force mystérieuse, pas humaine du tout, qui s'échappe de la cale dès son arrivée pour aller à la rencontre malencontreuse de Luke qui figure parmi les cinq jeunes protagonistes qui vont se pencher sur ce mystère épais et impénétrable.



Quel bijou ! Une pépite scénaristique, avec sa relecture ultra originale et intrigante du comte Dracula. Narrative, avec son synopsis pointilleux maîtrisé à la perfection (flashbacks et prolepses). Un bijou au casting quatre étoiles, porté par des personnages atypiques dont on découvre avec délectation au fil des pages les caractéristiques qui les rendent tour à tour toujours plus captivants. Et enfin, une pépite graphique avec le trait magnifique du mangaka reconnaissable entre mille qui explose et impressionne toujours plus, jusqu'à des doubles pages phénoménales et gigantesques qui nous en mettent plein la vue.



En conclusion, ce premier tome de #DRCL offre bien plus que ce que l'on pourrait en attendre. De l'action, du gore, beaucoup de mystère qui envoûte et captive, Shin’ichi Sakamoto entame ici sur les chapeaux de roue une nouvelle série qui promet d'être inoubliable.



Merci à Babelio et aux édition Ki-oon pour cette découverte que j'ai adorée ! Je n'ai jamais autant aimé sortir de ma zone de confort et #DRCL a apporté un souffle nouveau sur mon attrait un peu en sourdine jusque là des mangas.

Une des plus belles réécritures du mythe de Dracula selon moi ! Graphiquement, c'est magnifique. Le trait est fin, très détaillé, gothique à souhait. Le scénario est tout autant enthousiasment avec ses personnages complexes et une intrigue entourée de mystères.

La série est toujours en cours au Japon, avec trois tomes sortis pour le moment. J'attends la suite avec plaisir !

Dracula ayant bercé mon enfance, c'est tout naturellement que je me suis laissé tenter par ce premier tome de #DRCL . Une très belle façon de découvrir Shin'Ichi Sakamoto 🥰



Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'univers, nous sommes en Angleterre, fin XIXe siècle. Dans une pension prestigieuse, la petite Mina tente de se faire une place parmi l'élite. Victime de moquerie, elle n'en perd pas son objectif et garde un œil sur la belle Lucy - appelée aussi Luke. Alors qu'un mystérieux bateau, le Déméter, fait irruption pas loin de là, leurs vies vont basculer ... Lucy va se faire attaquer par un "monstre" avec des effets quasi immédiats... Le début des problèmes !



Que ce soit par son histoire ou son graphisme, j'ai pris une sacrée claque ! On retrouve un univers sombre, glauque (dans le bon sens 😁) et pourtant très entraînant.

Effectivement, Mina ne vient pas du tout de la même classe sociale que ses camarades et la rousseur de ses cheveux n'aident pas à ce qu'elle s'intègre. Pourtant, elle redouble d'une force mentale ... C'est impressionnant.



Bien entendu, ce n'est que le premier tome donc une mise en place de l'histoire et déjà, il y a du lourd ! Forcément, je ne vais pas m'arrêter là et il faudra patienter pour que la suite soit disponible 😅 En attendant, je vous invite à découvrir cette pépite 🥰
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L’auteur, que l’on connaît notamment pour sa série gothique Innocent, qui met en récit la famille des bourreaux français Sanson, oscille ici entre des séquences horrifiques et hallucinatoires dessinées d’une main de maître et une mise en scène de personnages aussi magnétiques qu’intrigants
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Boum! Une histoire archi-vue et revue, mais qui continuera toujours de faire rêver... Revoilà le Comte Dracula, ainsi que les autres personnages de l'œuvre originale de Bram Stoker. La revisite est pour le moment très prometteuse, grâce notamment à un graphisme magnifique. J'ai aussi apprécié les choix plutôt inclusifs qui sont apportés. Mention spéciale à Renfield pour l'instant.

Une Relecture de Dracula en version manga, le pari est relevé.

De l’original, on oubliera le charme so british, ici on vise plutôt la démesure. L’épouvante cède rapidement sa place à l’horreur, au gore. En contrepoint, on sera amadoué par une féerie luxuriante. On comprend vite que la ligne esthétique sera un grand mélange des genres dans une perspective « moderne » et adolescente. Soit une version de Dracula survitaminée, plus délirante, plus excessive, plus érotisée, aux enjeux féministes décuplés, aux valeurs moralisatrices ajoutées (« tous unis malgré nos différences »). La charte est longue et son traitement radical : les personnages d’origine sont ici carrément incarnés par des adolescents, Dracula n’a plus rien du vieux comte mais apparaît directement en monstre body-buildé. A force de foisonnement et de boosters, le propos en devient confus voire indigeste. On se consolera alors par la beauté impressionnante (démonstrative) de certaines planches, â moins d’être las de cette hyper-esthétisation du sujet.

Trois étoiles : j’aurais mis moins pour le scénario, plus pour le dessin.

Vous pensiez avoir fait le tour des aventures du plus célèbre des vampires… Et si Dracula avait des enfants ? C’est de cette question qu’est née #DRCL, interprétation personnelle résolument moderne et originale d'un mangaka dont le talent n'est plus à démontrer. Ce début démontre la promesse d'un manga ambitieux.
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Les vampires… Quel mythe fascinant dont je suis une grande fan. Un livre sur les vampires ? Je fonce ! Donc quand j’ai vu passer cette réécriture de Bram Stoker façon manga, j’ai tout de suite sauté dessus.



Une pépite brute ! Déjà, on s’arrête sur cette couverture style ancien livre sorti du fond de la bibliothèque. Son fond noir, écriture rouge, on est tout de suite dans le thème.



Après quelques pages, on est transporté dans ce graphisme incroyable, les détails fourmillent, et l’auteur nous en met plein la vue grâce à des doubles pages gigantesques d’une beauté sans nom. Je regrette presque de ne pas avoir une version grand format pour apprécier pleinement tous les détails.



Ce premier tome est une mise en bouche parfaite. Les pages défilent et l’histoire nous embarque dans ce pensionnat un peu glauque. On en veut plus !



Une réécriture du mythe de Dracula réussi avec brio !

Une affiche est disponible dans toutes les bonnes librairies 🙂



La couverture marque un côté ancien et noir. Regardez ce fond noir, et surtout ces tâches blanches.



C’est un immense plaisir que de retrouver Shinichi Sakamoto qui est un maestro et nous a déjà fait tant frissonner dans ces œuvres. Ici, il s’attaque au légendaire Dracula, cela se fait toujours sous son trait graphique magnifique, ciselé, qui s’imprègne dans notre rétine, qui nous coupe le souffle. Certaines scènes sont sur de majestueuses double page. C’est un peu comme un prélude, une introduction ce tome 1 mais notre attention était en permanence indubitablement retenu. Il a joué avec nous tout du long pour nous introduire le comte Dracula et déjà donner bien des frissons, alors qu’il reste bien des mystères.



Ce nouveau manga est édité par Ki-oon. Il est en cours de parution au Japon avec 3 tomes.

Shinichi Sakamoto est également le mangaka de « Innocent » (en 9 tomes), « Innocent Rouge » (en 12 tomes), « Kiomaru » (en 5 tomes), « Nés pour cogner » (en 7 tomes), « Ascension » (en 17 tomes) et le dessinateur sur « les rêveurs du Louvre » (en un tome)

C’est un nom connu qui produit son effet. Il l’est particulièrement depuis « Innocent » (histoire de bourreau, peut être très dur) et « Ascension » (montagne, alpinisme). Si vous vous intéressez à lui et/ou au mythe des vampires, alors vous aurez envie de découvrir cette nouvelle série.

Et comment ne pas être subjugué par son graphisme ?



Nous avons comme deux histoires qui vont se rejoindre. Nous sommes fin du XIXème siècle en Angleterre.

Tout d’abord, nous montons à bord d’un bateau qui semble avoir un étrange chargement, et mal tourné. Quand il arrive, tout est sinistre. C’est alors que nous nous rendons dans cette étrange institution : le prestigieux établissement Whitby.

La première page en couleurs s’intitule « DRCL et nous donne des règles. Lisez bien, regardez bien la signature.

Ensuite, une très belle double page couleur avec les Midnight Children.

D’ailleurs, pensez-vous que DRCL soit pour un raccourci de Dracula ? Avez-vous une autre théorie sinon ?



Les personnages majeures que nous rencontrons de cet établissement, ce seront eux les Midnight Children, les enfants de minuit. Mais nous ressentons tout le poids de la société anglaise de l’époque.

Celle qui en souffre le plus est Wilhelmina Murray qui a leurs yeux cumule deux tares : elle n’est pas de leur monde, càd qu’elle ne fait pas partie d’une famille riche et prestigieuse, et c’est une femme. Tout le monde, les adultes aussi lui font comprendre qu’elle n’est pas à sa place, et oh grand malheur elle prend la place d’un homme promis à un brillant avenir.

De plus elle est rouquine, elle est surnommée Mina. Non seulement, elle n’a pas la langue dans sa poche, mais en plus elle sait se défendre, elle le fait de manière originale avec le catch.

Disons le clairement, elle est harcelée et personne n’en a rien à faire.

Pourront ils s’unir et faire fi de leurs différences et divergences ?



A part sur le monstre qui rôde, il y a également des soucis en ce temps là. Il y a la peste, elle a déjà fait bien des ravages. Puis il y a pas mal de mystères, entre autre tout ce qui tourne autour de Lucy, qui a une relation différente avec Mina. Elle a une beauté ensorcelante.

Tout comme Luke, qui bien que fragile, est aidé par tous ces camarades. Décidemment, tout le monde n’a pas le droit au même traitement.



Les deux histoires : le bateau, les Midnight sont contés en parallèles et se rejoignent. La ligne temporelle est bousculée, tout nos sens avec.

C’est prenant, happant, nous sommes constamment sous tension avec quelques effets de manche.

Et la fin nous assène un violent coup et montre bien que ce n’est que le début. Bien entendu, nous comptons sur la suite, avons hâte de voir ce qu’elle va nous réserver.

Au niveau du scénario, la suite sera encore plus décisive, mais j’ai totale confiance en lui, enfin surtout pour nous asséner de bons coups et bluffer.



Avis express : Très bonne lecture/Coup de cœur tout en sentant bien que ce n’était que la mise en bouche et mise en place. Puis le mangaka, bon sang quel orfèvre, quel graphisme !

L’ambiance est en tout cas assurée !
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