Je voudrais dire, dire, dire tout ce que je sais, tout ce que je pense, tout ce que je devine, tout ce qui m'enchante et me blesse et m'étonne; mais il y a toujours vers l'aube de cette nuit sonore, une sage main fraîche qui se pose sur ma bouche...Et mon cri, qui s'exaltait, redescend au verbiage modéré, à la volubilité de l'enfant qui parle haut pour se rassurer et s'étourdir...
Je ne connais plus le somme heureux, mais je ne crains plus les vrilles de la vigne...