Mon corps ne fait qu'un avec le voilier. Nous formons une seule et même entité. Les vagues sont hautes, et quand l'Optimist descend au creux de l'une d'elles, il met une seconde, juste une seconde à remonter, et pendant ce laps de temps, je me sens absolument vivant, coincé entre deux montagnes d'eau qui masquent l'horizon. Le ciel m'appartient. La mer m'appartient. Je m'appartiens !