Simon Lambert

Le commentaire de Martine :

Simon Lambert a créé un personnage qui est dans la vingtaine et qui revient dans le pays après un voyage en Europe. Il y ramène de l'épuisement, des souvenirs et des images.

Quand tu reviens et que tu retrouves ta vie dans une ville qui bouge, qui vibre, un brouhaha qui vous réveille et vous remet les pieds sur terre. Il se retrouve dans cette ville, celle qui lui reflète la femme, celle qui a proposé l’amour, comme un produit de consommation. Dans cette ambiance urbaine de chantiers qui grondent, qui tient en son cœur des personnages qui se définissent et se construisent tout au long du récit. Un aspect de transition et de réflexion dans un environnement anxieux qui donne un regard assez réel d’une société qui doit se restructurer.

Simon Lambert pose un regard réaliste et désespéré dans son intrigue de la vie urbaine, Québec qui se transforme pour fêter son 400e. Il dénote tous les aspects de l’amour, de la relation sociale, de la vie professionnelle, la violence et le désir de l’homme qui viennent agrémenter le roman.

Une plume fine, directe et honnête qui m'a permis de découvrir Simon Lambert. Les personnages sont attachants et une réflexion sur le désespoir marque ce récit. C'est un roman à lire pour découvrir la richesse de la plume de Simon Lambert et son dynamisme dans le bouleversement.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

C’est grâce au club de lecture auquel je participe que je découvre Simon Lambert. La chambre est un premier roman, en plus d’avoir gagné un important prix de littérature québécoise.

La chambre raconte l’histoire d’un homme qui est kidnappé. Au moment ou ont le découvre, il est incarcéré en sachant très bien ce qu’ont attend de lui; il doit écrire, pour expurgé ses crimes, ses erreurs, ses péchés. Ce roman sera par la suite distribué à des passants qui seront à leur tour kidnappé et à qui ont imposera le même supplice. Enfin, c’est ce qu’il croit...

Au départ, je n’étais pas trop convaincue par l’histoire car l’auteur alterne souvent entre passé et présent (le moment ou l’auteur est emprisonné et doit écrire et la progression vers cet état de fait) sans ponctuations aucune. Le tout est un peu déroutant tant que le lecteur n’à pas compris la structure narrative. Sinon, le récit est vraiment très intéressant. De nombreux questionnement philosophique jalonnent l’emprisonnement de cet auteur improvisé, ce qui pourrait déplaire à certain mais qui m’a beaucoup plu. Un premier roman à découvrir très certainement.