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Citation de Alfaric


Le Crochet du Diable : deux kilomètres carrés de taudis et de ruelles adossés au port principal, le terrain d’élevage idéal pour la pauvreté et le désespoir. Hommes, femmes et enfants y travaillaient seize heures par jour pour une bouchée de pain, et, dans le quartier, les prix étaient soigneusement contrôlés pour que les habitants restent endettés en permanence. Ceux qui osaient se rebiffer contre leurs conditions de vie étaient ouvertement menacés, voire assassinés. La Garde évitait le Crochet plutôt que de risquer une guerre avec les gangs qui le tenaient. Puis Gaunt avait débarqué à Haven. Il s’était rendu au Crochet, seul et sans arme, pour constater la situation de ses propres yeux. Il en était ressorti deux heures plus tard. Peu de temps après, les gardes avaient été appelés pour évacuer les cadavres. Pas un seul membre de gang n’en avait réchappé. Pas un seul d’entre n’était mort rapidement et sans souffrances.
Les festivités avaient duré près d’une semaine. Certains hommes d’affaires avaient tenté d’envoyer de nouveaux émissaires au Crochet pour faire redémarrer leurs différents « commerces », mais Gaunt leur avait rendu visite pour leur expliquer qu’il considérerait comme une insulte personnelle toute tentative d’établissement d’un atelier clandestin. Les conditions de vie dans le quartier s’étaient améliorées pratiquement du jour au lendemain.
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