Citations de Simon Roussin (35)
Soudain des ptérodactyles attaquent ! Dans la fureur du combat, Joseph est emporté dans les airs et disparaît avec les créatures...
Terrorisés, Jeanne et Daniel se précipitent vers la machine pour s'enfuir.
- Jamais nous ne sortirons vivants de cette jungle ! s'affole Daniel.
- Et Joseph ? On ne peut pas partir sans lui, s'indigne Arsène.
Il s'efforce de raisonner ses camarades, mais Jeanne et Daniel actionnent le terrible engin. Arsène se retrouve seul.
Il y avait encore des français, oui. Alors qu'il n'y avait plus de France. Il y a eu des français. Des naufragés, qui, inconsidérément, s'obstinaient à être.
La résistance fut et demeure un fait moral, absolu, suspendu, pur. Nous avons été des révoltés moraux, des rebelles, nous avons refusé la loi.
Nous n'avons pas voulu tremper nos mains propres dans ce cloaque où s'absorbait notre pays.
Il l'a suivie sans hésiter. Elle a l'air d'être ce genre de femmes. Celles pour qui les hommes feraient n'importe quoi.
Vous avez ça, vous, les pilotes. Comme ceux qui voyageant trop longtemps et qui n'arrivent plus à revenir, vous ne savez plus vivre sur terre.
L'immortalité de l'âme impliquerait une condamnation à perpétuité.
La certitude d'être fusillé d'ici à quelques semaines n'empêche en rien d'éprouver du plaisir à étudier le sanskrit. Plutôt le contraire.
Tous les sept frémissants de vie et de révolte, même les plus secrets, même les plus téméraires. Aussi différenciés par la nature qu'il était possible et tous pareils, tous frères par la volonté de dire non jusqu'au bout.
Il y avait encore des français, oui. Alors qu'il n'y avait plus de France. Il y a eu des français. Des naufragés, qui, inconsidérément, s'obstinaient à être. La résistance fut et demeure un fait moral, absolu, suspendu, pur. Nous avons été des révoltés moraux, des rebelles, nous avons refusé la loi. Nous n'avons pas voulu tremper nos mains propres dans ce cloaque où s'absorbait notre pays. (p. 180)
Autrefois, le silence régnait sur les territoires infinis de l'Ouest. Le Chemin de fer progressait, la loi et l'ordre s'installaient en ville et les derniers outlaws erraient dans les plaines. Le tragique destin du Bandit au colt d'or pouvait se jouer.
Résister, c'est tout simplement exister. Exister consiste à résister.
(page 85)
Plus encore que la guerre, c'est la paix qui m'inquiète.
Tous les sept frémissants de vie et de révolte, même les plus secrets, même les plus téméraires. Aussi différenciés par la nature qu'il était possible et tous pareils : tous frères par la volonté de dire non jusqu'au bout.
(page 234)
A part la souffrance, je ne regrette rien. J'ai eu une vie merveilleuse. J'ai joué, j'ai perdu. Si je survis, je recommencerai.
Au moment où le petit enfant prend conscience de son existence il dit non.
Résister, c’est tout simplement exister. Exister consiste à résister.
L’humanité est un tout indivisible, le produit d’un immense métissage, qui a commencé à l’époque du quaternaire!
Du fond de l'ombre et des abîmes,
Nous rêvons à toi, ciel d'été
Nous voulons aimer sans mensonge
Et marcher le long des chemins
Sans nous méfier des autres hommes
Sans avoir d'arme dans nos mains
La liberté ne peut pas mourir dans le pays qui l'a vue naître et qui l'a répandue dans le monde.
On pille des nègres, sous prétexte d'apprendre aux gens à les connaître et les aimer, c'est à dire, en fin de compte, à former d'autres ethnographes qui iront eux aussi les "aimer" et les piller...
p.16
Nous sommes tous des chiens de la rue