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3.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dinan , le 22/01/1923
Mort(e) à : Dinan , le 18/09/2015
Biographie :

Simone Roger-Vercel (de son nom de naissance Simone Crétin, Vercel étant un pseudonyme) est une écrivaine française, fille de l'écrivain Roger Vercel.
Elle a repris sous le pseudonyme "Marie-Agnès" la chronique romanesque des "Brigitte" créée par Berthe Bernage en 1928


Source : Wikipedia
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Après des mois de chagrin farouche, le veuf s’était avisé que, lui non plus, n’était pas éternel et qu’il était peut-être temps de vivre enfin selon ses goûts. Sa fortune était assez coquette pour lui permettre de finir ses jours dans l’opulence et de doter comme il convenait sa nièce Colette. Ils l’avaient adoptée, sa femme et lui, après l’accident qui lui avait enlevé ses parents. Ceux-ci étaient tombés avec leur voiture dans un ravin, un jour de verglas.
Alors, avait commencé pour la jeune fille une vie assez décousue, puisqu’elle était soumise aux enthousiasmes et aux déceptions du vieil homme. Il s’éprenait d’un pays, sur la foi d’une lecture, d’un film ; il se montait la tête et décidait de s’y établir. Puis, très vite, il déchantait… Il y suffisait de peu. Il accourait vers les choses et les gens avec un cœur ouvert et des yeux pleins d’illusions. Aussi, la moindre contrariété, qu’elle vînt des humains, du ciel ou de la terre, le blessait comme un affront personnel, une manière de trahison.
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Je ne pourrais plus vivre sans toi, assurait-il en finale. Me donneras-tu le seul bonheur qui puisse maintenant exister pour moi, celui de t’avoir pour femme ?… Demain, je viendrai chercher ta réponse. Et dès que j’aurai cueilli ton oui sur tes chères lèvres, j’irai demander à tes parents de te donner à moi pour toujours…
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La mémoire musicale seule n’avait pas réussi à se cicatriser. Il pouvait lire un journal, mais une croche ou un dièse était pour lui sans la moindre signification. Il y avait pire, peut-être : en même temps que la science des signes musicaux, il avait perdu le souvenir de toute musique, de celle qu’il avait composée comme de celle qu’il avait conduite. Toute la musique, de Bach à Honegger, de Mozart à Tchaïkovsky, avait disparu. Les milliers de pages qu’il savait par cœur, au point de pouvoir en indiquer les moindres nuances, s’étaient effacées. Le prodigieux trésor était englouti. Il ne lui en revenait pas une bribe, pas plus une ligne de Beethoven que Au clair de la lune, un dénuement si tragique qu’il avait bouleversé Geneviève jusqu’aux larmes, l’avait emplie d’une indicible pitié.
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J’ai l’impression que si je vous touche seulement du bout des doigts, vous allez disparaître comme le font les fées, tellement vous êtes jolie ! Vous avez tout l’éclat des Américaines et la grâce des Françaises. C’est extrêmement rare.
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Il me respectait infiniment trop pour espérer acheter mon amitié par un cadeau. Ce diamant n’était qu’un simple souvenir qui n’engageait personne, ni celui qui l’offrait, ni celle qui le recevait.
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Il était trop nerveux et trop impulsif pour supporter longtemps cette existence de prisonnier volontaire. Chaque jour, elle craignait une imprudence. Déjà, elle avait eu toutes les peines du monde à empêcher le reclus de descendre furtivement les escaliers, la nuit, pour se promener au jardin. Un jour ou l’autre, exaspéré, sans réfléchir, il se sauverait.
Il valait peut-être mieux, après tout, l’aider à s’enfuir, en entourant son départ de toutes les garanties possibles.
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Ce n’était point la bâtisse qui l’intéressait, c’était Anne, la fille de Mme de Lannemeur. Il l’avait rencontrée à une surprise-partie, chez des amis communs. C’était une fort jolie blonde, très élégante et distinguée. Il n’avait pas dissimulé qu’il aurait plaisir à la revoir et elle s’était empressée de le faire inviter par sa mère. On l’attendait pour le thé au château de Lannemeur.
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Elle était vraiment jolie, cette jeune fille endormie ! Elle paraissait si jeune, sans défense… Il trouvait une sorte de revanche à l’observer ainsi. Pour une fois, il était le curieux. Et puis, c’était reposant à regarder une femme qui ne bouge pas, qui ne peut pas vous assaillir de compliments et de regards extasiés. L’admirer sans qu’elle se croie immédiatement des droits sur vous…
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Il y a des femmes qui sont capables de river leurs yeux sans ciller à ceux des gens qu’elles trompent effrontément. Pour moi, je ne l’ai jamais pu. Si je ne mens jamais, c’est sans doute par horreur naturelle du mensonge, mais aussi parce que je suis dans l’incapacité de cacher ce que je pense… J’ai la faiblesse de le regretter parfois.
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Il n’y a pas besoin d’avoir cinquante ans pour trouver que ce n’est pas chic de donner de l’espoir à une malheureuse et de lui laisser croire que c’est arrivé, si l’on n’est pas sûr d’aller jusqu’au bout. Je connais des filles que des garçons ont fait marcher comme cela. Et je dois te dire que j’ai trouvé cela plutôt laid !
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