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Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 07/11/1906
Mort(e) à : Mouilleron-en-Pareds , le 03/06/2003
Biographie :

Simonne de Lattre de Tassigny, née Calary de Lamazière, est la fille de Raoul Calary de Lamazière (1879-1932), ancien député de Paris et la femme du maréchal Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952).

Elle épouse Jean de Lattre de Tassigny le 22 mars 1927 en l'église de Saint-Pierre-de-Chaillot.
Avec son fils Bernard (1928-1951), elle a un rôle crucial pour l'évasion de son mari de la prison de Riom, en septembre 1943. Elle lui permet ensuite de rejoindre Londres.

Elle déplore successivement les décès de Bernard, son fils unique, en 1951 en Indochine, et de Jean, son mari, le 11 janvier 1952.

Maire de Mouilleron-en-Pareds, en Vendée, de 1956 à 1977, elle est l'auteure de trois ouvrages sur son mari. De son vivant elle se préoccupa du devenir des souvenirs et des archives de son époux.

Présidente d'honneur de "Rhin-et-Danube" (association des anciens combattants de la 1re armée), présidente effective de la fondation Maréchal-de-Lattre et de l'Institut vendéen Clemenceau-de Lattre, elle meurt à l'âge de 96 ans.

Elle fit de nombreux dons et legs au musée de Mouilleron-en-Pareds et légua ses archives à l'Institut de France.
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Bibliographie de Simonne de Lattre de Tassigny   (4)Voir plus


Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Simonne de Lattre de Tassigny
A cette occasion [lors de la visite des hôpitaux et centres de repos de ses anciens soldats en août 1945] et maintes autres fois, il [Jean de Lattre de Tassigny] m’exprima sa tristesse de ne pouvoir remettre des décorations, comme il l’aurait souhaité, à des Africains grièvement blessés, qui allaient, dans des délais plus ou moins longs, repartir chez eux.
Un autre sujet d’indignation était pour lui la manière dont étaient regroupés avant leur démobilisation et suivant les possibilités du « shipping », les Algériens, les Marocains, et les Tunisiens de la 1re Armée Française. Ils étaient d’abord désarmés et déshabillés par l’intendance, puis revêtus de vieux uniformes allemands, abandonnés dans des dépôts. Enfin, pour sauvegarder la « vertu » de l’élément féminin régional et pour éviter larcins ou brigandage, le gouvernement avait fait installer des camps entourés de barbelés où les séjours se prolongèrent parfois pendant près d’un an. Tels furent celui de Sélestat en Alsace et le camp Sainte-Marthe près de Marseille qui subsistèrent dans des conditions pitoyables. Nulle démarche ne parvint à les transformer ou à les vider plus rapidement.
— Il n’est pas pensable que des soldats victorieux soient traités de la sorte. Il faudrait qu’ils puissent rentrer chez eux fiers et décorés, afin d’être fêtés, admirés. Ils pourraient être nos meilleurs agents de l’amitié franco-musulmane et on en fait des aigris... Les responsabilités de la France sont lourdes. Pourvu que nous ne le regrettions pas un jour ! (Jean de Lattre, mon mari, t. II : 8 mai 1945 – 11 janvier 1952, p.56)
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