A l'instar de tous les Ukrainiens, nous nous trouvions dans un no man's land: pour les Russes, nous étions une sorte de sous-Russes, et pour les Estoniens, nous étions des Russes. De temps à autre, je suprenais ma mère en train de regarder son passeport soviétique avec la même perplexité que les roubles avant l'arrivée de la nouvelle devise estonienne.