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Critiques de Sokura Nishiki (61)
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City Hunter Rebirth, tome 5

Dans ce tome 5, Sokura Nishiki fait clairement du neuf avec du vieux, mais c’est parfaitement assumé !

Car oui on fait du réchauffé avec un personnage à l’air inoffensif qui se révèle ensuite être un ennemi, et même Kaori / Saori doit admettre qu’elle est une grosse gourde en ne reconnaissant pas le tas d’indices laissés par un schéma répétitif de la série originelle… Toujours est-il que l’invincible Umibozu protège Kaori / Saori de son corps, tandis que le City Hunter affronte en duel à mort J.J. le surdoué shooté à l’Angel Dust…

Il n’est de meilleur moyen de vaincre un ennemi que d’en faire un ami (pensée à jamais insondable pour la ploutocratie mondialisée obnubilée par la compétitivité), et droit de quota de flashbacks oblige Kaori / Saori et le City Hunter font ramener J.J. du Coté Clair de la Force. C’est ainsi que Kaori / Saori passe de spectatrice et d’actrice des arcanes de la saga "City Hunter", avant d’en devenir la gardienne !

Car elle entre dans le chapitre 183 de sa série préférée intitulée "La Sœur triste", mais plus rien ne se passe comme prévu avec la présence de J.J. le tueur sans peur sur le chemin de la rédemption. Elle n’évolue plus en terrain connu, et désormais tout est possible ! (d’autant plus que Shin Kaibara la Némésis de Ryo Saeba apparaît bien plus tôt que dans la série que connaît Kaori / Saori, et que enfants perdus de l’Angel Dust parcourent le monde pour retrouver le premier d’entre eux : City Hunter…)



J’aurais aimé lâché les étoiles mais il y a deux trucs qui font tâche quand même :

- Sokura Nishiki est un bon copycat de Tsukasa Hojo, sauf que dans l’original les arrières-plans étaient soignés et détaillés et dans la copie ils sont simple et basiques quand ils existentialiste

- il y a des faux-raccords indignes de l’édition moderne... Dans la même unité de lieu, de temps et d’action on passe en une planche d’une route de campagne en montagne et littorale à un terre-plein industriel tokyoïte et c’est n’importe quoi ! J.J. reçoit une balle dans l’épaule gauche mais est blessé à l’épaule droite et c’est n’importe quoi !
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City Hunter Rebirth, tome 8

MANGA POLAR / HUMOUR.

Un sympathique revival de "City Hunter" ici à la sauce isekai, la mode du moment... Ce tome 8 reprend l’arc "Et le Popotin se retourna", commencé dans le chapitre 196 de la série d'origine, non du point de vue de Ryo, Kaori et Bloody Mary, mais d’Umibozu et de Saori. Mais ensuite il prend des voies inattendues avec un récit inédit. Déjà J.J. principal apport de Sokura Nishiki à la série d’origine brille étonnamment par son absence. Mais ensuite est-ce que Saori a compris qu’apparaissent les antagonistes du dernier tome de City Hunter ? To Be Continued...
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City Hunter Rebirth, tome 7

MANGA POLAR / HUMOUR.

Un sympathique revival de "City Hunter" ici à la sauce isekai, la mode du moment... Dans ce tome 7, Sokura Nishika a enfin trouvé sa voie en faisant du neuf avec du vieux : les frères Snake en quête de vengeance débarquent d'un action movie des années 1980 pour foutre le bordel dans l'arc de "La Sœur triste"... La coolitude est forcément au rendez-vous, c'est ce qu'attendent les fans de "City Hunter" de leur meilleur manga du monde, mais on annonce en plus de la grande tragédie pour la suite des opérations placée sous le signe de Bloody Mary !
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City Hunter Rebirth, tome 1

Depuis quelques années la Planète Manga est assaillie de titres appartenant au genre « isekai », Portal Fantasy édulcorée dans le meilleur des cas, carrément éco+ dans le pire des cas. Le pitch est toujours le même et utilise tous les codes du fanservice : un geek lamba est victime d'un accident, il se réincarne en machin dans le monde trucmuche et vit les aventures dont il rêvait dans sa vie d'avant… C'est exactement le cas ici, et évidemment personne n'est dupe !



Kaori 40 ans est une célibataire esseulée et blasée qui se remonte le moral avec sa madeleine de Proust préférée, à savoir City Hunter d’après elle le meilleur manga du monde (comme je la comprends !)… Après un accident dans le métro de Tokyo (deus ex machina déjà utilisé dans plusieurs mangas), Kaori se retrouve projetée dans les années 1980 dans le corps qu’elle avait à la même époque… Elle pense avoir remonté le temps mais se trompe lourdement puisque d’après la théorie des supercordes elle est dans un autre monde. C’est en désespoir de cause qu’elle trace le sigle XYZ sur le tableau de la gare de Shinjuku, et là le miracle se produit : le légendaire Ryo Saeba la prend sous son aile, et elle se retrouve intégrée dans la maisonnée du légendaire City Hunter ! Plus exactement elle se retrouve projetée dans le chapitre 159 de son manga préféré, dans la guéguerre Falcon / Miki / Ryo et elle se retrouve coincée entre son rôle de pièce rapportée et son statut d’otaku privilégiée. Et si elle fait tout pour ce qui l’entoure ne dévie pas de l’histoire d’origine, force est de constater qu’elle est soumise à de fortes tentations en tant que fangirl de sa série adorée…



Sokura Nishiki est un bon copycat qui imite très bien le style so eighties de Tsukasa Hojo, et on retrouve ce dernier avec grand plaisir quand ce n’est pas avec nostalgie. Mais encore faut-il qu’on exploite bien les lois de la Portal Fantasy de bon aloi avec des personnages et des univers qui évoluent grâce à la confrontation des deux mondes, car autrement on ne passerait pas vraiment le cap du fanservice (ici de qualité certes)… Sinon je vous conseille la critique de Rickola qui est juste excellente !



PS: pour une série catégorisée "shonen" c'est vachement girly quand même donc on n'est pas loin d'un shojo finalement !
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City Hunter Rebirth, tome 9

MANGA POLAR / HUMOUR.



Dans ce tome 9 nous avons une aventure 100% inédite où Ryo, Falcon et J.J doivent affronter Robert Steiner dit le Bourreau et les membres des forces spéciales latuaniennes qu’il a emmenées avec lui. En bon admirateur des jeux de la mort, leur adversaire fait enlever Kaori, Miki et Saori avant de les enfermer des cuves de verre… Nos héros ont chacun un lieu à rejoindre, un militaire psychopathe attitré à affronter, et une demoiselle en détresse à sauver, le tout en moins d’une heure s’il vous plaît !



Ici c’est surtout Falcon et J.J qui sont mis à l’honneur dans des combats plutôt assez bien fichus, mais on se doute bien que c’est notre City Hunter bien aimé qui va faire des siennes dans le tome suivant. Cela serait bien que la série continue dans la voie des récits inédits, car une aventure de City Hunter cela fait toujours du bien…



https://www.youtube.com/watch?v=fxD3zQSHGlE&list=PLKyxEdjBm3mtambC9iB1Q0zD5qXey9VMB&index=8
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City Hunter Rebirth, tome 6

MANGA POLAR / HUMOUR.

Un sympathique revival de "City Hunter" ici à la sauce isekai, la mode du moment... Dans ce tome 6, Sokura Nishika a enfin trouvé sa voie en faisant du neuf avec du vieux : les frères Snake en quête de vengeance débarquent d'un action movie des années 1980 pour foutre le bordel dans l'arc de La Soeur triste... La coolitude est forcément au rendez-vous, et c'est ce qu'attendent les fans de "City Hunter" de leur meilleur manga du monde !
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City Hunter rebirth, tome 4



Et ben voilà ce n’était pas difficile : avec ce tome 4 le mangaka sort des sentiers battus donc d’une zone de confort ronronnante pour faire du neuf, avec des enjeux différents du manga d’origine donc un véritable suspens. Au début Kaori / Saori et Yurika Tojo-In se disent que Tsukasa Hojo n’a pas raconté toute les vie de leurs héros favori dans leur manga chéri, jusqu’au moment où elles comprennent qu’en arpentant les voies de l’inconnu elles ne savent pas par avance ce qu’il va se passer donc qu’elles risquent désormais leurs vies…



C’est dommage que commencer par une 1ère partie très "Sous un Rayon de Soleil" : on reprend l’adulte piégée dans un corps d’enfant qui revit les joies et les peines de l’enfance, sauf que le pédéraste érotomane qui faisait plus figure de pré-adolescent attardé qu’autre chose est ici remplacé par un authentique psychopathe qui vit du business de la pédérastie (et on n’ose imaginer le pire). Le professeur Goda a toujours été premier en tout, il est persuadé d’être parfait et supérieur au reste du monde, et que donc il a tous les droits y compris exploiter et terroriser des enfants et qu’il doit rester impuni parce qu’il serait un génie… Bref un hominus crevaricus comme les élites autoproclamés en compte tant qui insupportent autant Tsukasa Hojo que Sokura Nishiki (n’est-ce pas, Madame Ségolène Royale alias la Dame Blanche du Poitou). Pas de chance pour lui, Ryo Saeba et Umibozu les terreurs de Shinjuku ont pris le petit Takehiko sous leurs ailes donc il va prendre cher !!! Et pour Takehiko l’avenir est désormais tout tracé : quand il sera grand il sera comme Falcon et fera comme Falcon...



Car ensuite on a une 2e partie très "Angel Heart" ! Alors certes on reprend le schéma connu du nettoyeur qui vient d’Amérique défier City Hunter parce qu’il en marre de la vie et qu’il veut partir en beauté. Ici Jack James est un nettoyeur de 17 ans qui engage Ryo Saeba pour protéger Saori de lui-même et de tous les mafieux qu’il a trahi et qui sont désormais à ses trousses. Saori est un chapitre inédit et comprend que désormais elle risque sa vie : Umibozu affronte les affreux mafieux à coups de lance-roquette tandis que Ryo Saeba et Jack James jouent au chat et à la souris. Le City Hunter passe en mode serious business car Jack James est comme lui une âme perdue, une créature de l’Angel Dust qui a servi de cobaye aux marchands de morts et aux seigneurs de la guerre !



C’est 2e partie est une bonne surprise : c’est bien scénarisé, bien dessiné et bien rythmé. Pour ne rien gâcher on pioche largement dans les classiques du polar hongkongais sur le fond et sur la forme : si l’ambiance est sombre et désespérée Jack James n’est pas le fou suicidaire qu’il paraît être, comme Ryo il a un sombre passé et de tragiques secrets : encore un petit effort et on y est, To Be Continued !
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City Hunter Rebirth, tome 2

Dans ce tome 2, Sokura Nishiki continue de revisiter la saga culte "City Hunter" à la sauce « isekai ». On retrouve toujours les personnages de Tsukasa Hojo avec plaisir, mais la mode isekai c'est de la Portal Fantasy eco+ sans interaction entre les personnages et les univers : ici Kaori qui a retrouvé sa jeunesse et donc ses rêves jubile de cohabiter avec les héros de son adolescence, et elle ne peut s'empêcher d'aller aux première loges quittent à faire diverger l'histoire de Ryo Saeba et Kaori Makimura (mais vu le peu de prise de risque auquel on a assisté jusqu'à présent, il n'y a vraiment aucune chance que cela n'arrive)… On est dans le pur fanservice puisqu'elle ne sert qu'à caser dans les phylactères les pensées des lecteurs (qui se résument beaucoup à « quand est-ce que Ryo et Kaori vont enfin s'avouer leurs sentiments ! »)

Après "L'Éléphant est à moi !" on passe à "L'Ange triste", et j'espère que la petite télépathe va amener du neuf à un concept peu utilisé et un rebirth qui a du mal à décoller… Sinon pour les histoires d'origine, c'est par ici :

https://www.babelio.com/livres/Hojo-City-Hunter-Nicky-Larsontome-17--Le-Souvenir-d/220570/critiques/1887284
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City Hunter Rebirth, tome 1

City Hunter et les aventures de Nicki Larson font partie du panthéon de l'histoire du manga d'ailleurs c'est dans les année 90 que j'ai découvert cette saga avec Dragon Ball.



Ce reboot de la saga city hunter ne vaut peut être pas l'original mais il rend un belle hommage à la saga.



Kaori fan inconditionnel du manga se retrouve propulser dans l'univers de City Hunter dans la peau d'une lycéenne. Complètement désorientée, elle se retrouve face à son idole Ryo Saeba. La jeune fille va donc revivre réellement un épisode du manga tout en modifiant la trame, en faite tout se passe à travers les yeux de l’héroïne si bien que Ryo n'est plus le héros principale . Une idée assez original donc et Sokura Nishiki a su conserver les ingrédients qui font le succès de l’œuvre original : l'humour, les personnages égaux à eux même.
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City Hunter Rebirth, tome 2

Lecture du second tome que je dois à mon enfant. Il a décidé qu’il fallait que je lise aussi les livres que lui lit, car je pique parfois les livres de son grand frère.

On va pas se battre, le partage de livre, je suis pour à 100 % et je crains qu’une fois armé de son pistolet balles en mousse, il ne soit plus fort que moi 😅.



Je me rappel grâce au premier tome qu’un Manga se lit à l'envers, c'est moins perturbant au second tome.

Illustrations toujours en noir et blanc mais toujours aussi réussies.

Par contre, comme j’ai lu le premier tome il y a presque un an, il faut que je remette en tête les noms des personnages Manga qui sont des noms différents du dessin animé.



Là, je vois les fans de manga qui ont des corbeaux qui volent au-dessus de leur tête. 😁



Sur cet album, on reste dans la continuité du premier.

L’histoire n’était pas terminée, on reprend comme si de rien était et c’est là qu’est l’os !

Un an plus tard et pas loin de 200 bouquins entre les deux, moi j’ai zappé Miki et Mamouth, enfin Umbozu.

Je me remets vite dans le bain.

Par contre, il est fortement conseillé de commencer par le premier et de lire dans l’ordre.



Ce volume reste encore une fois très porté sur le sexe et je trouve dommage que le premier « emploi » de Ryo n’arrive qu’en toute fin de manga. Forcément, il appelle une suite et mon enfant m’a déjà collée le troisième à lire.

Même s’il se lit vite, je ne suis pas fan de Ryo mais plutôt de Nicky. Et puis, il faut dire que la musique fait beaucoup dans la réussite du dessin animé. Un peu moins la voix des méchants qui reste toujours la même avec le « il m’a fait bobo ! ».
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City Hunter Rebirth, tome 1

Lecture de mon premier manga et je le dois à mon enfant !

Ado, j'aimais beaucoup regarder Nicky Larson, le dessin animé en Français. Je savais par mon frère que la version Manga Japonaise était bien plus portée sur le sexe et plus violente aussi.



Cette série télévisée repasse de nos jours à la télévision et les dessins animés actuels sont tellement pas terribles que j'ai autorisé mon enfant à découvrir Nicky Larson.

Il a adoré Nicky, Laura et son marteau et surtout Mammouth. Il a également adoré la version cinématographique de Philippe Lacheau et sa bande.

Il a donc voulu découvrir la version Manga.

Ma libraire m'a dit qu'il en existait plusieurs version et nous avons donc choisi celle-ci.



Attention, commentaires de novice :

Déjà, un Manga se lit à l'envers, c'est assez perturbant au départ !

Il est en noir et blanc ! Quel dommage, les illustrations sont très réussies.

Les personnages Manga ont des noms différents du dessin animé !



Là, je vois les corbeaux qui vous volent au-dessus de la tête. 😁



L'auteur choisit de faire commencer son Manga avec une femme qui est fan de City Hunter et qui va se retrouver dans la ville de Ryo (Nicky donc) suite à un accident de train ! et dans la peau d'une lycéenne.

C'est le côté un peu SF que je regrette.



Ce volume reste quand même très porté sur le sexe même si les termes utilisés reste soft.

Pourvu que les enfants ne cherchent pas le mot érection dans le dictionnaire ! Et à ce moment-là, il est finalement, peut-être, plus convenable pour eux, qu'il n'y ait pas de couleurs aux illustrations. 😅

Il ne se termine pas puisqu'il appelle une suite.

Ce qui peut agacer les petits impatients.



Ca représente quand même pas mal de pages à lire et la police de caractère n'est pas toujours très grande, sauf, par exemple quand Kaori (Laura) se déchaîne.



Est-ce que je lirai la suite ? Je ne sais pas encore. Ce premier volet est proche de mes souvenirs mais assez répétitif dans sa globalité. Ca manque de méchants qui veulent faire bobo à Nicky, enfin Ryo.
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City Hunter Rebirth, tome 8

L'auteur continue, désormais qu'il a pris sa vitesse de croisière, à mélanger histoire connue, coulisses de celle-ci et histoire inédite, un mélange qui me plait bien mais qui ne m'emporte pas autant que la série originale.



Ainsi même si j'ai passé un bon moment, le fait de voir et suivre l'histoire de Mary, du point de vue de Sayuri l'a rendu bien plus fade. Les émotions ressenties lors de la confrontation de celle-ci avec Ryo, lors de ses échanges avec Kaori ou lors de moments cultes entre Kaori et Ryo ont disparu ici. L'auteur a préféré nous montrer quelque chose d'inédit, ce qui est une bonne chose en soit, mais malheureusement ça a laissé les sentiments un peu de côté. A la place, nous retrouvons une Sayuri qui fait équipe avec un Umibozu plus que réticent. Celle-ci veut vraiment participer à l'histoire et ne plus rester une spectatrice, ce qui est une bonne idée. En plus, cela permet un joli focus sur Umibozu, un personnage que j'apprécie beaucoup.



Mais clairement l'histoire de Mary est passé très rapidement, trop, sans véritable moment d'émotion, mais aussi sans action vraiment tonitruante. Alors j'en viens à me dire que je préfère encore quand l'auteur invente totalement une histoire comme avec J.J., là au moins il y a du rythme, des sensations, tout ce qu'il faut. Ce n'est pas fade.



Ainsi, j'ai été ravie de voir le tome se conclure sur l'ouverture d'une nouvelle affaire qui, elle, ne figure pas dans la série originale. Ryo a à faire au patron d'une grande compagnie pharmaceutique, ancien militaire, qui participerait à un vaste trafic de drogue. Pour le moment, ça démarre assez tranquillement et classiquement avec une petite provoc' de notre cher videur, mais je me dis qu'il y a le potentiel d'avoir quelque chose en plus et pourquoi pas de se rapprocher de l'Angel Dust, pan de l'histoire que j'aimerais vraiment voir traité à fond.



Ce tome 8 de City Hunter Rebirth fut donc une bonne lecture classique dans son genre, où l'auteur continue de revisiter des histoires connues sous un nouvel angle. Angle, qui ici a permis d'impliquer plus Sayuri et de mettre Umibozu en avant. Cependant, je préfère quand ce sont des histoires totalement inédite et j'attends beaucoup de la dernière qui commence à se mettre en place.
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City Hunter Rebirth, tome 9

Ça y est, sauf erreur de ma part, nous avons enfin basculé sur une intrigue 100%, ça fait plaisir ! Je vais enfin pouvoir arrêter de comparer à la série d'origine, en tout cas je vais essayer, et prendre l'histoire juste pour elle-même. Et ici, l'autrice exploite à fond les ombres de City Hunter et des rapports de Ryo à la guerilla, aux commandos armés et aux revendeurs de drogue, ce qui n'est pas pour me déplaire.



Certes, disons-le directement, cela n'a pas la même odeur, ni la même saveur que la série d'origine. On sent d'emblée quelque chose de plus lisse, plus formaté, plus propre à répondre à des exigences de maintenant, avec des dialogues un peu faciles, plutôt qu'une oeuvre d'auteur comme avec Tsukasa Hojo. Mais cela reste un bon divertissement honnête et bien construit.



Dans ce nouvel épisode inédit, donc, le trio des garçons que nous voyons en couverture va se frotter à Robert Steiner, le directeur d'une grosse entreprise de trafic de drogue et ancien soldat de l'armée latuanienne à la sinistre réputation. Il va débarquer à Tokyo avec ses sbires pour tenter de se débarrasser de Ryo and Co. qui les gênent.



Attaque de leurs domiciles, fuite par les faux plafonds, confrontation dans les parkings, enlèvements et mission de rescousse sont au programme de ce nouveaux tomes où nous héros bien virils vont avoir du boulot. J'ai eu un peu de mal avec le schéma de la demoiselle en détresse même si je sais que c'est la marque de fabrique de la série, mais il me semblait que l'auteur d'origine avait sensiblement évolué sur la question au fil du temps, ce qui n'est pas le cas ici. Tant pis, cela donne la part belle à notre trio de nettoyeurs qui s'en donnent à coeur joie.



La mise en scène des combats imaginée par Solura Nishiki est pleine de classe. Umibozu a vraiment le haut de l'affiche pour ça dans ce tome avec sa force herculéenne face aux couteaux et autres armes tranchantes de son adversaire qui a enlevé Miki. C'est amusant de voir le classicisme dont fait preuve la mangaka pour imaginer cette mission de sauvetage, chaque homme étant face à la femme qui compte pour lui... N'empêche, j'ai adoré voir les différents combats qui a chaque fois sont adaptés au nettoyeur mis sur la sellette. J.J. se retrouve par exemple face à son passé et Ryo face à un adversaire au camouflage encore plus performant que le sien. Le fait de dérouler ces deux derniers combats en parallèle est d'ailleurs une riche idée car cela aurait dommage d'enchaîner les 3 les uns à la suite des autres...



En tout cas, avec son dessin toujours très dans les codes de ce que faisait Tsukasa Hojo, l'autrice nous offre un tome quasiment 100% action, avec très peu d'humour et beaucoup de sérieux, très peu de tranche de vie et beaucoup de danger. C'est classique, peut-être déjà vu, mais rythmé et prenant, et on aime voir nos héros se battre. Le fait d'utiliser des éléments qui n'avaient été que peu exploités dans la série d'origine comme le passé d'enfant-soldat de Ryo ou le fait qu'il ait eu maille à faire avec des cartels de la drogue est une bonne idée pour se démarquer et ne pas juste répéter des histoires déjà connues. Cela permet à Saori et à nouveau d'être face à du contenu inédit dont on peut douter de l'issue, ça change.



Avec ces derniers tomes, Sokura Nishiki commence à prendre son envol. Elle est encore un peu timide dans la forme, répétant des schémas déjà connus, mais elle a le mérite de proposer des histoires inédites où elle fait bien briller ses héros. Ici, c'est au tour de nos trois nettoyeurs, il est à espérer que ce sera un jour autour des femmes, car il serait triste de rester sur cette image de série viriliste, ce que n'était plus trop City Hunter les tomes passant.
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City Hunter Rebirth, tome 5

Un nouveau tome de City Hunter Rebirth à me laisser perplexe, voici l'impression que je garde de cette lecture. Je sais que je me plaignais quand ce n'était qu'un redite et que j'étais contente de voir enfin arriver un scénario plus inédit, mais ce n'est pas non plus la panacée.



L'introduction du personnage de J.J. ancien shooté à l'angel dust comme Ryo était plutôt une bonne idée. Malheureusement le traitement dans la première moitié de ce tome fut bien longuet et indigeste. J'ai trouvé la course poursuite, puis l'affrontement entre Ryo et lui très très long et mal joué. Tout était exagéré, avec des dialogues bas de gammes et des enchainements prévisibles car déjà vus. En plus, les dessins perdent en qualité.  Je n'ai donc pas aimé. Ils font très figés au niveau des expressions, surtout chez J.J., et vide au niveau des arrières-plans des cases, sans parler du problème de la gestion des ombres quasi inexistantes qui rendent le dessin plat. Je n'ai vraiment pas aimé cette partie.



Et en même temps, avec l'introduction de ce personnage, on parle du passé de Ryo, de sa relation à l'angel dust et à son père adoptif : Kaibara. Alors forcément, ça je ne peux que l'aimer. C'est prometteur pour la suite parce que ça permet de creuser ce personnage et peut-être d'abord une zone d'ombre de la saga originale qui passe quand même très vite sur le sujet. On sent que l'auteur a vraiment envie de parler plus de ses héros et de leur famille, car c'est aussi le moment choisi pour faire arriver la "soeur" de Kaori. Du coup, le final était bien meilleur et a relevé le niveau de cette lecture me permettant de terminer sur une bonne note.



La lecture de cet isekai dans l'univers de City Hunter reste compliquée. Ce n'est jamais simple de reprendre un univers aussi bien travaillé et culte que celui d'Hojo. Du coup, l'auteur continue à peiner pour trouver le bon rythme et faire les bons choix entre reprise des histoires connues et introduction de nouvelles sortant de son imagination.
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City Hunter Rebirth, tome 12

Avec des tomes quand même bien fins (moins de 150 pages…), nous nous rapprochons peu à peu du climax de la série (tome 27 sur 36) et ça fait plaisir de continuer à voir des scènes clés de celle-ci rejouées sous un autre angle.



Consacré en grande partie à la fin de l’épisode de Mayuko et son infirmière, ce volume sous ses dehors de vaudeville est plus sérieux que d’autres. L’autrice nous emmène dans un joli jeu de sentiments inavoués mais montrent aussi la difficulté que c’est à être honnête avec soi-même et à franchir un certain cap parfois. Alors entre cet épisode et celui de « La Cendrillon dans la ville » qui lui fait suite, nous sommes gâtés en matière de sentiments amoureux.



Ce qui reste sympathique dans cette série qui innove fort peu en reprenant les épisodes clés de City Hunter la série d’origine, c’est que se glisse quand même une réflexion extérieure sur ce que pouvait ressentir les personnages à tel ou tel moment, là où dans la série d’origine, pris dans l’action, l’auteur n’avait pas toujours eu le temps de s’y attarder. Ainsi avec nos charmantes trouble-fêtes venant de la réalité, nous allons y réfléchir à chaque fois.



Dans l’épisode de l’hôpital cela se traduit par un interventionnisme maladroit qui vient compliquer les choses et modifier un tout petit peu la trame de l’histoire avant que celle-ci ne retombe sur ses pattes. Merci ainsi pour ce beau moment d’échange et confiance entre Ryo et Kaori qui révèle leur complicité et leurs sentiments même s’ils ne sont pas près à le reconnaître quand M Uragami le leur fait remarquer.



Dans l’épisode du relooking de Kaori pour un rendez-vous nocturne incognito avec Ryo, cela se traduit par une vision bien plus dramatique et moins romantique de ce moment qui a pourtant fait rêver des générations de lectrices et lecteurs. Non sortir avec quelqu’un sous une fausse identité et recevoir des sourires en tant que cette personnalité fictive, ça ne fait pas du bien au coeur, au contraire, même si c’est beau pour le lecteur de les voir aussi libres et complices sans rien pour freiner leurs envies comme ils le font habituellement.



L’autrice nous offre donc 2 histoires terminées dans ce tome, ce qui est rare. Pas de cliffhanger pour anticiper le prochain tome. Ce furent deux moments émouvants et intenses où des sentiments cachés n’ont pu s’empêcher d’affleurer dans le feu de l’action. Merci à Sokura Nishiki de faire ainsi revivre cette saga culte de mon enfance et de me donner envie de la relire, ce qui sera sûrement le cas à la fin de sa réédition en perfect chez Panini 😉
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City Hunter Rebirth, tome 10

D'habitude plus les tomes passent, plus je me lasse. Ici, c'est l'inverse, plus les tomes passent, plus l'histoire se bonifie, je trouve.



En se glissant dans les interstices de ces histoires déjà connues, Sokura Nishiki nous fait vraiment retrouver la saveur de la série d'origine mais avec un petit truc en plus vraiment agréable. Elle a su conserver l'humour de la série mais aussi ses moments de tension et d'émotion autour de ces duos phares que son Ryo et Kaori, ainsi que Miki et Umibozu. Un régal ! L'ajout de J.J. et Saori fut fort sympathique dans la première histoire de ce volume, apportant un nouveau duo à suivre avec une nouvelle dynamique, celle d'une rédemption et un nouveau chez soi. J'ai beaucoup aimé.



Mais c'est surtout de retrouver l'ambiance et l'univers de City Hunter que je savoure. Quand Ryo part affronter ces ennemis, j'ai presque l'impression d'entendre les musiques et les voix si particulières de l'animé doublé en français, car ce sont les mêmes méchants caricaturaux qu'on a. L'autrice sait donner une belle tension comme Tsukasa Hojo et se sert pour cela avec habileté du passé de Ryo, que ce soit avec Robert Steiner et l'organisation Teope, dont les magouilles politiques sur fond de drogue, ne peut que dire quelque chose au vieux lecteur.



Et cerise sur le gâteau, nous plongeons dans la seconde partie du tome dans une histoire connue, celle de la belle armurière confiant sa fille à Ryo, ce qui nous donne l'occasion de découvrir un peu le passé de celui-ci. L'autrice apportant sa propre touche en nous racontant un pan de l'épisode qu'on ne connaissait pas. On se régale donc à la fois de revoir Ryo et Kaori jouer les parents avec cette petite fille trop mignonne, et on prend plaisir à découvrir un Ryo plus jeune, qui n'était pas encore celui qu'on connaît.



Sokura Nishiki a vraiment su trouver ses marques et son style, mélangeant moments connus, en réinterprétant d'autre et ajoutant son propre grain de sel en se glissant dans les interstices de l'histoire, elle nous offre de très chouettes moments qui plairont aux nostalgiques de la série comme moi. J'aime la place que prennent J.J. et Saori, apportant une touche de jeunesse et nouveauté. J'aime la découverte du passé de Ryo.
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City Hunter Rebirth, tome 7

Avec une dynamique désormais bien huilée, Sokura Nishiki continue de nous replonger dans l'univers sombre et comique de City Hunter, passant d'une affaire à l'autre en ajoutant de plus en plus sa touche.



Ici, elle revisitait un moment charnière de l'oeuvre, l'épisode consacré à la soeur de Kaori. L'occasion de revoir un Ryo amoureux qui tente de le cacher. On assiste à de très jolis moments entre lui et Kaori où l'on sent toute la confiance qu'ils se font mutuellement. C'est superbe. Les échanges de regards, les gestes, tout nous porte à comprendre la force du lien qui les unit et c'est toujours aussi touchant à voir même des années après, même sous la plume et le trait d'un autre mangaka.



La petite touche en plus bienvenue cette fois, c'est tout l'intrigue autour de l'Angel Dust. C'était un pan qui avait été traité un peu trop rapidement parfois dans le manga d'origine et j'ai l'impression que l'auteur s'y attarde plus ici. Lors de cette mission, c'est avec la figure de Python qu'on reparle de cette terrible drogue et que Ryo au détour de certaines phrases se livre un peu à ce sujet. L'histoire de Python et de son frère, elle, est très belle et n'a pas été sans me rappeler certains passages de Banana Fish, le shojo d'Akimi Yoshida qui se passe aux USA, où il est également question d'une drogue dure et de belles et fortes relations fraternelles. On y retrouve le même drame, la même Amérique miséreuse et la même détresse chez certains jeunes pour qui la drogue devient l'unique solution à leur problème.



Tout cela est mis en scène de façon toujours aussi énergique, avec une alternance bien dosée entre scène de duel armé ou à main nue cette fois, moments d'introspections et dialogues forts. L'humour reste toujours bien présent, mais je l'ai trouvé plus tempéré cette fois. Il faut dire que la situation était assez tendue et que Ryo risquait gros jusqu'au bout.



Comme souvent dans la saga, le volume se referme sur le tout début d'une nouvelle histoire, une qui va encore impliquer un personnage phare de la mythologie : Bloody Mary. Le potentiel comique et dramatique avec Ryo et Kaori est déjà là, j'ai hâte de relire cette histoire sous la plume de Sokura Nishiki pour voir comment elle va ajouter son grain de sel !



City Hunter Rebirth continue à proposer une relecture intéressante de la saga d'origine. Certes, c'est très classique mais c'est un bonheur de retrouver les héros de notre enfance et ses petits ajouts, notamment sur l'Angel Dust et donc le passé de Ryo, sont les bienvenus.
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City Hunter Rebirth, tome 5

Suite de la confrontation entre Ryô et J.j. Histoire inédite de l'auteur, même si elle s'ancre dans ce qui existe déjà, c'est à dire les dangers de l'Union teope. Je pense que ce n'est pas anodin de la part de l'auteur d'évoquer l'union et les autres parias. Si l'union avait une part prenante dans la série d'origine, Tsukasa Hojo ne l'avait traitée, franchement qu'au début et à la fin de sa série. cela pourrait être une bonne idée de le développer un peu plus et de faire s'affronter Ryô et d'autres ex shootés à l'Angel Dust comme lui. A voir si mon intuition est bonne et si l'auteur va suivre cette voie là.

Un nouveau personnage s'incruste donc dans l'histoire originale. Un autre tueur qui essaye de s’amender! On dirait presque du Dragon Ball avec les anciens ennemis de San Goku qui deviennent de nouveaux alliés. Un classique du shonen en somme.

j'ai bien aimé l'insistance sur le regard de Ryô. C'est un point qui n'était pas traité ainsi dans le manga d'origine, même si les regards de Ryô étaient souvent mis en gros plans. Ici son regard de tueur est blanc, comme vide, un petit plus qui rend bien, je trouve, l'instinct du tueur.

Le tome se termine sur le début de l'épisode de la sœur de Kaori. Avec Saori et JJ comme invités surprises, je me demande ce que ça va donner.

La série est toujours de qualité, le dessin toujours aussi fidèle à l'original, à 98% on va dire car rien que la couverture du tome nous montre que le dessin n'est pas de Tsukasa.

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City Hunter Rebirth, tome 1

Il y a depuis quelques temps un petit emballement autour de City Hunter avec les sorties conjointes de l’adaptation cinématographique française (Nicky Larson de Philippe Lacheau) et de ce fameux spin off papier qu’est City Hunter Rebirth. Le fait que la série culte de Tsukasa Hojo soit autant mise en avant aura eu pour effet de me donner envie de me lancer dans la lecture de cette dernière, ne la connaissant que par le biais de l’animé de l’époque et de sa traduction française foireuse. C’est ainsi que j’ai englouti très rapidement les cinq premiers tomes de l’édition deluxe de Panini de City Hunter (j’ai encore 3 tomes de côté avant de devoir repasser à la caisse) et que je suis immédiatement tombé amoureux de cette série, de ses personnages et du style incroyable de Hojo.



De ce fait, la sortie de ce spin off m’intriguait beaucoup et il m’apparaissait comme évident que je ne pouvais pas passer à côté, quand bien même je ne suis pas encore un spécialiste de la série d’origine. Ce qui me permet d’évoquer un premier point : ce manga est clairement pensé pour les fans de City Hunter, mais c’est avant tout un bon manga, qui peut plaire à un public moins connaisseur (dont je fais partie tant que je ne me sus pas enfilé les tomes suivants en intraveineuse). En effet, il s’agit d’une relecture d’une histoire qui débute au chapitre 159 du manga d’origine comme le signale le personnage principal. Mais avant d’aller plus loin, le petit résumé qui s’impose :



Kaori est une inconditionnelle de City Hunter. Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d’un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse…

Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d’une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare…



Ce pitch de départ n’est pas forcément des plus originaux (il suffit de voir le spin off de Dragon Ball centré sur Yamcha sorti juste avant pour s’en rendre compte) mais il me plait déjà pour une raison simple, c’est que ce genre d’histoire permet de mettre en avant l’importance que les mangas peuvent avoir pour les gens, et comment ils peuvent présenter des modèles auxquels on s’identifie. Et forcément, pour quelqu’un de friand de ce genre de lecture, c’est forcément un élément qui parle beaucoup.



Et cet élément très très bien traité dès le début du tome puisque l’on découvre rapidement Kaori (pas l’associée de Ryo, l’autre) et son rapport au manga de Hojo. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé comment son premier contact avec City Hunter est mis en avant : elle a feuilleté un des tomes appartenant à son frère durant son adolescence, et après avoir été atterrée par la grosse bosse de Ryo, elle n’a pas pu s’empêcher d’être happée par le style totalement dingue du mangaka au point de tomber littéralement amoureuse du héros. Ce point m’a beaucoup parlé car même si parfois je trouve l’humour et la perversité du personnage un peu lourds, il y a toujours ce talent d’illustrateur et cette maîtrise des ambiances qui fait que je suis totalement hypnotisé. Je parlerai tôt ou tard du manga City Hunter d’origine, mais je pense attendre d’en avoir lu davantage (voire même toute la série, on verra), mais la beauté folle de l’oeuvre et la classe qui s’en dégage est quelque chose qui m’a frappé.



Mais au-delà de cette passion qui est née chez Kaori et qui me parle donc beaucoup, on voit vite qu’elle est devenue dévorante et que sa réalité a été bien fade en comparaison. Elle explique même n’avoir aucune expérience des hommes. Et si elle doit se comparer à la Kaori du manga, elle se trouve bien fade en comparaison. C’et après ce constat amer qu’elle se retrouve accidentellement projetée sous un train, et se réveille finalement dans son corps d’adolescente, à l’époque du manga.



Et c’est ici que l’intrigue se lance réellement, puisqu’elle appellera à l’aide Ryo, ne connaissant personne dans ce monde alternatif. Il acceptera de l’héberger car elle a réussi à toucher son cœur (même moi qui n’ait lu que cinq tomes connait ce fameux truc) et une relation va vite se nouer entre elle et la Kaori du manga. D’ailleurs à ce stade, elle donne un faux nom, Saori, et pour que ce soit plus simple je l’appellerai désormais comme ça pour éviter qu’on la confonde avec Kaori. Cette situation donnera lieu, on pouvait s’en douter, à de nombreuses séquences cocasses, comme par exemple celle où Saori va vérifier s’il y a bien des magazines érotiques sous le lit de Ryo. Son comportement est souvent en décalage avec les autres également du fait qu’elle soit fan du manga et qu’elle connaisse déjà les ressorts de l’intrigue.



Ce sera d’ailleurs le cœur du récit. Elle comprend qu’elle se trouve dans l’arc commençant dans le chapitre 159 comme je l’ai dit (partie que je n’ai pas encore lu), et va tenter de faire en sorte que, malgré son irruption dans le récit, les choses se passent comme elles doivent se passer, car une histoire d’amour entre Umibozu et Miki de Cat’s Eye (si j’ai bien compris) est en jeu. Son comportement avec toute cette galerie de personnages m’a beaucoup amusé, car elle doit taire ses réflexes de fan (elle se retient de toucher le crâne d’Umibozu, elle matte la poitrine et les fesses de Miki presque aussi ostensiblement que Ryo tant elle est fan). Mais là où le récit est pour moi le plus passionnant, c’est dans la relation qui va se nouer entre Saori et Kaori.



Il faut déjà que je précise que dans le manga, je trouve que Kaori est un personnage particulièrement réussi. Je ne saurai pas dire à quoi ça tient (en partie au fait qu’elle remette tout le temps Ryo à sa place), mais j’adore ce personnage. Et dans ce manga, elle et Saori vont très vite développer une grande complicité qui permet de comprendre que le modèle de la jeune fille dans le manga n’est pas Ryo mais bel et bien Kaori. C’est d’autant plus intéressant que personnellement, quand je lis un manga, je me demande comment les autres ressentent tel ou tel détail. Et clairement, dans le cas de City Hunter, je me demande comment le public féminin voit les différents personnages, et la façon dont Saori voit Kaori me parle de ce fait.



Pour finir sur la mise en abyme du lecteur fan de manga, Saori explique en fin de tome que Ryo l’a sauvée auparavant, et je trouve que c’est une façon simple mais très belle de mettre en avant l’importance des œuvres de fiction pour certaines personnes. En effet, comme tout fan, je pense qu’il ne faut pas négliger l’impact qu’ont ces histoires sur nous et qu’elles contribuent à nous définir et nous aident parfois à avancer. De cette façon toute simple, c’est aussi ce que l’auteur de City Hunter Rebirth cherche à nous dire (de là à se dire qu’il parle de lui à travers son personnage, il n’y a qu’un pas…).



Enfin, un dernier mot rapide sur les dessins. J’ai lu plusieurs fois qu’on croirait des planches dessinées par Hojo. Personnellement je n’irai pas jusque là car comme je l’ai dit, je trouve que le style de Hojo est démentiel et que chacun de ses dessins est d’une beauté à couper le souffle, mais malgré tout, ce spin off ne fait clairement pas honte à l’oeuvre d’origine et le dessin reste très fidèle et d’excellente qualité. C’est simplement qu’on ne peut pas se frotter à un artiste du niveau de Hojo en faisant un travail « juste » excellent. Mais clairement, c’est très beau et le travail d’édition de Ki-oon fait une fois de plus honneur à l’oeuvre.



En résumé, j’attendais beaucoup de ce premier tome de City Hunter Rebirth et ce fut un régal ! Tout d’abord parce que l’on a un spin off très fidèle au manga d’origine, mais aussi parce qu’il développe une mise en abyme du fan de la série (et de mangas en règle générale) qui m’a beaucoup parlé. Les idées avancées sont assez simples mais très bien exploitées. Les thématiques liées aux fans enrichissent l’histoire et lui donnent sa légitimité en plus de permettre au lecteur de se projeter et de s’identifier facilement à l’héroïne. On a donc affaire à une introduction de qualité et qui fait honneur à la série d’origine, ce qui est en soi une belle prouesse. Je dirai volontiers « Coucou ! » au second tome à sa sortie !
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City Hunter rebirth, tome 4

La série continue son petit bonhomme de chemin avec de plus en plus d'histoires inédites par rapport au manga d'origine ce qui est très sympa, même si soyons honnête, on est loin de l'intensité et de la qualité de celui-ci.



Ainsi, dans ce tome, les auteurs nous livrent 2 histoires. La première est la suite et fin de celle commencée précédemment avec le prof d'école pervers. Ce dernier se révèle complètement barré et il faut bien l'intervention du duo Ryo-Umibozu pour calmer tout ça. C'est une histoire assez symptomatique de certains vices bien japonais : les hommes amateurs de sous-vêtements de fillettes et la course à être parfait qui en pousse plus d'un au suicide. C'est cliché mais efficace. Ici, j'ai surtout aimé la puissance de la candeur de ce petit garçon qui se met à admirer Umibozu suite à son intervention.



La seconde histoire, elle, est très différente. Ryo y a cette fois un client et non une cliente. En prime, celui-ci lui propose une affaire complètement différente de celles dont il a l'habitude. Et pour finir, il réveille de vieux démons chez notre nettoyeur. On le retrouve donc complètement sous tension et il parvient même à se faire surprendre. Bien joué !



Le titre reste ainsi une lecture agréable mais loin d'être aussi amusante, touchante et sérieuse que sa série d'origine. C'est un bon divertissement, bien fichu, mais il manque d'émotion.
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