L’amour est rouge. Avec des nuances de vert, de doré, alors que l’amour - le vrai, le divin - celui-là est tout à fait rouge. Il sent le trottoir nettoyé par la pluie, la nuque de l’amoureux. La terre fraîchement tournée. Il craque comme une allumette qu’on frotte, claque comme le couvercle d’un bocal qui vient de sauter. Il est comme une main qui se pose sur la hanche, il vibre comme une chanson chantée dans l’obscurité.