AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sophie Valle est professeur de lettres.

Source : catalogue de la BNF
Ajouter des informations
Bibliographie de Sophie Valle   (16)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Il était une fois un bon vieillard et un méchant vieillard. Un jour que le bon vieillard était en train de couper un grand arbre, gakiri, gakiri une belle demoiselle lui apparut qui le supplia :
- S'il vous plaît, monsieur, ne coupez pas cet arbre! Si vous le coupez, je n'aurai plus de demeure... Venez plutôt chez moi!
Le bon vieillard suivit la demoiselle jusqu'à la maison devant laquelle il vit couler une belle eau claire qui avait une odeur de saké. Comme c'est agréable, se disait-il, quand la demoiselle remplit un baquet de cette eau et lui dit :
- Veuillez entrer après vous êtes lavé les pieds!
Une fois dans la maison, elle lui servit du bon poisson accompagné d'excellent saké...
(Contes venus d'ailleurs - Conte Japonais)
Commenter  J’apprécie          90
Il était une fois un homme appelé Baume-d'Eté. Dans sa jeunesse il avait vécu chez les Kree et en avait rapporté une puissante médecine. Chacun connaissait l'existence de ce pouvoir magique mais personne ne savait en quoi il consistait.
Quand Baume-d'Eté eut vu tomber un peu plus de dix-huit neiges, il ne manifesta aucun désir de se marier. Les gens de la tribu s'en étonnèrent car il était si bon chasseur qu'il aurait pu nourrir trois ou quatre femmes. Un jour pourtant les habitants du village dirent :
- Savez-vous la nouvelle? Une jeune fille vit sous la tente de Baume-d'Eté!
C'était vrai. Mais hélas, la fille n'y resta que le temps de trois soleils.
(Contes venus d'ailleurs - Conte Indien d'Amérique)
Commenter  J’apprécie          90
Jadis, vivait, dans la forêt himalayenne, un éléphant blanc aux longues et magnifiques défenses. Il était très avisé et avait une longue expérience, mais aucune circonstance, si désagréable fût-elle, n'avait pu entamer sa bienveillance et la bonté de son coeur. Ce sage éléphant blanc avait observé que, toujours, le mal engendre le mal et c'est pourquoi il se conduisait bien avec toutes les créatures vivantes. Tous les animaux l'aimaient et si on leur faisait quelque tort, ils venaient demander son aide à l'éléphant qui y mettait bon ordre.
(Contes anciens venus d'Orient - Conte Indien)
Commenter  J’apprécie          70
Des contes merveilleux sont parvenus en nombre, du fond des âges, jusqu'à nous et il est surprenant de constater la permanence des mêmes thèmes, à travers le temps comme à travers l'espace : de la Perse au Pérou, de l'Indonésie à la Pologne, de la France du Moyen-Age au Japon d'autrefois.
Sous une forme simple - naïve, pourrait-on dire - ces contes trahissent les grandes inquiétudes humaines (et particulièrement celles des enfants) mais offrent des solutions qui, en profondeur, rassurent.
Commenter  J’apprécie          60
Dans une ville de Perse, aux confins des Etats de Votre Majesté, dit Scheherazade à Schariar, il y avait deux frères, dont l'un se nommait Cassim et l'autre Ali Baba. Comme leur père ne leur avait laissé que peu de biens et qu'il les avait partagés également, il semble que leur fortune devait être égale : le hasard néanmoins en disposa autrement.
Cassim épousa une femme qui, peu de temps après leur mariage, devint héritière d'une boutique bien garnie, d'un magasin rempli de bonnes marchandises, et de biens en fonds de terre, qui le mirent tout à coup à son aise, et le rendirent un des marchands les plus riches de la ville.
Ali Baba, au contraire, qui avait épousé une femme aussi pauvre que lui, était logé fort pauvrement, et il n'avait d'autre industrie, pour gagner sa vie et de quoi s'entretenir, lui et ses enfants, que d'aller couper du bois dans une forêt voisine et de venir le vendre à la ville, chargé sur trois ânes qui faisaient toute sa possession.
(Contes anciens venus d'Orient - Conte Persan)
Commenter  J’apprécie          40
Un sultan avait une fille qui, lorsqu'elle riait, faisait paraître le soleil dans toute sa splendeur ; lorsqu'au contraire elle pleurait, il tonnait très fort et pleuvait abondamment.
Un jour, cette fille se mit à travailler au métier de tisserand. Il lui apparut un oiseau qui lui dit : "Que tu travailles ou que tu ne travailles pas, tu n'auras jamais pour mari qu'un mort." La pauvre fille quitta aussitôt son métier et se mit à pleurer à chaudes larmes. Sa mère entra dans la chambre et, trouvant sa fille en pleurs, elle lui en demanda le motif. La jeune fille tout éplorée lui répéta ce que l'oiseau lui avait dit. Sa mère s'attrista un peu, mais ne crut pas y attacher trop d'importance. La fille se remit au métier, et aussitôt l'oiseau reparut et répéta sa phrase cruelle ; c'est alors que la malheureuse mère unit ses larmes à celles de sa fille. Tous ceux qui étaient dans le palais s'unirent également à la douleur de la mère et de la fille.
(Contes anciens venus d'Orient - Egypte)
Commenter  J’apprécie          10
Au sommet de la cordillère couverte de neige, au-dessus d'une grande vallée, un berger gardait des lamas blancs, destinés aux sacrifices que des hommes, chaque jour, offraient au dieu du Soleil.
Ce berger était un jeune homme très beau qu'on appelait Acoyanapa. Il jouait de la flûte.
Un jour qu'Ayocanapa était en train de jouer de la flûte, deux filles du Soleil passèrent près de lui. Elles aperçurent le berger et lui adressèrent la parole.
Le berger, qui ne les avait pas vu venir, fut tellement surpris qu'il tomba à genoux, car il pensait que ces jeunes filles étaient les déesses des deux sources qui étaient célèbres dans le pays à cause de leurs eaux claires comme du cristal.
Il n'osa pas leur répondre, car le respect que ces sources lui inspiraient était trop grand.
(Contes venus d'ailleurs - Conte du Pérou)
Commenter  J’apprécie          10
Près d'une forêt, dans un petit village, une vieille femme solitaire luttait contre la misère. Vêtue de haillons, elle ne réussissait qu'avec beaucoup de mal à trouver de quoi manger une fois par jour. Bien souvent, elle restait deux jours et davantage sans manger. Elle était trop faible pour prendre part à la récolte du riz et, lorsqu'elle se rendait dans les rizières, on lui faisait comprendre qu'elle était de trop, car elle travaillait plus lentement que les jeunes gens.
Ainsi était-elle obligée de se nourrir d'herbes qu'elle ramassait dans les champs et quelquefois, elle échangeait quelques touffes d'herbe contre une poignée de riz.
(Contes venus d'ailleurs - Conte Indonésien)
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sophie Valle (55)Voir plus

Quiz Voir plus

Simone de Beauvoir

Comme beaucoup de femmes des années 40, Simone de Beauvoir a adopté un accessoire (ou une coiffure) qu'on lui a vu sa vie entière. Lequel ?

Un chapeau à voilette
Un turban
Un canotier

10 questions
236 lecteurs ont répondu
Thème : Simone de BeauvoirCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}