« Rappelle-toi seulement de ne pas trop penser, ne laisse pas tes pensées creuser des trous dans lesquels tu tombes et tu te perds. »
«Les islandais étaient de piètres papoteurs, et même encore plus mauvais dans la pratique du cloisonnement des classes sociales, peut-être parce qu’il n’avait jamais pu reconnaître son existence dans le pays ; ils étaient incapables de mélanger l’humeur avec les gens qui avaient du pouvoir sur eux…… »
Boire était retourner la longue vue, l'ambition ou l'intention qui se dirigeait vers l'extérieur et entraînait les conflits dans ce qui en langage quotidien est connu sous le nom de réalité, mais qui n'était rien que du vent.
Nous avons besoin de la nature pour nous en sortir... Un certain mélange d'ordre et de désordre qu'on trouve partout, sauf là où les hommes se sont établis. Imagine un mur ou un supermarché ou un navire de croisière - pas un seul centimètre qui ne soit laissé au hasard. Tout est trop aligné, construit et combiné parce que l'esprit se fatigue de lui-même. En ordonnant la planète entière selon nos désirs, nous nous éteignons, notre imagination s'émousse et notre désir de vivre s'estompe.
« Le monde était en train de se dissoudre, elle ne comprenait plus où il commençait ni où elle finissait. »
Les apparences sont trompeuses. Lorsque des meurtriers en série sont arrêtés - pourquoi tout le monde est toujours aussi surpris devant les vingt ou trente ans pendant lesquels le cannibale meurtrier de l'appartement d'à côté a été "si normal", comme si le mal avait un visage, comme s'il était une déviation, "anormal", mais pas la nature elle même et au plus profond de nous tous, inégalement bien réprimé.
À chaque personne il était attribué une petite surface ou tranche de vie - "une aire de jeux", qu'il était question de faire d'une certaine manière "sienne", en adopter les règles, diriger ses désirs et ses rêves selon les droits chemins à l'intérieur de ce petit lopin de terre et récolter ou ensemencer en harmonie avec la façon dont ça réussissait.
L'art, plus que toute autre chose dans la vie des femmes, n'a jamais réussi - ou été autorisé - à s'extraire du pratique, ni du politique ; l'art des femmes devient rarement autre chose que de l'art domestique.....
L'art des femmes est l'art du prisonnier qui travaille le jour sur des plaques minéralogiques ou des brosses à vaisselle, et n'arrive pas - et c'est compréhensible - a élever son esprit suffisamment haut au dessus des murs, que ce soit ceux qui existent en lui ou à l'extérieur.
Il se tenait les bras croisés au milieu de la pièce et regardait par terre devant lui, souriant, une pointe d'ironie était perceptible dans sa voix. Pendant qu'il lui montrait l'appartement, ils ne se regardèrent jamais dans les yeux, sinon par hasard, et il se dépêcha alors de détourner la tête. Autrement son regard était lourd et reposait sur elle lorsqu'il croyait qu'elle ne le remarquait pas.
- Pourquoi ? demanda-t-elle en se détournant de la fenêtre.
- Pour que ceux qui habitent là trouvent l'endroit plus sûr, je suppose. Je ne sais pas.