La vraie humilité, c’est la conscience d’avoir un rôle modeste mais nécessaire à jouer dans la vie de sa communauté, c’est le sentiment d’être à sa place sans devoir jouer des coudes pour se croire meilleur qu’on n’est.
La fausse humilité, c’est de se réfugier derrière sa petitesse pour se protéger de tout ce qui pourrait nous atteindre, et avant tout se protéger des responsabilités.
Chaque décision difficile a son contexte et ses enjeux. Quand il s’agit de gestion de projet, la mesure d’une bonne décision est la capacité à convaincre et à impliquer les experts du projet relativement à la décision qui est prise.
Le bonheur semble se diluer quand on ne le partage pas, et se dilater quand on le partage.
La beauté intérieure existe en chacun, il est possible de la voir lorsque l’on porte un regard désintéressé, en acceptant ce qu’est l’autre dans sa différence
La vie de chaque homme est une errance dans un labyrinthe. Nous suivons des routes qui nous entrainent à des croisements qui sont des décisions difficiles à prendre, et ensuite nous suivons la route que nous avons choisie. Il ne sert à rien de regarder en arrière car il est rare que nous ayons la possibilité de changer de route à un carrefour que nous avons dépassé depuis longtemps.
Respecter une éthique n’est pas optionnel pour le manager, c’est une nécessité. On ne travaille pas ensemble sur le long terme sans respecter une éthique, car là où il y a des rapports humains, il y a besoin de confiance. Et la confiance ne s’établit que sur le long terme...
Nous sommes entourés de si mauvais managers !! Alors qu’il est simple de donner du sens, ou de trouver du sens à nos activités, tout conspire parfois à faire fleurir l’absurde au sein de nos activités professionnelles : démotivation, messages négatifs, auto-sabotages, brimades, démonstrations d’autorité, règles absurdes, contradictions, retours en arrière, décisions arbitraires et illogiques, individualisme récompensé au détriment du collectif, dénigrement, rétention d’information pour mieux garder le pouvoir, rivalités.
J’étais dans le jardin que tu avais semé,
moi la plus fière de tes créatures,
Quand je tendais la main,
c’étaient des fruits pesants au goût de miel
des fleurs dont la lumière se jouait comme du cristal
et l’ombre des grands arbres comme des aînés dans la droiture.
Moi, l’homme, j’étais épris
de tout ce que tu avais semé.
Mais...
Moi, la plus fière de tes graines,
je me sentais bien plus que jardinier.
L’intelligence consiste avant tout à se poser les bonnes questions, les réponses viendront en leur temps, ce sont les questions pertinentes qui priment.
Pardonner se fait sur le long terme, ça ne nécessite pas d’oublier, ça n’empêche pas de rester prudent, c’est avant tout un travail sur sa propre rancœur à base de rituels réguliers, si possibles quotidiens pour symboliser cette volonté de pardon. J’écris mon désir de pardonner sur mon agenda tous les jours, je me rends à un endroit précis, etc… Et puis un jour, le pardon arrive et je me sens délivré !