Si Samantha ne pouvait rien contre ces pétasses adeptes des arts occultes et de la magie, Syldia leur donnerait, en revanche, autrement plus de fil à retordre.
Une fois encore, dans ce café agréable, les tickets de concert entre mes mains, je réalisai à quel point je l’aimais. Sans concession, sans l’ombre du moindre doute quant à mes sentiments. La gratitude et l’attachement que j’éprouvais pour elle à cet instant me faisaient mesurer combien je l’aimais.
Conséquence des hormones humaines ou pas, cette dichotomie de ma personnalité a de quoi s’avérer préoccupante. Le plus alarmant est l’éventualité que j’entre en conflit avec moi-même. Jillian, ma sœur la plus versée dans le médical, s’enquiert fréquemment de mon état mental. Et je ne pense pas que cette marque d’attention soit très flatteuse ni très rassurante.
Te souviens-tu toi aussi de cette nuit, Emeric? Comment d'un affectueux mouvement de pouce, tu écrasas mes larmes afin de rendre à mes lèvres leur sourire perdu?
"Je fermai les paupières, hésitant à sauter. A ce stade, j'aurais troqué mon empire contre un parachute. Tu parles d'un dernier voeu... Statistiquement, il faut reconnaître que j'avais plus de chance de survivre à cette dégringolade de plusieurs étages plutôt qu'à une balle dans la tête tirée à bout portant. Mais il n'en restait pas moins que lesdites chances de m'en sortir indemne étaient aussi mince que du papier à cigarette. Un chose étrange se produisit alors..."