Car il est bien connu que nous courrons vers ce que nous craignons. Ce temps dont je redoutais depuis l'enfance qu'il ne soit trop court, j'avais pris plaisir à la dilapider, à le gâcher par des occupations superficielles souvent nuisibles : jouer, fumer, boire, déprimer. Pour quelques pépites de temps bien occupé, combien d'heures pouvais-je ainsi jeter à la décharge de l'oubli ?