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EAN : 9782226465276
304 pages
Albin Michel (18/08/2021)
3.46/5   124 notes
Résumé :
Tandis que la nuit tombe, neuf femmes attendent l'arrivée d'un passeur qui doit les mener sur une île au large de la Bretagne. Toutes ont payé le prix pour suivre un programme leur promettant de retrouver leurs vingt ans. Seule l'une d'entre elles, invitée, s'est juré de résister à la tentation. Mais le séjour et le mystère grandissant qui l'entoure, tout autant que le trouble suscité par le docteur Faust, vont lui révéler la difficulté de refuser ce pacte diaboliqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Vieillesse ennemie.

Neuf femmes attendent un passeur. Celui-ci doit les mener sur une île où elles retrouveront leur jeunesse. Néanmoins l'une d'entre elles est venue en tant que journaliste. Saura t-elle résister à la tentation ?

Belle découverte. le synopsis m'intriguait sentant le fantastique affleurer. Je n'ai pas été déçue. Plusieurs femmes veulent retrouver leur jeunesse pour divers motifs (séduction, santé, travail...). Seule Sydney la narratrice reste en dehors. Elle compte profiter des six mois sur l'île pour écrire. Toutefois le mystérieux docteur Faust va tout faire pour qu'elle cède.

Ce roman est une réflexion sur le temps qui passe. Avons-nous fait les bons choix ? Comment accepter que notre vie n'a pas été celle que nous voulions ? J'ai trouvée celle-ci bien menée, la narratrice incarnant l'acceptation de cet état de fait. Lorsque les autres femmes incarnent le déni.

Il y a également une réflexion sur la vieillesse au féminin. Passé un certain âge les femmes deviennent invisibles et n'ont plus de valeur aux yeux des hommes et de la société. Ce terrible constat est également un moteur du récit.

Enfin, le fantastique a également la part belle dans cette narration. L'autrice fait une variation du mythe faustien ainsi que des légendes païennes et celtiques. J'ai beaucoup aimé la relecture de l'autrice. Celle-ci n'hésitant pas à rajouter des touches d'humour.

En bref, une belle surprise. Un agréable roman fantastique.
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J'aime cette première de couverture qui m'évoque le personnage de salammbô, puissante figure féminine de la littérature classique. Mais c'est surtout le thème prometteur de ce roman qui m'a séduit : une revisite moderne et iconoclaste du mythe de Faust.

Quelle déception… Tous les ingrédients étaient pourtant là pour me séduire : une réflexion sur le temps qui passe, les illusions et les avanies de l'existence, la féminité et le désir de création, sur l'immortalité et la damnation même. le récit débute en baie de Douarnenez, où neuf femmes attendent le passeur qui doit les mener sur l'île du docteur Faust avec la promesse de retrouver leurs vingt ans. Toutes ont payé le prix exigé, sauf une qui est ici en tant que journaliste invitée. Et elle compte bien profiter de cette aubaine pour écrire son prochain roman.

J'espérais une ambiance anxiogène, une dimension philosophique forte, mais je n'ai rien trouvé de tout cela. Peut-être attendais-je trop de ce roman qui m'a paru bien plat, tant en termes de style que de réflexion. « Faust en femme, une île avec des sexagénaires en cure de rajeunissement, c'est grotesque » dit l'une des protagonistes de l'histoire. Non, le thème au contraire me paraissait très alléchant, casse-gueule mais engageant. C'est son traitement qui m'a paru complètement burlesque. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas l'irruption du fantastique qui me déplaît, mais le ton trivial avec lequel il est abordé, son manque de crédibilité et la façon dont il est gobé pourtant par la narratrice. Ce qui aurait pu être une réflexion profonde sur l'âge, les désillusions et le sens de la vie devient à mon sens une galerie de portraits stéréotypés et superficiels.

J'avoue qu'il y a sans doute eu une erreur de casting entre ce roman et moi. Mea culpa. C'est un roman écrit par une femme, avec des femmes, pour des femmes (certaines, pas toutes), sur un ton léger mâtiné de misandrie. J'attendais quelque chose de plus universel, de plus profond. Alors si vous plongez dans ce roman, sachez quoi en attendre pour ne pas être déçu.e : de la légèreté et du second degré.
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Je retrouve avec délice la plume de l'auteure que j'adore. ici on embarque sur une île bretonne inconnue où huit femmes sont attendues par le docteur Faust pour 6 mois de traitement rajeunissant.
Chacune d'elles a ses raisons. Une d'entre elle, la narratrice, est invitée et se place en tant qu'auteure et journaliste. Elle va alors comprendre que cette île et ses habitants peu nombreux ne sont pas comme tout le monde.
Sur la frontière du fantastique, j'ai aimé plongée dans la vie de ces femmes et dans les pensées de la journaliste.
Un bon roman dans cette rentrée littéraire foisonnante.
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La nuit est tombée. le passeur attend depuis 292 pages que je monte dans sa barque afin de rejoindre L'île du docteur Faust, au large de la Bretagne. Mais c'est au-delà de mes forces. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans la barque. Je rentre chez moi, laissant le passeur confus et las d'avoir attendu si longtemps pour rien.

L'objectif de cet article est de vous expliquer pourquoi je n'ai pas aimé le dernier roman de Stéphanie Janicot. Néanmoins, les mêmes raisons pour lesquelles je n'ai jamais réussi à rentrer dans le livre peuvent être celles qui vous convaincront de l'acheter et de le lire. Je ne prétends donc pas que le roman soit mauvais. Mais je ne compte pas non plus me dérober en taisant ce qui m'a déplu.

Le roman relate le récit de huit femmes qui se rendent sur une île du large de la Bretagne afin d'y suivre un programme leur ayant promis de retrouver leurs vingt ans. Seule la narratrice, une romancière invitée pour accompagner les autres patientes, décide de résister à la tentation du pacte faustien.

Le roman s'articule autour du récit de la vie des différentes patientes ayant accepté de suivre le programme, et de conversations entre la narratrice et les différents personnages du roman : les autres patientes, le docteur Faust, son assistante, et le personnel de l'île.

UN STYLE ÉPURÉ ET MODERNISTE

La forme d'écriture choisie par l'auteure m'a déplu et a été un obstacle tout au long des trois centaines de pages pour que je rentre pleinement dans le récit. L'usage des dialogues est abusif. Il y en a beaucoup trop. En dehors des dialogues, le livre est écrit à la première personne, du point de vue de la narratrice. C'est une écriture qui se rapproche beaucoup trop du langage parlé, parfois excessivement familier et nous offrant des expressions désagréables à la lecture. J'ai par exemple retenu à la page 20 : "Je pouvais imaginer Notre-Dame des Naufragés nous narguer depuis la pointe du Raz" ou encore, page 29, "nous étions trop peu intimes pour partager des plats sucrés. Nous nous donnions bonne contenance".

Paradoxalement, l'importance des dialogues et du langage parlé dans le roman ne rendent pas les dialogues plus réalistes. On a parfois du mal à y croire, à les imaginer crédibles dans une conversation. Trop d'informations données dans une réplique. Trop peu de décalage entre le ton de la narration et celui du dialogue.

C'est un aspect du roman qui m'a profondément gêné. J'ai besoin de moments de pause, de moments où le narrateur semble prendre son envol afin de laisser de la distance vis à vis de l'action et de ses personnages, de moments où il en profite pour décrire le cadre, le contexte, la psychologie de ses personnages. Cela favorise l'immersion du lecteur. C'est la différence que je fais entre un roman et un script ou un scénario.

Roman rime avec temps. Malheureusement, de moins en moins de romanciers profitent de ce temps lent et favorisent la vitesse et l'efficacité du récit. Cela n'a pas que des défauts, néanmoins. le livre de Stéphanie Janicot se lit de manière très facile, fluide. La lecture n'est globalement pas désagréable, et l'on suit de manière très claire l'évolution du récit.

UNE RÉINTERPRÉTATION AMBITIEUSE DU MYTHE DE FAUST

Le mythe de Faust remonte au XVIème siècle et raconte l'histoire d'un savant qui, déçu par sa discipline, conclue un pacte avec le diable qui lui offre, en échange de son âme, la possibilité de bénéficier d'une seconde vie, tournée vers les plaisirs sensibles. Rendu célèbre par Goethe, ce conte a été réinterprété à de très nombreuses reprises dans la littérature (Balzac, Valéry, Giono...), le cinéma (Méliès, René Char), ou la musique (Wagner, Berlioz, Schumann). le roman de Stéphanie Janicot reprend ce mythe, et d'autres légendes celtes (en dehors du cadre breton, on ne comprendra jamais l'apport des légendes celtes dans ce que veut raconter le roman), au service d'interrogations sur le temps, l'amour, la création, la jeunesse éternelle, la toute puissance, l'illusion, la féminité et la force du désir (toutes ces promesses sont écrites dans la quatrième de couverture).

La particularité de ce roman est de choisir un personnage central qui refuse de pactiser avec le diable, qui refuse le programme promettant de retrouver sa jeunesse. L'objet du livre sera d'essayer, à travers les autres femmes qui, elles, ont accepté, de la faire céder à la tentation, en lui montrant toutes les vies qu'elle aurait pu avoir. C'est un roman sur la vie qui aurait pu être la sienne. L'idée est originale, mais cela ne fonctionne pas.

Là où le bât blesse, c'est qu'il y a beaucoup trop de personnages, et que l'auteure ne prend pas suffisamment le temps de montrer au lecteur le lien entre la vie d'une des femmes et le profil de la narratrice. D'ailleurs, il y a des personnages qui n'ont vraiment aucun intérêt pour le récit, et l'on se demande si leur présence est vraiment utile.

Le temps. Voilà un autre sujet essentiel du roman. Dès la page 78, la narratrice annonce la couleur : "Maîtriser le temps, accomplir nos rêves les plus sacrés, l'amour, la création, la gloire, avoir accès à l'Autre monde, tous nos grands fantasmes étaient réunis dans cette aventure". Qu'en ressort-il ? Pas grand chose, hélas ! Tous ces thèmes sont trop brièvement abordés, noyés dans une cascade de dialogues sans fin, et même la conclusion pas inintéressante de l'intrigue ne parvient pas à compenser la déception qui fut mienne au vu des ambitions affichées par le roman.

C'est un livre qui semble vouloir se rapprocher d'un conte philosophique mais qui ne parvient pas à l'être. Peut-être est-ce ce décalage entre ce que j'espérais et ce que je découvris qui me déçoit ainsi. Les réflexions de certains personnages sont parfois creuses, et empêchent le lecteur de suivre les interrogations proposées : "Admettez-le, Sydney, le plaisir que nous avons éprouvé, n'est-ce pas la seule chose qui nous appartienne pour toujours ?" (p. 130), "Pour moi, la différence ne se joue pas entre un et cinq enfants mais plutôt entre zéro et un. Entre devenir mère ou pas". Une exception cependant, page 136, lorsque la narratrice se défend d'être toujours insatisfaite, en prétendant que sans insatisfaction, l'humanité n'aurait jamais progressé. Un chapitre très intéressant, malheureusement trop rare.

En conclusion, L'île du docteur Faust n'est pas un mauvais roman. L'écriture est fluide, trop pour moi, mais le livre se lit facilement et on ne s'y ennuie pas. Les thématiques abordées sont intéressantes, mais je suis ressorti frustré car les conversations sont restées à la surface des problèmes posés. le livre ne prend pas le temps d'aller en profondeur de thèmes aussi complexes. Pour cela, il aurait fallu un roman plus long, des personnages moins nombreux, et une écriture plus psychologique, moins moderniste. Il n'en demeure pas moins que le livre est cohérent, que sa conclusion, surprenante, vaut la peine de lire le livre en entier, et que Stéphanie Janicot a eu l'immense courage de s'attaquer au mythe de Faust. On ne peut que respecter un effort aussi louable !

Pour aller plus loin avec le mythe de Faust

Dans le sculpteur, Scott McCloud manie très bien le conte de Faust à l'époque moderne, de manière subtile et très profonde à la fois, par l'entremise d'un artiste qui, pactisant avec le diable, parvient à sculpter tout ce qu'il veut. le propos est très bien utilisé. L'intrigue est excellente. Et le mythe faustien est abordé en profondeur, et interroge sur l'ubris de la toute-puissance et du prix à payer. Un excellent roman graphique que je vous recommande !
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Je découvre l'auteure avec ce livre de la rentrée littéraire d'Albin Michel et je dois dire que j'ai eu envie d'en savoir plus sur elle, tant l'univers entre mythe et réalité dans lequel elle nous entraine m'a interpellé.

L'histoire est celle de 8 femmes partant sur une île mystérieuse au large de la Bretagne pour suivre une cure de 6 mois leur permettant de retrouver leur jeunesse perdue. Sur cette île, elle seront prises en charge par le Docteur Faust et son équipe. Toutes ont payé le prix fort à l'exception de notre narratrice, seule invitée qui en tant que journaliste, est chargée d'observer et d'écrire un article sur cette cure miracle.

Je dois bien dire que c'est assez bien amené, ainsi l'histoire flirtant avec des mythes comme celui de Faust, de Narcisse... nous guide tout naturellement vers une réflexion sur le temps qui passe, sur les traces qu'il laisse sur nos corps et nos esprits et sur la quête de jeunesse éternelle qu'entreprennent certaines (et certains d'ailleurs!). J'ai été assez sensible aux histoires de ces femmes, toutes très différentes et je pense d'ailleurs que cette hétérogénéité dans les profils vous permettra de vous retrouver un peu dans l'une ou l'autre surtout si comme moi, vous avez atteint l'âge ou les signes de l'âge commencent à se faire sentir ^^ Aussi j'avoue m'être demandée si ce livre pourrait toucher un public plus jeune...

Et vous, si vous pouviez, en échange de votre âme, récupérer vos 20 ans et ainsi la possibilité de vivre une seconde vie, que feriez-vous? ;)
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critiques presse (4)
Lexpress
11 octobre 2021
Réflexion sur l'écriture et le temps qui passe, variations sur le diktat des apparences, cette fiction troublante aux accents singuliers sonne juste et fort.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaCroix
27 septembre 2021
Revisitant avec délicatesse le mythe de Faust et d’autres légendes littéraires, Stéphanie Janicot ausculte le fantasme de l’éternelle jeunesse et les modulations du temps.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Psychologies
13 septembre 2021
Un roman diablement malin.
Lire la critique sur le site : Psychologies
LaLibreBelgique
24 août 2021
Stéphanie Janicot s’interroge sur les morsures du temps dans un roman féministe et philosophique.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
[...]Les femmes, les gardiennes de la terre. Les hommes, eux, s’étaient approprié le monde, on voyait ce qu’ils en avaient fait, un vaste dépotoir surpeuplé de gamins fabriqués à leur gloire. En désespoir de cause, ils nous ont appelées à la rescousse, pas tant pour nous confier le pouvoir, surtout pas, mais pour tenter de colmater les brèches. Et nous, gentiment tombions dans le panneau. Mangeons bio, vegan, protégeons la nature, comme si nos petites mains et petits estomacs pouvaient changer quoi que ce soit à l’appétit féroce des mastodontes de la prédation.
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Tout en possédant ce que j’avais souhaité, je désirais ardemment la liberté. Pourquoi ? Qu’en sais-je ? Je ne dois pas exclure mon fort instinct d’autodestruction. N’avez-vous pas remarqué, vous qui connaissez si bien l’humanité, à quel point l’humain s’acharne souvent à agir contre ses intérêts ? Le diable est bien peu de chose en comparaison.
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- [...] Tu crois que le cerveau est lié au malheur ? C'est tout le contraire. Penser te libère. Je ne dis pas penser à quelque chose. Je dis penser tout court, sans rien derrière. Si tu penses au monde tel qu'il est, tu as peur, si tu penses à la mort inéluctable, tu es triste, si tu penses à ce qui t'attend ou qui ne t'attend pas, tu es inquiète. Mais si tu penses avec le monde créateur, avec le ciel et la terre, avec le vent et le soleil, avec la vie qui t'es offerte, tu t'apaises.
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Je connaissais le pacte faustien : il ne s’agissait pas d’échapper à la mort, ni même d’allonger la vie, seulement de retrouver vingt-quatre année de pleine jeunesse du corps et de l’esprit au terme desquelles l’âme tomberait dans l’escarcelle du diable. Page 91
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Car il est bien connu que nous courrons vers ce que nous craignons. Ce temps dont je redoutais depuis l'enfance qu'il ne soit trop court, j'avais pris plaisir à la dilapider, à le gâcher par des occupations superficielles souvent nuisibles : jouer, fumer, boire, déprimer. Pour quelques pépites de temps bien occupé, combien d'heures pouvais-je ainsi jeter à la décharge de l'oubli ?
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Vidéo de Stéphanie Janicot
Avec François Busnel, Pierre Furlan, Stéphanie Janicot & Françoise Nyssen Lecture par Pierre Baux
Russell Banks (1940–2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, était assurément l'un des écrivains majeurs de sa génération et l'un des plus engagés. Il n'a eu de cesse pendant plus de quarante ans de mettre en scène des personnages issus de l'Amérique profonde, confrontés à l'adversité de la vie. Son oeuvre, composée d'une vingtaine de textes de fiction et de non-fiction, a obtenu de nombreuses distinctions internationales. Deux de ses oeuvres ont été adaptées au cinéma : de beaux lendemains (réalisé par Atom Egoyan) et Affliction (réalisé par Paul Schrader). Russell Banks fut également président du Parlement international des écrivains chargé de défendre les écrivains victimes de persécution. Pour l'évoquer ce soir : des témoignages, souvenirs, analyses, extraits de documentaires et moments de lectures.
À lire – Russell Banks, Oh, Canada, éd. Actes Sud, 2022. le reste de son oeuvre est publié aux éditions Actes Sud.
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