AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stéphanie des Horts (165)
La panthère

C'est dans les années folles, le destin d'une femme. Elle travaille dans une grande maison de bijoutier. L'histoire de la bijouterie Cartier.



Le roman est intéressant, on découvre une époque, avec une femme au sacré caractère.
Commenter  J’apprécie          10
La panthère

Partie de Molenbeek, pour arriver à Paris, chez le "roi des joailliers" ou encore le "joaillier des rois", tel fut le destin de Jeanne Toussaint, en ce début de 20ème siècle. J'ai découvert et aimé lire cette biographie romancée de Jeanne Toussaint, qui deviendra l'égérie de Cartier, joaillière, directrice artistique de la maison Cartier, créatrice du bijou emblématique de la maison, la panthère.

J'ai aimé me plonger dans ce monde des années folles jusqu'à la période après-guerre, et découvrir ce riche patrimoine de la maison Cartier. On nous décrit les mœurs de la grande bourgeoisie française, et le pouvoir de la famille, des grandes familles sur le destin des individus. L'Histoire, les guerres, la grande dépression, la condition de la femme, sujets partiellement abordés, dans le but de situer le roman, dans son époque. Les créations de cette maison sont époustouflante. Un livre qui nous transporte dans un univers du luxe d'il y a 100 ans.
Commenter  J’apprécie          80
La panthère

La panthère (2010) est le deuxième livre que je lis à Stéphanie des Horts, après Pamela et cette fois c’est la biographie romancée de Jeanne Toussaint, une personne que je ne connaissais pas jusqu’à la lecture de cet ouvrage. Voici un destin exceptionnel travaillé pas à pas par une femme assez exceptionnelle de par son talent inné et qui a su faire de sa vie une réussite même si le parcours est constellé de choses douloureuses.



Jeanne Toussaint est né à Bruxelles en 1887 au sein d’une famille modeste; sa mère était une dentellière reconnue qui n’a pas su la protéger. Jeanne Toussaint a fui le domicile parental alors qu’elle était mineure pour échapper à son beau-père qui abusait d’elle. Elle s’est installé à Paris grâce aux largesses d’un amant riche et titré dont la famille l’a obligé à rompre. Par la suite Jeanne Toussaint a fréquenté le monde des demi-mondaines où elle a connu un certain succès dans le Paris de la Belle Époque. Elle a croisé un jour Louis Cartier lequel très vite a reconnu en elle des dons innés pour la bijouterie avec un sens très poussé du bon goût. Au fil des ans il va lui confier la direction de la boutique prestigieuse de la Place Vendôme et Jeanne Toussaint deviendra l’alma mater de ce temple du luxe en devenant créatrice de bijoux et directrice de la Maison. Louis Cartier la surnommait « la panthère » en raison de ses allures félines et racées. Après beaucoup de recherches pour l’équipe de Cartier, elle a su donner naissance à ce qui fut l’icône de la maison Cartier : la panthère constellée de diamants et reproduite en broches, bagues, boucles d’oreilles, bracelets. Un succès total auprès d’une riche clientèle cosmopolite.



Au plan de sa vie privée ce fut très émouvant car elle va épouser à 68 ans son ancien amant, Pierre Hély d’Oissel, ancien patron de Saint Gobin, devenant ainsi baronne. Malheureusement ce couple merveilleux ne va pas durer longtemps, lui sera fauché par un infarctus du myocarde.



Ce livre se lit facilement et recréée avec moult détails le Paris de la Belle Époque puis des Années Folles, donnant vie au monde des demi-mondaines qui rivalisaient d’élégance en même temps qu’elles étaient littéralement couvertes de bijoux par leurs amants. On retrouve beaucoup de personnages célèbres et notamment Coco Chanel, une vraie amie de Jeanne Toussaint et qui parait très désinvolte voire un peu canaille dans ce livre.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          30
La panthère

Quelle belle découverte que la vie de Jeanne Toussaint sous la plume de Stéphanie des Horts. Une promenade dans le XXe siècle où l'on voit défiler les "figures". Simplement écrit, riche en anecdotes, ce livre raconte les vies derrière les bijoux. Intéressant.
Commenter  J’apprécie          20
La splendeur des Charteris

L'histoire tourne autour d'une grande demeure, dans laquelle gravite un père, sa nouvelle femme et ces cinq enfants. L'histoire est totalement décalée : concrètement, on suit le narrateur qui découvre la vie de famille des Charteris mais l'originalité ici, c'est que chaque personnage apparaît comme totalement déjanté, et c'est ce qui fait tout le charme du livre.
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          20
La splendeur des Charteris

Stéphanie des Horts, toujours aussi déjantée ! Un texte complètement politiquement incorrect, et on aime ça. Inceste, sexe, meurtre, décadence... sont maniés avec brio. Ça change !
Commenter  J’apprécie          10
La splendeur des Charteris

Sur la quatrième de couverture, on écrit que l’auteur remet au goût du jour un humour noir très british : A mon sens, c’est raté sur toute la ligne même si parfois, on se laisse aller à sourire…
Commenter  J’apprécie          20
La splendeur des Charteris

Décalé, drôle, loufoque...

Une famille aristocratique qui ne prend pas du tout au sérieux ! Un portrait de cette famille atypique : les jeunes filles ne sont pas prudes, le garçon fait du charme à tout le monde, le lord est un coureur de jupons, et ils admirent tous l'Allemagne nazie en 1936 !

A ne pas prendre au sérieux !

C'est drôle, un humour bien évidemment caustique !
Lien : http://letempsdelire.over-bl..
Commenter  J’apprécie          20
La splendeur des Charteris

Nicolas Colville Lyon part rejoindre son ami Boy Charteris en Angleterre. Il y vit dans l'insouciance, dans les moeurs légères et bizarres du clan Charteris. Chacun a son secret. La perversité, la cruauté y sévissent chaque jour pour le plus grand plaisir des individus. Dodo fils de Charteris père est assassiné. Même l'inspecteur chinois M. LI perd son flair devant tous ces coupables. Nicolas dit Nick, amoureux fou de Boy mais ne voulant pas le reconnaître ira jusqu'à épouser Vita afin de cacher un plus lourd secret. La fascination pour Hithler plane sur toute cette famille. Une histoire contée avec panache, cruauté sur cette société puérile et insouciante dans un contexte de future guerre.
Commenter  J’apprécie          50
La splendeur des Charteris

Commenter  J’apprécie          00
Le bal du siècle

Mon cœur d’éternelle midinette a vibré au fil de cette histoire aussi dépaysante que romanesque. Tout y est, tout ce que j’aime en tout cas !



Nina, une jeune et belle aristocrate anglo-indienne qui aime semer la zizanie autour d’elle. Et quoi de plus efficace que de tomber amoureuse du meilleur ami de son père, officier de la marine britannique, pour instiguer le trouble ?



L’heureux élu se nomme Jack O’Hara. C’est un aventurier qui aime éperdument la mère de Nina, une indienne à la beauté piquante.

Cet imbroglio amoureux se déroule en 1947, en pleine partition de l’Inde.



Quatre ans plus tard, Stéphanie des Horts nous invite à un bal costumé :

« Avec des gentilshommes désaxés et des princesses de pacotille qui se prennent pour des « héroïnes hollywoodiennes ".



Direction Venise. Le palazzo Labia, en haut du Grand Canal. Là où, en septembre 1951, Charles de Beistegui reçoit plus de 1.500 invités venus de New York, Paris, Londres et Rio. Des acteurs, des mécènes, des couturiers, des photographes, des milliardaires, des écrivains. L'aristocrate cosmopolite aux cheveux blancs et aux yeux bleu acier traque l'esprit des Lumières, offre caviar et champagne.



On se prend à rêver aux décors de la Sérénissime.

On se prend à rêver à une danse dans les bras d’un bel inconnu.



Sauf que Stéphanie des Horts nous offre une histoire beaucoup plus sombre.



Avec un grand souci des détails l’auteure nous emmène dans une aventure haletante où la petite histoire rejoint la grande.



Une belle lecture.







Commenter  J’apprécie          130
Le bal du siècle

Nina a quinze ans à Lahore, en 1947. Peut-être parce qu’elle est différente, fruit d’un mariage d’amour entre un capitaine anglais et une Indienne, peut-être simplement parce qu’elle s’ennuie comme on peut s’ennuyer à quinze ans, seule et surveillée, Nina sème la zizanie. Tel un petit diable trop gâté, Nina Stanley jette son dévolu sur le meilleur ami de son père - on sent un complexe d’Electre mal résolu ; Nina jalousant démesurément sa mère, laquelle plaît autant à son mari qu’au mystérieux Jack O’Hara…
Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
Commenter  J’apprécie          00
Le bal du siècle

Nina Stanley n'a d'yeux que pour l'ami de son père ; mais ce dernier est follement amoureux de la mère de Nina. Dans une Inde britannique, ce trio va vivre des moments tragiques. Mais quatre ans plus tard, cet ami va donner rendez-vous à Nina à Venise, pour une soirée qu'on appellera le Bal du Siècle.

Cette histoire va nous plonger dans cette troublante tranche de vie, où l'Angleterre laisse l'Inde prendre son indépendance, avec toutes ces guerres entre communautés religieuses, et dans ce Venise dès années 50 avec ces bals costumés où se mêlent les grands de ce monde.

Un seul bémol pour ma part : ces dialogues dans le vide à Venise, sans savoir qui parle !
Commenter  J’apprécie          10
Le bal du siècle

Au travers de faits réels (indépendance, puis, partition de l'Inde en 1947, puis, le fameux Bal du siècle, à Venise, en 1951), Stéphanie Des Horts imagine une histoire d'amour poignante, émouvante, mais, qui se révélera tragique, voire funeste lors de son dénouement.



Tout au long récit se dégage une atmosphère sombre, inquiétante. On comprend rapidement que les divers protagonistes auront un destin cruel, tout en étant malheureux, et, en assistant – sans pouvoir ne rien faire – au déchirement d'un pays (L'inde) qu'ils ont fini par considérer comme le leur.



C'est l'occasion également pour le lecteur, lors du bal du siècle, d'assister à l'arrivée à Venise, d'innombrables célébrités (tel Paul Morand, Dali, Orson Welles, etc), puis, au déroulement du ledit bal avec pour personnage principal, un petit monde factice, et, hypocrite.



Il s'agit d'un roman, agréable, sympathique à découvrir, et, qui se lit très facilement, même si parfois les « situations » sont quelque peu dur pour les divers protagonistes évoluant au fil des pages. C'est aussi l'occasion de découvrir un événement peu connu du grand public c'est-à-dire le bal du siècle, qui fut considéré, durant l'année 1951 comme l'événement mondain du XXeme siècle.



(Pour la petite histoire, celui-ci fut organisé, par Charles de Beistegui, le 3 septembre 1951, au Palais Labia).



En ce qui me concerne, ce fut une belle découverte ainsi qu'un bon moment de lecture.



Commenter  J’apprécie          50
Le diable de Radcliffe Hall

Dans ce livre, on retrouve le style de l'auteure, ce style si particulier dans lequel elle excelle, il faut bien le dire. En effet, son écriture est très fluide, originale, mais ce qui surpasse tout, c'est l'humour décapant et totalement décalé de l'auteure qui est présent du début à la fin du roman. Je peux comprendre que cet humour ne plaise pas forcément, mais il est impératif de le prendre au second degré.
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          20
Le diable de Radcliffe Hall

« Le diable de Radcliffe Hall » est un roman choquant et incroyablement cynique, mais en définitive vraiment délectable jusqu'à ces toutes dernières lignes. Si vous aimez les romans hors normes, complétement irrévérencieux, jetez-vous sur le dernier roman de Stéphanie des Horts.



...la suite sur mon blog !


Lien : https://avideslectures.wordp..
Commenter  J’apprécie          30
Le diable de Radcliffe Hall

Un livre atypique avec des personnages, pour la plupart, extrêmement antipathiques.



C’est certes décalé et pour le moins original (bien que l’on retombe en fait sur un thème très classique, je vous laisse découvrir lequel) mais j’ai vraiment du mal à adhérer du fait de longueurs et d’un style auquel je n’ai pas accroché.



Tout sauf inoubliable donc…
Commenter  J’apprécie          00
Le diable de Radcliffe Hall

Maisie Kane jeune héritière américaine arrive en Angleterre. Son but épouser un homme pour son titre. Elle est très riche, mais sans titre. Elle rencontre la famille Radcliffe. Ils se moquent d'elle parce qu'elle est grosse et commune, mais lorsqu'ils découvrent sa richesse, ils en profitent. Elle va les suivre dans toutes leurs perversités, tout en sachant qu'ils ne la respectent pas. Les Radcliffe veulent l'argent, elle un titre.

Un livre cruel, pervers, cynique sur cette société de nantis qui se croit tout permis.
Commenter  J’apprécie          60
Le diable de Radcliffe Hall

L'histoire : Une jeune femme américaine qui a hérité d'une fortune considérable débarque en Angleterre pour entrer dans le monde et se trouver un mari. Elle rencontre un couple prêt à l'aider et l'introduire dans la société anglaise. Tout cela semble bien traditionnel jusque-là mais ce couple semble assez cruel avec elle. Cette jeune femme innocente réussira-t-elle à se défaire des griffes des Radcliffe quand ils l'auront emmené dans le manoir familial ?

J'ai aimé le premier roman, donc logiquement j'ai adoré le deuxième car on y retrouve les mêmes ingrédients. L'histoire n'est absolument pas aussi lisse que j'ai pu la décrire. Et âmes sensibles s'abstenir ! C'est complètement déjanté. L'auteur ne nous décrit pas la société anglaise du XXe siècle qui nous est décrite dans les romans et ce n'est absolument pas l'aristocratie qu'on imagine très conventionnelle et coincée. Ici à bas les convenances, les on-dit et même les apparences !

En effet, la famille Radcliffe est aussi déjantée que l'a pu être Les Charteris. C'est amusant car tous les personnages de la famille sans exception se moquent des conventions sociales et cherchent à se faire plaisir, cela semble le seul objectif. C'est amusant de les voir manoeuvrer la jeune Maisie, inoocente, naïve, qui ne comprend pas tout ce qui lui arrive et subit la volonté des Radcliffe. Tout cela dans une ambiance sexe, fête et décadence ! C'est drôle et on quand on lit, on se dit qu'il ne faut pas avoir froid aux yeux. Comme dans le premier roman, il ne faut absolument pas prendre cela au premier degré car sinon, on risque de fermer le livre avant la fin.

En effet, si ce sont les mêmes ingrédients que le premier roman, qu'apporte celui-ci ? C'est la question que je me suis posée en cours de lecture, quand l'histoire est bien posée, on commence à se demander où l'auteur veut en venir, on se dit que si c'est ainsi tout le long du roman, on risque d'arrêter ou d'être déçu. On tient encore quelques pages et là surprise, tout bascule ! Peu à peu se dessine un nouveau personnage dans le roman qui fait que la situation se renverse. Alors de nouveau c'est toujours dans l'excès et franchement c'est tellement terrible et tellement froid que le lecteur n'est toujours pas angoissé mais cela fait même sourire. Et les sentiments qu'on avait pour certains personnages s'inversent. On se dit incroyable !

En somme, le roman est vraiment bien construit, je l'ai dévoré en une journée. C'est très drôle, décalé, un roman à ne pas prendre au sérieux, pour se détendre et rire devant tant de folies et de fôlatreries.


Lien : http://letempsdelire.over-bl..
Commenter  J’apprécie          30
Le diable de Radcliffe Hall

Maisy Kane est une américaine très riche (enfant, elle disait que son prénom était « l’Héritière » et que New York appartenait à son Papa… et à 20 ans, elle est persuadée que New York lui appartient !) qui part à Londres se trouver un mari de la haute société et faire enfin partie de l’aristocratie. Elle est niaise, un peu ronde, et très sûre de sa valeur. Sa rencontre fortuite avec la famille Radcliffe, aristocrates désargentés et amoraux va changer le cours de leur vie : c’est l’occasion pour elle d’être « lancée » et trouver un aristocrate à épouser, et pour eux, de disposer de quoi rénover leur manoir, le Radcliffe Hall, dont une légende locale dit qu’un diable, sous forme de petite fille (ou de jeune femme, ou…) rôde…



J’ai trouvé ce livre finalement assez drôle, après avoir eu du mal à le commencer. L’auteure alterne des chapitres se passant à Londres, juste avant (et après) le couronnement de la reine Elisabeth, et l’enfance New Yorkaise de Maisie. Au tout départ, je me suis prise un peu de pitié pour cette jeune oie blanche happée dans le monde sadique, brutal, malsain et sans pitié de ces Radcliffe ; ça parle, de façon soft, drôle et décalée, de drogue, de gifles, de rapports sexuels plus ou moins consentants…

Et puis finalement, les choses se mettent à leur place et on comprend voire devine ce qui se trame derrière le regard clair de la jeune femme… je ne vais pas raconter la fin du livre, mais sa préface aurait pu être : « la vengeance est un plat qui se mange froid, après un passage au congélateur ».
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stéphanie des Horts (629)Voir plus

Quiz Voir plus

les conteurs d'effroi vous mettent au défi

Comment s'appelle la mère de Roanne ?

Kira
Kora
Sora

5 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Là où règnent les baleines de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}