Stéphanie des Horts

Cette biographie revient sur le parcours et le destin tragique du petit prince de l’Amérique et d’une famille la plus puissante des Etats-Unis. John Kennedy Jr était très jeune lorsque son père a été assassiné. Il a très peu de souvenirs mais des réminiscences et surtout un manque du père très présent. Pourtant, sa mère, Jackie a tout fait pour le protéger, lui et sa soeur. Un trio très soudé, qui s’aimait profondément. Mais cela n’a pas empêché John de n’en faire qu’à sa tête, de vivre sa vie, comme il l’entendait. Tous le promettaient à un bel avenir, reprendre le flambeau politique et devenir Président des Etats-Unis. Jackie ne l’a jamais coupé de la famille Kennedy.



John Kennedy Jr a noué des amitiés durables qui ne se sont pas démenties. Il n’a jamais joué de son statut de fils de, il n’a jamais utilisé son nom. Tout parlait pour lui et son nom lui a ouvert pas mal de portes. Très beau garçon, charismatique, beau parleur, toutes les femmes étaient à ses pieds. En a-t-il profité ? Il a eu quelques liaisons, plus ou moins durables, mais qui n’étaient pas du goût de la famille et de sa mère. Mais ils ont laissé faire, rappelant très souvent qu’il devrait vraiment se prononcer un jour ou l’autre et le plus tôt serait le mieux.



Etudes de droit pas couronnées de succès, au premier coup, un journal, George, qui a connu les sommets avant de péricliter et d’une mauvaise entente qui s’est installée au fur et à mesure pour les deux fondateurs et la présence de celle qui est devenue la femme de John, Carolyn Bessette.



Pour elle, la blonde éthérée, la vie a été très belle pendant un long moment. Elle a réussi professionnellement et s’est joué des hommes, qu’elle connaissait du bout des doigts. Absence du père pour elle aussi à qui elle en a voulu tout le long de sa vie. Pour Carolyn, cela a été la mode, les fêtes et les amants, jusqu’à ce que son chemin croise celui de John Kennedy, qui a tout fait pour devenir son homme.



Mais la presse est toujours à l’affut et cherche à avoir les meilleurs scoops sur le couple, toutes les photos à publier. Car Carolyn et John font gagner de l’argent. De tempérament volcanique, Carolyn ne se laisse pas faire. Mais avec la presse, cela sera la descente aux enfers pour elle. Elle vivra cloîtrée, refusera de sortir, se droguera, boira et son couple avec John va cruellement en pâtir. L’aime-t-elle vraiment ? Malgré les grosses disputes, les séparations, John est toujours fou amoureux de sa femme et il espère que ce voyage dans le fief des Kennedy, pour un mariage, permettra à son couple de rebondir. Mais il faut convaincre Carolyn, surtout que John sort d’un accident, qu’il marche avec une béquille et que sa cheville le fait souffrir. Il doit également lui annoncer la nouvelle de son avenir.



Si quelques Kennedy sont morts dans un accident d’avion, cela ne fait pas peur à John Kennedy Jr. Il se sent libre quand il vole. Et il n’a tenu aucune promesse faite à sa mère.



Une biographie qui se lit comme un roman car toutes les personnes vont échanger. On connait le pouvoir de la presse, que ce soit en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Les personnalités ne sont pas forcément protégées, notamment par les lois. Quand quelqu’un ne veut pas donner, la presse est avide de tirer tout ce qu’elle peut et est à l’affut du moindre scandale. On peut comprendre cette hantise de Carolyn à ce sujet. Aimait-elle vraiment son mari ? On peut se poser en lisant ce livre ? Personnellement, je trouve qu’elle n’a pas le beau rôle. Elle était sûrement comme elle est décrite. Cette biographie revient sur ce drame avec la mort de trois personnes, en donnant toutes les explications nécessaires. C’est très intéressant à lire.
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Deux personnalités qui attirent les regards, profondément blessés par le manque d'un père et à la recherche d'une paix qu'ils peineront à trouver. Tous les deux sont très beaux, mais aussi avec une personnalité différente : si les deux enchaînent les relations amoureuses, John tente de trouver sa place malgré les attentes de son entourage, du public vis-à-vis de l'héritage de son père. Tout le monde fait déjà de lui le prochain président des États-Unis, quand il cherche sa voie tout en tentant de combler les attentes maternelles de celle qui marquera son temps, Jackie Kennedy. Quant à Carolyn, elle est belle et en joue. Elle trouve sa place dans l'univers de la mode et notamment avec Calvin Klein.

La relation entre ces deux personnalités est passionnée, mais aussi toxique par bien des aspects. Carolyn peinant d'après l'autrice à vraiment s'engager et ce pauvre John peinant à s'imposer dans ce couple. Leur fin est tragique, ajoutant un peu plus de glamour à leur légende et à celle évidemment des Kennedy.



Le livre est sympathique à lire, une biographie un peu romancée qui permet de ne pas avoir la "lourdeur" de ce type de roman. Personnellement, si j'ai aimé certaines anecdotes, j'ai l'habitude de lire des biographies alors ce côté "fiction" que l'on retrouve dans des dialogues m'a parfois un peu lassé. Mais c'est très facile à lire et intéressant pour découvrir ces deux personnalités glamour qui auront su marquer leur temps !

Tout petit, John Kennedy a été sous le feu des projecteurs. Élevé ainsi, il s’en est accommodé, recherchant l’ivresse dans les sports à haut risque. Il semblait vouloir contrer la malédiction de la dynastie. Il était affable, mystérieux et les femmes du monde entier fantasmaient sur lui. Carolyn Bessette, elle, ne supportait pas l’omniprésence des photographes. Avant leur rencontre, John a multiplié les conquêtes : Christina Haag, Madonna, Daryl Hannah, Julia Roberts, etc. Les hommes qui l’avaient connue n’oubliaient pas Carolyn.



L’image de John faisait vendre des journaux, aussi, il était traqué. Pourtant, le couple est parvenu à se marier en secret, sur une île déserte, avec seulement quarante invités. Hélas, à leur retour, les paparazzi les ont pourchassés. Ils semblaient avoir pris en grippe Carolyn, en raison de son refus de se faire voler son image et sa vie privée. Ils s’en amusaient et ne lui laissaient aucun répit. Ils estimaient qu’en épousant un Kennedy, elle savait ce qui l’attendait. Même si je n’ai pas trouvé cette jeune femme attachante, j’ai entendu son désarroi au sujet de la confiscation de son intimité. Elle s’est réfugiée dans l’alcool, la drogue, les faux-amis, les soirées et a été infidèle. Si John parvenait à gérer sa vie publique, il était de plus en plus désemparé au sujet de sa vie conjugale. Son nom et la célébrité qui y était liée devenaient un poids. Fou amoureux, il désirait sauver son couple. Il a demandé à Carolyn de l’accompagner au mariage de sa cousine. Elle a fini par se laisser convaincre. Dans la dernière partie du livre, Stéphanie de Horts déroule la chronologie des faits qui ont mené au drame. Chaque élément pris séparément présageait de l’issue funeste ; leur enchaînement a concrétisé la malédiction Kennedy. C’était le 16 juillet 1999.



De ce couple mythique, je ne connaissais rien, hormis quelques photos aperçues (certainement sur des kiosques de journaux) et la légende entourant le nom des Kennedy. Si j’ai voulu lire Carolyn et John, c’est en raison de son auteure, car j’avais adoré son précédent livre : Cynthia. J’avais la sensation qu’elle pouvait m’intéresser à n’importe quel sujet. Ce sentiment a été confirmé par cette lecture. J’ai été captivée par l’immersion dans les joies et souffrances de ces personnalités fascinantes. C’est une biographie romancée, aussi, j’ai été happée par le souffle romanesque et dynamique du récit, emportée par le tourbillon d’un destin inaccessible pour moi. J’ai ressenti les joies et les peines que la célébrité entraîne, j’ai entrevu ce que ne montrent pas les photos, j’ai été passionnée par l’histoire de cet homme et cette femme qui s’aimaient, mais que les flashs des photographes séparaient. J’ai découvert tant de faits que j’ignorais que je me suis posée cette question : où étais-je pendant les années 1990 ? J’ai adoré ce roman.


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Le 16 juillet 1999, John Fitzgerald Kennedy Jr. et sa femme Carolyn Bessette trouvent la mort au large de Martha's Vineyard dans le crash de leur avion, piloté par John lui même, en emportant Lauren, la soeur de Carolyn dans les eaux turquoise. La carcasse de l'avion et les corps ne sont retrouvés que quatre jours plus tard.. John John n'avait que 38ans et toute la vie devant lui..



Il aurait du suivre un parcours tout tracé depuis la naissance : la politique, mais il choisit l'université et le théâtre. John John est un vrai tombeur, élu l'homme le plus sexy de la planète, il enchaîne les conquêtes. Jeune, fougueux et n'écoute pas les conseils de sa mère Jackie. Christina Haag, Madonna, Julia Roberts, Jessica Parker, Cindy Crawford, il lui faut toutes, jusqu'à la rencontre avec Carolyn chez Calvin Klein. Entre temps, Jackie meurt d'un cancer, c'est un choc mais John n'écoute pas ses derniers conseils, la malédiction..



John est acclamé partout, Carolyn ne supporte plus les paparazzi, elle se renferme pour son plus grand malheur.. 1996, ils se marient sur l'île de Cumberland en secret, avec uniquement 40 invités.. A lors retour de lune de miel, Carolyn sombre de plus en plus, dans l'alcool, la drogue, l'infidélité, jusqu'à ce fameux 16 juillet 1999..



Enorme coup de coeur pour ce livre de Stephanie des Horts que je découvre en même temps que l'histoire de John John. Complètement captivé par la vie de John, un vrai personnage de roman, fascinant, mystérieux, bouleversant, rockstar malgré lui. Le travail de recherche et le style de l'autrice font énormément, car c'est addictif, fort, dynamique, une plume unique !



Carolyn et John, c'est l'Amérique, le chic, le glamour, l'excitation, les excès, le malheur.. mais quel couple mythique ! Un livre passionnant, dingue, fascinant, cruel, c'est à lire absolument !

Connaissez-vous le nom de Betty Pack ? En ce qui me concerne, il m’était totalement inconnu. Pourtant, cette Américaine a joué un rôle prépondérant dans la victoire des Alliés, pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom de code était Cynthia. Elle était belle, flamboyante, élégante, elle aimait les relations charnelles et le danger. En 1937, elle a été recrutée par les services secrets britanniques.





Betty était la fille du Capitaine Thorne. Elle a voué une véritable admiration à son père et a cherché, toute sa vie, à être à la hauteur de son idole. Adolescente, elle a été très tôt attirée par les hommes et elle a découvert, très vite la fascination qu’elle exerçait sur eux. Elle a, rapidement, compris le pouvoir que lui offrait la séduction. En 1930, elle a épousé Arthur Pack, un diplomate, alors qu’elle était enceinte d’un autre. Son unique erreur a été de croire en ce qu’il lui proposait. Peu de temps, après le mariage, le couple s’est délité. Cependant, Betty a gardé sa liberté. Il était impossible de l’emprisonner.





Dès 1936, en Espagne, elle a démontré ses compétences. Mais, c’est en Pologne, qu’elle a vraiment révélé ses talents. Le renseignement allemand utilisait la machine Enigma pour transmettre leurs messages. Ni les Allemands, ni les services secrets français et anglais n’imaginaient que des mathématiciens polonais, en 1934, avaient craqué la machine. Le comte Lubienski le savait. Or, il était l’amant de Betty. Hélas, les codes étaient souvent modifiés. C’est alors que le rôle de Betty est devenu essentiel. Elle a risqué sa vie pour les obtenir. Son corps est devenu son arme, même si à une exception près, elle était attirée par ses cibles. « Quelques années plus tard, en 1942, grâce à Enigma, les Anglais décrypteront plus de quatre-vingt-quatre mille messages allemands chaque mois. Enigma précipitera la fin de la guerre et contribuera à la victoire alliée. » (p. 98) Betty Pack a changé le cours de l’Histoire.





C’est son parcours de femme et d’espionne que dépeint Stéphanie Des Horts. Betty, alias Cynthia, était une femme libre, qui tombait souvent amoureuse. Ces traits de sa personnalité sont devenus sa force. Auprès d’elle, ses amants se sont eux-mêmes surpassés. Entraînés dans son sillage, ils sont devenus des héros. Patriotique jusqu’au bout des ongles, déterminée à vaincre le nazisme, mais aussi exaltée par les risques, elle était une espionne redoutable et une amante inoubliable. Pourtant, son nom est peu connu.





Grâce à ce livre, j’ai découvert ses actes héroïques, mais aussi son caractère troublant. Sa vie était aussi tumultueuse que ses missions. Elle m’a, parfois, choquée, sans amoindrir mon admiration et ma reconnaissance pour ses actes. Son portrait complet ne cache rien : ses défauts et ses qualités sont décrits ; ses manquements et son courage exemplaire sont détaillés, ses compromissions et ses prouesses sont relatées. J’ai été enivrée par ce récit effervescent. J’ai aimé la passion avec laquelle l’auteure raconte le destin de cette femme époustouflante, à qui nous devons une grande part de notre liberté. J’ai adoré Cynthia.




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Waouhhh ! Asseyez-vous, c’est une bombe. Pas juste un livre. L’héroïne, elle aussi d’ailleurs est une bombe : classe, intelligente, belle à damner et espionne. C’est en partie grâce à cette femme que la guerre fut remportée par les Alliées. C’est drôle si elle avait été un homme, on connaitrait son nom, sa tête et ses exploits. Vous voyez la différence à présent ? Donc être une femme est une gageure. Un risque. Un pari. Et notre belle héroïne est tout cela à la fois. Ajoutez-y encore : flamboyante. Vous voilà prêt à déguster l’une des plus belles pages de l’histoire de la seconde guerre mondiale. Une page méconnue. Oubliée. Effacée, peut-être, non ? Heureusement que l’auteure a pris sa plume pour remettre au goût du jour cette James Bond Girl, point fictive mais bien réelle et qui, comme le beau 007, donne son corps, mais pour une juste cause : gagner la guerre. Et elle réussit avec brio ! Dévorer d’une seule traite, emportée à la fois par le style ciselé et l’histoire époustouflante d’une femme qui m’a empêchée certes de dormir. Mais pas de rêver. Je regrette déjà d’avoir tourné la dernière page.

Le personnage est intéressant, mais Stéphanie Des Horts surjoue sur le côté garce et dévergondée de l'héroïne.

Toutes ses missions paraissent d'une facilité déconcertante, c'est pourquoi je viens de commander un autre livre sur Betty Pack, alias Cythia pour me faire une idée un peu plus précise sur les missions et le comportement de cette héroïne. A bientôt donc pour un nouveau commentaire sur celle qui changea la face de la Seconde guerre mondiale !

Son nom est Cynthia, sachez qu'il n'y a rien de fictif en ce qui la concerne.

Nous voilà prévenus...Mais c'est bien un roman et pas une biographie. Le ton est donné : un James Bond en jupons...

Il se lit très vite, tellement le style est enlevé, les aventures multiples et le récit passionnant. On se replonge avec délices dans la fin des années folles avant de sombrer dans la noirceur de la guerre.

Après les "Heureux du Monde" qui m'avait un peu ennuyée, j'ai retrouvé le coté pétulant des ouvrages précédents de Stéphanie des Horts

Je vous conseille donc de partir à travers le monde avec Cynthia.

Du charisme, de l'audace et beaucoup de séduction. Qualités indéniables de la jeune Betty qui, depuis sa plus tendre enfance, cultive le goût du risque. Dès les premières pages, nous découvrons un personnage impressionnant. Le récit de son ascension est entrecoupé de ses écrits de jeunesse, qui dépeint une enfant intelligente et perspicace rêvant d'aventures et n'aura de cesse de chercher une approbation masculine à défaut d'avoir eu celle de son père. Sa mère aura la seule satisfaction de la voir se marier à un ambassadeur. Mariage factice teinté de tromperie et de violence. Retrouvant vite sa liberté, Betty aide d'abord les sympathisants nationalistes à passer la frontière pendant la guerre d'Espagne. Direction ensuite la Pologne où elle participe à déchiffrer la célèbre Enigma. Depuis Santiago, elle devient la voix des services secrets en usant de son talent de rédactrice pour écrire et dénoncer sous le nom d'Élizabeth Thomas et devient Cynthia espionne de sa propre patrie pour le compte de Winston Churchill. Épouse de diplomate son statut est perçu comme un véritable atout...



D'amour en amour, de trahisons en trahisons, Betty renouvelle ses identités et redouble de ruses et de subterfuges pour obtenir les informations transmises au gouvernement britannique. C'est un personnage énigmatique aux multiples facettes, elle déteste son enfant, n'a pas vraiment de scrupules et aime par dessus tout user de ses charmes pour arriver à ses fins. Elle n'a pas froid aux yeux et son courage a permis d'aider les services secrets à vaincre l'ennemi. Grande romantique, elle n'aura de cesse de tomber amoureuse au gré de ses missions. Ce fut un plaisir de la suivre et de découvrir son histoire. L'autrice restitue avec brio un destin hors du commun passé sous silence. Un incroyable portrait de femme à ne pas manquer !

Recette d’un coup de coeur :

Une femme ultra déterminée, intrépide, engagée

Un destin incroyable à la Belle Greene

Une bonne dose d’espionnage et de Betchley Park du Code Rose

La folie de Dora Maar

L’obstination de Rose Valland

Une recherche historique approfondie

Une écriture ciselée, précise, qui correspond parfaitement au personnage principal

Si dans les premières pages est cité le lieu précis (au Chili !!) de votre premier date avec votre amoureux, alors la recette est parfaite ✨

Cynthia, Betty Pack, Betty Thorpe, Elizabeth Branch, appelez-la comme vous voulez, m’a de suite embarquée avec elle dans ses frasques les plus dangereuses. Du Chili à la Pologne en passant par la France et l’Amérique, les valises de Betty paraissent aussi légères que sa pudeur, aussi nombreuses que ces conquêtes. D’une espionne pugnace et amoureuse, Stéphanie des Horts nous livre une biographie haute en couleur, nous embarque dans une véritable aventure et avec Betty, mieux vaut être bien attaché !
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Cynthia est une biographie romancée d’une femme exceptionnelle, curieusement peu connue et qui a joué un rôle important dans la Deuxième Guerre Mondiale. Elle est si peu citée parmi les espions célèbres, qu’elle ne figurerait pas dans le Dictionnaire Amoureux de l’espionnage de Vincent Jauvert (2023).



Ce roman décoiffe, littéralement car il nous présente une héroïne hors du commun, une femme libre, belle et racée, intelligente, indépendante, téméraire. Cynthia est le nom de code de l’espionne américaine, née Amy Elizabeth Thorpe, épouse Betty Pack qui a eu un impact majeur dans le déroulement de la Deuxième Guerre Mondiale. Sa biographie ferait un film extraordinaire, meilleur qu’un James Bond qui baigne plutôt dans la fiction.



Bien qu’américaine, elle a épousé un diplomate britannique et est devenue farouchement anti nazi, alors que son pays restait neutre jusqu’à une guerre bien avancée.



On ne devient pas un personnage de cet acabit comme cela. Betty Thorpe dès dix ans montrait une personnalité hors normes : intelligente, sécrète, calculatrice, menteuse émérite et déjà intéressée par les hommes, surtout les hommes mûrs car elle n’a jamais pu dérider son père, qu’elle vénérait mais qui ne manifestait aucun signe extérieur d’affection.



Elle a eu une vie extraordinairement romanesque et non dénuée de danger, mais elle avait un cerveau froid et nécessitait de l’adrénaline à flots pour vivre pleinement. Elle s’est servie de son intelligence et de son corps pour appâter les hommes qui détenaient des secrets vitaux pour les alliés. Presque toutes ses informations étaient des secrets d’oreiller qu’elle transmettait régulièrement à Londres; elle n’a jamais été démasquée, sauf vers la fin et par le FBI avec le redoutable Hoover à sa tête.



Parmi les actions de l’espionne Cynthia et grâce a ses talents innés de séductrice, on peut citer : le sauvetage de sympathisants nationalistes espagnols lors de la guerre civile; le succès de l’Opération Torch avec le débarquement des Alliés en Afrique du Nord; le succès de la bataille au Cap Matapan au large du Péloponnèse en 1941 en volant le code de cryptage de la flotte italienne de Mussolini; elle a aussi volé le plan du code Enigma en Pologne.



Stéphanie des Horts a le chic pour donner vie à des personnages féminins hors du commun et en ce qui concerne l’irrésistible et surdouée Cynthia, elle devrait pouvoir rejoindre le panthéon des hommes de l’ombre britanniques, les ancêtres du MI6.



Une lecture qui m’a paru un peu hachée au début, mais le tempo correspondait trop bien à cette vie trépidante, dangereuse, réussie, mais qui avait aussi des zones très douloureuses (l’indifférence paternelle, le fiasco de son mariage, la séparation d’avec son fils, ses amours contingentes).



D’après l’écrivaine, tout est vrai dans ce livre et le seul élément qu’elle a modifié concerne la fin de la vie de Betty Pack alias Cynthia.


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Stéphanie des Horts a le don de sortir de l’oubli des femmes au destin extraordinaire qui ont traversé leur époque telle une étoile filante. Betty Park, alias Cynthia, fait partie de la midle classe américaine et sa mère est en quête d’un riche parti pour elle. C’est un être non respectueux des conventions de l’époque, qui va réussir à s’en affranchir, brûler la vie par les deux bouts, voyager aux quatre coins du monde, collectionner les amants devenir journaliste et espionne durant la seconde guerre mondiale.

Le rythme d’écriture est enlevé, on roule à tombeau ouvert avec l’héroïne, on palpite durant toutes ses aventures, on est époustouflé par ce destin hors norme. Et on referme ce livre avec l’impression d’avoir été pris dans un tourbillon ! Quel plaisir de lecture !

L’histoire de cette espionne américaine (Elisabeth Thorpe dite Betty Pack), qui a réellement existé, recrutée par les britanniques pour espionner les allemands et le gouvernement de Vichy est très intéressante. C’est une femme qu’on ne connaît pas alors qu’elle a joué un rôle important dans le déroulement de la seconde guerre mondiale.

Toutefois, je n’ai mis que 3 étoiles à ce livre car l’auteur utilise la 3eme personne pour raconter ce récit, ce qui est à mon sens dommage car on a du mal à rester/rentrer dans l’histoire. Surtout quand on doit reprendre la lecture, il faut un petit temps pour se remette dedans. Je trouve que cela crée une distance entre le lecteur et l’histoire qui empêche d’être complètement imprégné. De plus, certains passages sont racontés un peu rapidement à mon goût. Mais l’histoire de cette femme hors du commun vaut largement qu’on s’y intéresse.

Amy Elizabeth Thorpe, dite « Betty Pack », dite « Cynthia » – son nom de code auprès des services secrets anglais – a eu une influence décisive sur le déroulement de la Seconde Guerre mondiale. Si décisive que le MI6 n’a toujours pas déclassifié nombre de documents la concernant. Portrait d’une héroïne irrégulière et singulière.
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Encore un très bon roman de Stéphanie des Horts.

Une héroïne américaine glamour, sexy, engagée, fantasque devient espionne pour la Grande- Bretagne durant la Seconde guerre mondiale.

C’est drôle, émouvant, historique.

Un roman qui se lit vite en mêlant plaisir et intérêt.

Cynthia, mon nom est Cynthia... aurait pu dire Betty Pack si elle avait été contemporaine des romans de Ian Fleming 😉



Sous la houlette de William Stephenson, dit l'Intrépide (qui aurait d'ailleurs inspiré le personnage de James Bond au cinéma), voilà que Betty Pack, alias nom de code Cynthia, est recrutée par les Services Secrets Anglais.



Quelle histoire passionnante nous conte là Stéphanie Des Horts!



Car Cynthia n'a rien d'un personnage de cinéma, elle a bel et bien existé!



Nous voilà entrainés dans une "valse à 1000 temps" par Cynthia!



Une valse tourbillonnante qui nous emmène de pays en pays, pour y dénicher des informations qui changeront le cours de l'histoire.



Cynthia, rien ne lui résiste, ni homme, ni frontière, ni gouvernement!



Très jeune, cette séductrice a pris le pouvoir sur la gent masculine.

Une fois leur "mode d'emploi" assimilé, elle a joué de ses talents avec eux.

Enjôleuse, charmeuse, convaincante, ces messieurs feront tout pour lui plaire!



Cette séduisante espionne mettra sa beauté et son caractère entier et indépendant à profit pour jouer un rôle primordial au cours de la seconde guerre mondiale.



Stéphanie Des Horts soulève là un pan méconnu de l'Histoire avec un grand H!



Avec brio, dans un récit enlevé, entraînant, jubilatoire, osé, passionné, provocateur.



Cynthia, une croqueuse d'hommes au coeur d'artichaut, éternellement amoureuse, mais viscéralement indépendante.



Une femme libre qui mène son destin, se moquant éperdument du qu'en dira t'on.



Une héroïne qui sous sa façade de séductrice cache aussi quelques fêlures, celles d'une petite fille qui rêvait d'être admirée par son papa (les passages de son journal intime d'enfance sont contés de manière jubilatoire!).



Une lecture qui m'a embarquée, dès les premières pages, aux côtés de Betty Pack et de ses 1001 aventures, tant humaines qu'au niveau historique.



Un régal que cette lecture!










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Une James Bond au féminin

Suspens, scandales, espions, aventures.



Stéphanie DES HORTS nous fait voyager dans un univers fascinant et captivant que le lecteur est pris dans ce magnifique roman.



« - Mon nom est Betty Pack. Appelez-moi Cynthia. »



Betty, née Amy Elisabeth Thorpe mariée avec Arthur Pack, un diplomate mais elle était enceinte d’un autre homme.



Betty Pack est aussi Cynthia, son nom de code, trouvé par William Stephenson, le plus grand espion, recrutée auprès des Services secrets.



Betty, une jeune américaine qui use de ses charmes pour obtenir des informations et d’ailleurs les relations sexuelles sont forment conseillées pour percer les mystères.



Cynthia est une héroïne américaine engagée et sexy qui est dans l’ombre des services de renseignements pour la Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale et va changer le courant des choses.



Stéphanie DES HORTS nous livre un sublime portrait d’une héroïne libre et singulière dans un récit passionnant et provocateur dans un contexte historique.

D’une plume magnifique, fine et osée, j’ai été captivée par Betty qui cache une grande sensibilité liée à son enfance.



Je découvre la plume de cette auteure avec ce roman enrichissant, passionnant et fascinant !



C’est avec plaisir que je vous recommande Cynthia.
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Il est des femmes que l’Histoire préfère effacer – Titiou Lecoq nous en a dit quelque chose -, mais plus encore lorsqu’il s’agit de celles qui n’ont pas hésité à jouer de leurs charmes et de leur corps pour soutirer des informations cruciales à l’ennemi. Cynthia, a.k.a Betty Pack, est de celles-ci. Une femme qui n’a pas froid aux yeux, engluée dans un mariage raté, collectionnant les hommes et les histoires, jusqu’à se trouver une mission : contourner les règles de la guerre, se jouer des frontières et des gradés militaires, risquer sa vie pour voir se terminer la Seconde Guerre Mondiale. Depuis la Pologne, la France ou les Etats-Unis, elle sert les services secrets anglais, bien cachée sous sa couverture de femme de diplomate. Elle dérobe des plans, des prévisions, des informations, mais surtout, son truc à elle, ce sont les chiffres – tous ceux qui permettent aux différents pays ennemis de crypter les communications et ainsi d’avoir (ou de penser avoir) un temps d’avance sur les autres.



Sacré histoire que celle de cette Cynthia que rien n’arrête ! Les missions et les amants se succèdent mais ne se ressemblent pas, Stéphanie des Horts nous entraîne avec brio dans cette valse déroutante qu’est la vie de son héroïne. Une fois commencé, ce livre est finalement impossible à lâcher, tellement on veut savoir si Betty parviendra à ses fins, si ses missions seront un succès, si elle arrivera à renverser le cours de la guerre. On se questionne aussi très largement sur l’homme auprès duquel elle choisira de finir ses jours – mais c’est plus anecdotique, me direz-vous.



Bien sûr tout ça est probablement bien plus romancé que ne l’a été la réalité, mais c’est bien tout le talent de cette autrice : faire revivre des femmes incroyables en nous les rendant admirables, fascinantes, envoûtantes. Pari réussi cette fois encore avec ce roman plein de rebondissements, un vrai roman d’espionnage au féminin !
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Après s’être penchée sur la vie des célèbres sœurs Bouvier, de la richissime Américaine Sara Murphy ou de la courtisane anglaise Doris Delevingne, la romancière française Stéphanie des Horts nous fait découvrir la trajectoire hors norme de l’une des plus grandes espionnes du siècle dernier.
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Une nouvelle fois, l'auteure m'enchante avec ce texte consacré à une agente secrète. Nous allons à la rencontre d'une femme pétillante, ravissante et qui sait utiliser tous ses atouts. Au-delà de lui rendre hommage, ce roman nous fait revivre tout un pan de l'histoire mondiale que notre héroïne a su surmonter en toute discrétion. Un livre pétillant comme le champagne.