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Critiques de Stephen Deas (44)
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Les rois-dragons, Tome 1 : Le palais Adaman..

"Les Rois-Dragons" possèdent tous les ingrédients du TdF like, sauf qu’il ne faut pas attendre 3000 pages pour que les dragons passent enfin à l’action… D’après les prescripteurs d’opinion ayant pignon sur rue nous sommes dans la « fantasy dynastique », qui n’a pas attendu GRR Martin pour émerger puisqu’elle existe depuis toujours, et que personnellement j’appelle « Dallas Fantasy » quand c’est réussi et « soap nobiliaire » quand c’est trop mainstream pour être honnête. Mais avec cette horrible mode du grimdark pour le grimdark, qui consiste à tout assaisonné de sexe, de violence et d’amoralité pour mieux coller à notre Monde De Merde, même quand c’est réussi cela peut vite devenir insupportable ou addictif en fonction de votre niveau de sensibilité…



La bonne idée, c’est qu’on a tout un monde médiéval-fantastique qui fonctionne entièrement sur les dragons domestiqués pour ne pas dire lobotomisés. On revisite la féodalité qui est basée sur la possession et la maîtrise de la plus grande quantité et de la plus grande qualité de dragons possibles puisqu’on ne fait plus la guerre à dos de cheval mais à dos de créatures reptiliennes volantes pouvant carboniser une unité entière en un seul souffle. Toute la hiérarchie nobiliaire repose sur son nombre de dragons et sur le bon travail de son aire, et économie et société ont été réorganisées pour soutenir leur existence parce que l’élevage de dragons, ça nécessite du personnel et des ressources ! Donc on a 20% de nantis qui gravitent autour de l’aristocratie comme fournisseurs et collaborateurs, 60% de travailleurs qui n’existent que pour trimer à leur place, et 20% de parias laissés à leur sort et qui la plupart du temps servent de cibles aux dragonniers en mal d’entraînement, de pâture aux dragons en mal de nourriture et aux « dentus » divers et variés qui doivent dévorer les manant pour subsister… Bref on est dans le management à Jack « Neutron » Welch le sinistre DRH puis le sinistre PDG de General Electrics dont les méthodes feraient honte à Machiavel lui-même mais qui sont enseignées dans les inhumaines business schools du monde entier. Dans ce nouvel ordre mondial, on peut mettre à part les mages de sang devenus alchimistes qui maintiennent les dragons sous la coupe des humains, et les écailleux qui sont les palefreniers des dragons considérés comme des lépreux au vu de toutes les maladies draconiques qui les frappent à force de les côtoyer…



Qui dit aristocratie dit sempiternels conflits d’ego et d’ambition à la con, donc on a créé le poste d’Orateur / Oratrice des royaumes pour être le médiateur des conflits entre rois, reines, princes et princesses qui se regarde le nombril et veulent tous et toutes être « primus inter pares » (sauf ce crevard de Jehal qui lui veut être « nec plus ultra »). L’homme ou la femme est nommé/nommée par les 7 rois et reines des royaumes dragons, et son mandat de 10 ans est non renouvelable. Et tout commence par la mort de la reine des moissons Aliphera considérée par certains comme un accident, considérée par d’autres comme un assassinat. On suit donc dès les premières pages les intrigues et les complots du Prince Jehal, pourriture de la pire espèce à la fois Geoffrey Lannister et Littlefinger : il ne vit que pour manipuler et faire souffrir autrui, et sa seule ambition dans la vie est de gravir le plus de marches possibles vers le sommet pour manipuler et faire souffrir le plus de monde possible. Il ne s’en cache même pas et se moque même avec arrogance et condescendance de tout ceux qui ne sont pas assez intelligents pour lui mettre des bâtons dans les roues, c’est-à-dire à peu près tout le monde… Tous les autres sont dans leurs complots et leurs intrigues pour monter quelques marches de plus vers le sommet bien qu’ils sachent qu’il ne peut avoir qu’un seul gagnant et une multitude de perdant, mais ne sont pas aussi imbuvables que ce crevard de Jehal. Le suspens vient surtout de savoir si lui et la princesse Zafir agissent ensemble, l’un contre l’autre, ou si l’un n’est que l’instrument de l’autre… En plus ils sont overcheatés car le peuple outremer taiytakei qui veut des dragons à tout prix les fournissent en produits interdits à volonté, et Jehal hérite même d’un système d’espionnage universel « Palantir style » ! Nous avons donc des dizaines de personnages, mais on nous gratifie enfin d’un dramatis personnae pour s’y retrouver, et on met en avant la reine Shezira du Royaume de Sable et de Pierre et Hyram l’Orateur des royaumes qui savent très bien que Jehal est une vipère et qui attendent le premier faux pas de sa part pour l’écraser (mais ce dernier les mènent tellement bien par le bout du nez que les twists à la GRR Martin ne font pas forcément l’effet escompté)...

Fort heureusement tout cela est entrecoupé par la fugue de Neige le dragon albinos. A force d’intriguer les crevards se tirent des balles dans les pieds, et c’est une équipe de pieds nickelés qui part à sa recherche : les mercenaires Kemir et Sollos, l’écuyer Semian, et l’alchimiste Huros tous persuadés que c’est l’écailleux Kailin qui a fauté. Neige retrouve la mémoire, la pensée et la volonté et la confrontation avec ses poursuivants est rapide et brutale avant d’aboutir à un retournement d’alliance : et si la la soif de liberté des dragons asservis depuis un éternité rejoignait la lutte des classes des « sans-dents » bolossés et exploités depuis toujours par ces salopards de prétendus premiers de cordées ? (ah si on allait vraiment par là, qu’est que cela serait cool et fun !!!)



On a un bel univers qui malgré un carte (qui accorde un bon point à l’auteur) n’est pas exploité faute de description pour finalement être survolé, on a des personnages intéressants qui malgré un bon dramatis personnae (qui accorde un bon point à l’auteur) ne sont pas exploités faute de caractérisation pour finalement être survolés. La chapitrage est trop rythmé pour qu’on puisse développer tout cela voire quoi que se soit, et c’est vraiment dommage qu’avec autant de dialogues on n’arrive pas à donner plus de corps aux personnages trop nombreux pour qu’untel ou unetelle sorte du lot (d’autant que l’antagoniste prend tellement de place qu’il n’y a quasiment de protagonistes, et que l’auteur imite GRR Martin en prenant un malin plaisir à trucider un à un ceux qui sortent du lot). Tout cela donne quand même l’impression d’un auteur anglais qui reprend toutes les mauvaises habitudes des ateliers d’écriture américains !





Sinon la saga fait 7 tomes (2 trilogies et 1 stand-alone pouvant rejoindre l’une ou l’autre des 2 trilogies) et dispose d’une série dérivée, mais les éditions Pygmalion qui se contentent d’exploiter les rentes de leurs droits sur les œuvres de de GRR Martin et de Robin Hobb ont abandonné cette saga en cours de route comme toutes les séries ne disposant du statut de « poule aux œufs d’or »… Soupirs...
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Les rois-dragons, Tome 2 : Le roi des cimes

Misère de misère pour une fois qu'on a un tome de transition qui échappe à la malédiction du tome de transition, le mal vient d'ailleurs…





Game of Thrones redux ?

Dans le mal nommé "Le Roi des Cimes", puisque ce dernier fait un petit tour et puis s'en va, on est toujours dans un TdF like (un peut trop like) d'assez bonne facture mais qui souffre d'incroyables inégalités et/maladresses. Défaut chiant de JRR Tolkien comme de GRR Martin, ils ignorent peu ou prou le concept universel « show, don't tell ! » : on nous fait raconter les événements principaux par une pelletée de personnages, mais ils ne nous les montrent jamais ou presque. Dans on commence ce tome 2 par les conséquences de « La Nuit des Couteau » : on a accusé le Roi Valmar d'avoir voulu assassiner la nouvelles oratrice Zafir et on a accusé la Reine Shezira d'avoir tué l'ancien orateur Hyram. En sous Cersei Zafir veut la tête de tout le monde au bout d'une pique, mais tout le monde lui conseille la modération puisque la grande purge ayant échoué on est au bord pour pas dire à veille de la guerre civile. Évidemment elle n'en fait qu'à sa tête et on se retrouve avec les crevards du Sud en guerre contre les justiciers du Nord, avec un royaume montagneux qui se déclare neutre après avoir jeté de l'huile sur le feu : c'est "Le Trône de Fer" sauf que tous les camps ont plein de dragons… Pour ne rien gâcher on retrouve la Fraternité sans Bannière de Béric Dondarrion et Thoros de Myr, sauf qu'ici on les appellent les Écuyers Rouges !

Alors outre les 2 crevards en chef dans la série têtes à claque on a :

- la Princesse Lystra, alias Sansa bis, qui se pâme devant son époux sociopathe qui a provoqué la mort de sa mère, qui veut tuer ses soeurs et qui a clairement laissé entendre qu'il la tuerait elle aussi en temps opportun (en plus d'avoir empoisonné son géniteur et poignardé plusieurs membres de sa famille rapprochée)...

- la Princesse Jaslyn qui en plein guerre civile nous fait une crise antispéciste, et alors que tout le monde lui demande de prendre le commandement des Nordistes, elle chouigne dans son coin qu'elle veut retrouver Silence son poney à écailles...

- on a également l'Écuyer Sémian, alias Bâton-dans-le-cul, qui en 2 pages passe de soldat pragmatique à fanatique religieux parce qu'il a eu une vision...

- et pour finir on a le mage de sang Kéthryr qui change de camp de chemise et qui trahit plus vite que son ombre, mais on ne sait toujours pas qui il est et ce qu'il veut...





Tout le monde trahit tout le monde, mais pour quoi faire ?

Rompre avec le côté trop propre sur lui de la fantasy épique, c'est pas nouveau du tout : dans l'entre-deux-guerre, R.E. Howard expliquait qu'il ne voulait pas de chevalier blanc , et que dans ses histoires tout le monde trahissait tout le monde. Mais il le faisait pour raisons concrètes : le pouvoir, l'argent et le sexe. Tous les crevards qui fleurissent dans le grimdark martinien ont déjà le pouvoir, l'argent et le sexe, donc comme ils s'emmerdent ils se trahissent les uns les autres pour grimper quelques marches de plus vers le sommet sur lequel ils sont déjà pour toiser d'un peu plus haut leurs rivaux perçus comme des jouets à casser et des victimes à martyriser. L'homme n'est pas un loup pour l'homme (d'ailleurs les loups ne se mangent pas entre eux) : cette maxime n'existe que pour donner bonne conscience à tous les monstres à visages humains qui ne comprennent pas que dans un monde bien fait ils seraient éliminés sans pitié. En Occident on les appelle pervers narcissiques, et on considère qu'il est normal de ne penser qu'à soi et ses désirs quitte à faire souffrir les autres, ailleurs dans le monde on les appelle sociopathe quand ils arrivent à passer sous le radar, psychopathe quand les masques tombent, ou tout simplement « monstres ». "Dallas" est un soap nobiliaire qui n'a rien à envier à « la fantasy dynastique », et c'est cool et et c'est fun parce les rivaux des héros et des salauds les obligent à se remettre en cause pour mettre en avant leurs bons ou leurs mauvais côtés, mais si tu réécris "Dallas" avec un JR et une Sue Ellen qui tuent tout le monde avant de s'entre-tuer ce n'est pas génial, c'est juste malsain et finalement vain…

Et malheureusement c'est exactement ce que Stephen Deas fait ici :

- tous personnages à potentiel crèvent salement les uns après les autres. Ah machine est en quête de vengeance, et en plus on lui donne un coup de pouce pour la réaliser : cool un twist intéressant qui redistribue toutes les cartes… ah ben non, elle crève salement et le crevard s'en sort gentiment, donc on retrouve bêtement avec un Ned Stark bis… Ah machin il a l'air pas mal du tout comme personnage, il y a plein de trucs à raconter avec lui… Ah ben non, on le fait crever salement avant même de l'avoir vraiment utilisé...

- par contre les crevards en chef complètement overcheatés avec leur palantirs mécaniques survivent à tous les coups du sort en dépit du bon sens. Qu'il agissent ou qu'ils n'agissent pas, ils font souvent n'importe quoi mais ils ont la chance du diable donc ils s'en sortent toujours sans coup férir. Pour avoir une bonne série il faut un bon méchant, mais c'est tellement déséquilibré qu'ici cela ne marche pas très bien…





En route vers le chaos ?

Neige est toujours dans sa révolution spartakiste mais est en cavale durant tout ce tome 2. du coup Kémir le paria révolté se demande bien à quoi il sert dans ce gros bordel (surtout qu'on bute tous ses side-kick kes uns avec les autres donc il n'a même pas droit à beaucoup de conversions humaines). Je l'avais dit pour le tome 1, je le redis pour le tome 2 une convergence des luttes entre les esclaves à écailles et les esclaves à la peau rose aurait été une tellement bonne idée, avec d'intéressantes réflexion antispécistes… Par contre pas l'idée des dragons télépathes disposant d'une mémoire collective et du don de métempsychose, et les dragons bouddhistes qui font la grève de la faim pour atteindre le Grand Néant ou à défaut une autre époque plus favorable à leur espèce est pas mal non plus. Parce que mine de rien, nos dragons ressemblent à la Créature de Victor Frankenstein, sauf que si les humains les ont asservis ce n'est pas eux qui les ont créés (hum ça sent le 2e cycle ça !)

Et malgré tous les défauts cité, ce n'est pas chiant… Car l'auteur reprend une idée de GRR Martin développés à fond par Joe Abercrombie : la double pensée, à savoir que les personnages disent des trucs mais qu'on lit juste après ce qu'ils pensent vraiment. Si avec Kémir et Neige cela ne va pas très loin, Jehal la Vipère présente de faux airs de Glotka, Vale Tassan le commandant adamantin de faux airs de Gorst et Meterora l'oncle de Jehal faute de rejouer le rôle de Tywin Lannister rejoue celui de Kevan Lannister… Les twists de fin redistribuent toutes les cartes pour tout le monde donc j'ai quand même bon espoir pour le tome 3 !
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Les Rois-Dragons : Intégrale

C’est un "Trône de Fer" like avec moult complots, intrigues et machinations. La plus grande différence est que les dragons n’ont jamais disparu et toute l’aristocratie se repose sur eux pour accéder au pouvoir, le conserver et l’agrandir, donc toute la société pour ne pas dire toute la civilisation est basée dessus… J’ai laissé sa chance au produit comme on dit et j’y ai cru jusqu’au bout, avec cette guerre civile entre le Nord et le Sud qui laisse les élites se faire dépasser par le Grand Soir humain avant de se faire détruire par le Grand Soir draconique… Oui mais non !



Je ne suis pas fan du grimdark pour le grimdark, donc des bad guys qui se lolent sur la tombe des good guys comme IRL, surtout qu’ici tout le monde voit arriver avec leurs gros sabots les détestables sociopathes / psychopathes friqués. Mais malgré leur connerie ils survivent à tout, parfois en dépit du bon sens, parce que leurs adversaires sont encore plus cons qu’eux...

Je ne pas fan de la multiplication exponentielle des POVs qui ne servent qu’à esquiver l’essentiel, puisque plus encore que dans "Le Trône de Fer" l’auteur s’échine à ne pas montrer et ne pas raconter ce qui est important pour se perdre ensuite dans une comédie humaine sans intérêt puisque tous les personnages meurent avant d’avance une chance de pouvoir devenir intéressants. Sauf celui qui ne sait pas ce qu’il veut et qu’on ballade aux quatre coins des royaumes pour se retrouver constamment au milieu de nulle part à se demander s’il veut vivre ou mourir : le POV le plus important de la trilogie en nombre de pages et aussi celui qui est le moins intéressant dans les romans…

Et puis il y a plein de mystères lostiens avec des personnages qui réalisent des actions dont les objectifs, les tenants et les aboutissants ne sont jamais expliqués, donc ce n’est que du teasing pour la suite. Et on a un paquet de questions mais aucune réponse, pire après plus de 1000 pages le sort de plein de personnages nous est inconnu. Car finalement cette trilogie n’est que le préquel d’une autre trilogie (qui a ce jour n’a pas été traduite). Dans une trilogie bien construite chaque épisode a son importante et chaque épisode apporte sa pierre à l’édifice : ce n’est pas le cas ici !





Tome 1 : "Le Palais Adamantin"

https://www.babelio.com/livres/Deas-Les-rois-dragons-Tome-1--Le-palais-Adamantin/143353/critiques/1937635



Tome 2 : "Le Roi des Cimes"

https://www.babelio.com/livres/Deas-Les-rois-dragons-Tome-2--Le-roi-des-cimes/316912/critiques/1954416



Tome 3 : "L'Ordre des Écailleux"

https://www.babelio.com/livres/Deas-Les-rois-dragons-Tome-3--LOrdre-des-ecailleux/360816/critiques/2103801
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Les rois-dragons, Tome 3 : L'Ordre des écaill..

Une fin pauvre sans véritable résolution : voilà comment résumer succinctement ce tome 3 intitulé "L'Ordre des Écailleux". le début est bon (Meterora qui passe d'assiégeant à assiégé avant de crever salement), la fin n'est pas mal (la Team Neige donnant l'assaut du Palais Adamantin), et mine de rien il y a des scènes d'action çà et là… sauf que comme c'est systématiquement des massacres unilatéraux où tout le monde crève salement ça devient très vite très lassant. Il y a encore des intrigues et des complots, des sous-intrigues et des sous-complots, mais ils se finissent tous abruptement avec des protagonistes qui crèvent salement (encore que l'auteur est tellement évasif sur le pourquoi du comment comme sur les dénouements qu'on peut espérer que parmi tous les personnages morts salement et inutilement certains d'entre eux ne soient que « portés disparus »). Et pendant les trois quarts du roman on suit les pérégrinations de Kemir en plein crise existentialiste qui ne sait même pas s'il veut vivre ou mourir, qui finit à quelques dizaines de pages de la fin à se retrouver au coeur des événements sans les influencer aucunement...





« SHOW, DON'T TELL !!! »

Bon ben, on a les blackblocks fondamentalistes de Semian qui font le Grand Soir humain mais on ne les voit jamais (fortement antipathiques puisqu'ils veulent juste tout détruire), on a les dragons spartakistes de Neige qui font le Grand Soir draconique mais on ne les voit pas avant la fin (fortement antipathiques puisqu'ils veulent juste tuer tous les humain après avoir tuer tous les dinosaures)… de temps en temps on nous dit qu'ils arrivent, ou qu'ils ont détruit tel ou tel laboratoire des alchimistes ou telle ou telle aire d'élevage, et à quelques pages de la fin on nous dit en une ligne que les Royaumes du Nord n'existent plus et que les Royaumes du Sud sont totalement détruits. Et ouais, on est dans « la fantasty dynastique » et le peuple n'existe pas !

On a les Stark du Nord en guerre contre les Lannister du Sud, mais les uns est les autres s'aperçoivent qui sont tous manipulés par le Roi des Cimes qui aime bien la concurrence mais qui préfère le monopole. du coup tous ceux qui haïssent Jehal le pervers narcissique parricide et fratricide doivent s'allier à lui pour se débarrasser de Zafir qui survit à tout en dépit du bon sens tellement elle est conne et colérique au point d'en devenir inutilement sadique. Donc on a une guerre avec des retournements d'alliance, mais on ne nous les montre que par intermittence par Stephen Deas applique à la lettre les conseils d'écriture de G.R.R. Martin qui comme chacun le sait s'est embourbé jusqu'au cou avec sa saga qu'il ne sait plus comment finir tellement il s'est éparpillé dans tous les sens… Dans le même temps, on a les alchimistes qui ne contrôlent les dragons que grâce à leurs drogues dont les stocks diminuent drastiquement qui demandent à cor et à cri de s'unir ou de périr face à l'insurrection des dragons spartakistes de Neige, ou d'effectuer une politique de la terre brûlée en génocidant les dragons qui pourraient rejoindre leur cause. Après Bellophoros, c'est Jeiros et Vioros qui tentent de sauver ce qui peut l'être quitte à se faire trucider par la ploutocratie mondialisée qui préfère croire en la fin du monde plutôt qu'en la fin du capitalisme. Sauf que là aussi, c'est vu par le petit bout de la lorgnette alors qu'il y avait tellement de bon trucs à raconter !





Putain, mais qu'est-ce que cela raconte à la fin ?

Où l'auteur veut en venir à la fin ? L'affrontement apocalyptique entre dragons et humains ? La révolte des esclaves draconiques contres les esclavagistes humains ? le retour des « Hommes d'Argent » ? Les intrigues de Jehal le pervers narcissique qui s'ennuie et qui veut comploter à qui mieux mieux pour tromper son ennui comme le Joker dans le batmanverse ? Au bout de plus de 1000 pages, je n'en sais strictement rien !!!

Et puis qui est le personnage principal ? Au moins G.R.R. Martin se focalise grandement sur les membres de la Dynastie Stark, alors qu'ici les membres de la Dynastie de Sable et de Pierre sont tous plus insipides les uns que les autres : Almiri est une véritable fantôme, Jaslyn après son coming out animaliste fait son coming out lesbien (qui tous les deux vont accélérer le compte à rebours vers l'apocalypse), Lystra est une gourde de telenovela complètement conne et complètement sous le charme de son époux beau-gosse qui tue et assassine à tour de bras y compris dans sa famille et sans sa belle-famille…

Par deux les Siths vont, donc on a l'Accapareur et le Vérificateur, des mages de sang qui veulent s'emparer de la Lance de l'Orateur / la Lance d'Argent / la Lance de la Terre. Oui cela sort de nulle part, pour ne pas dire du cul de l'auteur. En fait tout le monde veut s'en emparer, mais personne à commencer par les lecteurs et les lectrices ne savent pourquoi. Alors on nous explique de manière pas très explicite qu'elle peut tuer les dragon en les transformant en pierre, mais comme les techniques d'empoisonnement des dragons gloutons ont largement fait leurs preuves on se demande bien pourquoi on en a fait un putain de MacGuffin ! Et pour ne rien gâcher on a les Taiytakei : Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Quels sont leurs plans ? Que font ces magiciens élémentaires qualifiés de demi-dieux ? Quels sont leurs pouvoirs ? Pourquoi sont-ils de retour ? On n'en sait strictement rien car ce n'est que du putain de foreshadowing pour la « 2ème trilogie » !!!





En bref c'était long, c'était lent et c'était chiant, et en plus comme tous les auteurs en manque de talent et/ou d'imagination Stephen Deas a écrit une trilogie en 7 tomes avec 2 tomes d'introduction, 3 tomes de transitions et de 2 tomes de conclusion ("The Black Mausoleum" constituant peu ou prou un "Règne du Feu" médiéval-fantastique étant à la fois l'épilogue de la « 1ère trilogie » et le prologue de la « 2ème trilogie »)… C'est marre et je m'arrête là, car il y a tellement de trucs plus plaisants à lire que ces machinlogies à rallonge qui ici en plus se vautrent allègrement dans le grimdark martinien...
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Les Rois-Dragons : Intégrale

Enfin terminée cette trilogie en version intégrale !

J'ai trouvé ce roman assez confus et inégal. J'aimais bien l'idée de base où l'histoire tourne autour du mystère de l'existence des dragons, tout ça bien enfoui sous tout un tas de complots et de machinations menées par les souverains de cet univers.

Mais ça a une fâcheuse tendance à partir dans tous les sens, à se disperser. Les personnages sont nombreux, les familles royales également. Il faut déjà un petit moment avant de replacer tout le monde au bon endroit. Et l'auteur, à l'instar d'un autre auteur très connu, aime faire disparaître ses personnages principaux, et souvent sans préliminaire : il vit sa vie, fait avancer l'histoire et pof ! il n'est plus là. Les transitions sont un peu brutales.

J'ai trouvé le troisième tome très long et très sanglant. Ca n'a été que combats, morts, villages en feu. L'intrigue est restée en suspens et j'ai l'impression de ne pas avoir eu de réponses à toutes mes questions.

Pour les côtés positifs, l'écriture est agréable et le premier tome démarrait bien avec les intrigues complexes des princes et des rois et la course à la couronne.

En résumé, une intégrale qui faisait beaucoup de promesses mais qui a été pénible à terminer.
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Les Rois-Dragons : Intégrale

Voila surement le plus gros livre que j'ai eu à lire dans le cadre de l'opération Masse critique. Encore merci à Babelio ainsi qu'aux Editions j'ai lu pour cette lectures d'un pavé de heuh, 1116 pages.

Les Rois -Dragons, une intégrale regroupant donc 3 volumes : Le palais Adamantin, Le roi des cimes, et l'ordre des écailleux.

Je me suis donc retrouvée dans un univers gouverné par des rois et reines dragons. Leur nom vient de leur capacité à maitriser les dragons qui leur sont soumis et utilisés comme montures et machines de guerre. Si on pense que ces " douces " créatures semblent faites pour cela, l'auteur ne va pas tarder à nous détromper en nous racontant par quels moyens les hommes ont réussi à dompter et asservir les dragons. C'est à travers l’éveil d'une dragonne répondant au nom de Neige que l'on va mesurer quelles pourront être les conséquences d'un tel asservissement, car si tous les dragons retrouvaient leur liberté...

On découvre un monde médiéval, avec des rois et des reines qui passent beaucoup de temps à comploter, guerroyer, trahir, faire des alliances et mésalliances et toujours tournés vers un seul objectif : leur ambition personnelle.

Honnêtement, je ne me suis attachée à aucun personnage, certains étant même carrément odieux et n'inspirant aucune sympathie. Seule Neige a su éveiller en moi de l'empathie même si evidemment je ne pense pas avoir des gènes de dragon . Cependant, malgré certaines longueurs par moments, j'ai pris du plaisir à lire ce pavé...

L'histoire reste intéressante, quoique de qualité inégale. Ma préférence va au premier tome qui plante le décor.

Le seul truc que je n'ai pas compris, c'est pourquoi ce livre a été intitulé " Intégrale". En fouinant sur le net après avoir lu une fin qui se terminait de façon à laisser présager une suite, j'ai effectivement découvert que cette série comportait un quatrième tome ( non traduit en France pour le moment )...

Affaire à suivre...

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Les Rois-Dragons : Intégrale

Merci aux éditions J'ai lu pour cet envoi ainsi qu'à Babelio pour ses Masse Critique. Je n'avais pas bien lu l'intitulé et me suis donc retrouvée avec un livre de 1115 pages … que j'ai dévoré.

Nous sommes donc dans un monde totalement inventé par l'auteur où les Dragons vivent en harmonie avec les Hommes … Euh non, en fait, ils sont drogués pour être les esclaves des Hommes. Pour simplifier, nous suivons Neige (un Dragon) qui, libérée des potions des alchimistes, cherche à se venger de l'esclavagisme dont sont victimes ses congénères. En parallèle, nous suivons les rois et reines Dragons dont le prince Jehal (un Homme) alias la Vipère qui, froid calculateur, souhaite devenir Oracle à la place de l'Oracle.

Il y a énormément de personnages (trop ? pas si sûr) et pour réussir à suivre, il faut se reporter souvent à l'arbre généalogique en début de roman … surtout lors du premier tome. C'est également assez compliqué de s'y retrouver géographiquement. Heureusement, comme dans tout bon livre de Fantasy, il y a un plan en début d'ouvrage avec les arbres généalogiques des Rois-Dragons.

Comme dans beaucoup de livre de Fantasy, il s'agit d'un grand jeu de pouvoirs … enfin entre les humains qui oublient un peu facilement que les dragons ne sont dociles que s'ils prennent leur potion. Les dragons-rebelles semblent vouloir retrouver leur liberté et leur fonction, je vous laisse la découvrir en lisant cette saga.

Quelques passages paraissent tout de même un peu obscurs. le lecteur a parfois du mal à s'y retrouver en particulier dans les dialogues (mais qui parle là ???). C'est à peu près le seul défaut que je reprocherai à l'auteur.

Une belle saga de Fantasy.



Masse critique imaginaire de mai 2016

Challenge multidéfi 2016 : Un livre de plus de 700 pages
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Les rois-dragons, Tome 3 : L'Ordre des écaill..

Voilà un troisième tome qui m’a poussé à l’indigestion complète.

Voici le premier livre où je n’ai pas réussi à tenir jusqu’au bout. J’ai tenu 100 pages sur les 330 de ce tome, mais après un mois, j’abandonne. L’auteur oublie un peu trop son fil conducteur, la vengeance de neige pour s’emmêler dans les complots en tous genres.

J’abandonne. Cela mériterait zéro étoile

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Les rois-dragons, Tome 1 : Le palais Adaman..

Dans une société médiéviste où règne des rois-dragons cette histoire de fait se révèle tout ce qu'il y a de plus classique dans le genre. Les royaumes sont petits, les dirigeants nombreux et leur puissance est basée sur le nombre de dragons dont ils disposent.



Après avoir assisté, dans le prologue, à l'assassinat d'une des reines par le prince Jehal qui vise sous de sombres desseins à assurer une place primordiale dans la hiérarchie et devenir dans le futur plus éloigné l'un des Orateurs.



La reine Shezira qui espère devenir la prochaine Oratrice avance savamment ses pions et cherche à s'assurer des alliances marie l'une de ses filles au prince Jehal. Les dragons étant le meilleur moyen de s'assurer des alliances elle lui destine un dragon blanc immaculé. Mais suite à une attaque inconnue sur le convoi la dragonne parvient à s'échapper et à prendre sa liberté en retrouvant tous ses moyens psychiques.



Le récit alterne entre les intrigues de cour et les faits de la dragonne qui n'étant plus sous emprise veut se venger de l'asservissement de sa race. Une histoire très simple au demeurant, peut être un peu trop simple ! Une histoire proche de celles de Robin Hobb dans le registre.



Dans ce roman l'histoire prend largement le pas sur les bases : l'univers n'est pas assez développé, le côté médiéviste reste tout ce qu'il y a de plus sommaire, quand aux personnages s'ils se révèlent complexes dans leurs manigances le côté psychologique du quotidien manque quelque peu de relief.



L'écriture dans l'ensemble est plutôt sympathique mais les fins de chapitres sont trop accrocheuses. On a l'impression que l'auteur force mécaniquement le lecteur à poursuivre sa lecture et à la longue cette manière de procéder fini par devenir agaçante. L'auteur fait régulièrement des intermèdes sur la manière d'élever des dragons : c'est certes intéressant mais ça casse le rythme de l'intrigue et heureusement que celle-ci est très simple pour ne pas dire simpliste.



On est clairement dans un tome introductif basé uniquement sur les querelles intestines et sur les règlements de compte personnels. L'histoire manque un peu de profondeur : on ne sait rien des royaumes, de leurs interactions, de la vie de la population,... et ne devrait plaire qu'aux lecteurs passionnés par les dragons. Une fantasy simple, trop classique plutôt destinée aux adolescents et aux novices du genre.
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Les rois-dragons, Tome 1 : Le palais Adaman..

Un premier tome intéressant, des dragons à la merci des humains, jusqu’au jour où une dragonne Neige, reprend sa liberté et construit sa vengeance en lisant dans l’esprit des humains. Un bon début pour ce premier tome si ce n’est le reste de l’histoire, un peu lourd à digérer. Des complots à n’en plus finir. Mais trop de complots, tuent le complot.
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Les rois-dragons, Tome 3 : L'Ordre des écaill..

Voilà une trilogie que j'adore et qui restera dans ma mémoire (la meilleure preuve d'ailleurs c'est que malgré ma mémoire de poisson rouge, je n'ai eu aucun mal à me replonger dedans avec ce troisième tome). La seule chose qui me surprend et me déçoit c'est qu'on entende si peu parler de ces rois-dragons, un récit qui mériterait d'être parmi les meilleurs en fantasy. Alors, n'attendez plus, jetez-vous dessus !
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Les Rois-Dragons : Intégrale

Déçue...



Peut-être est-ce juste à cause de ce mauvis rhume qui me fatiguait beaucoup, mais la vérité est que par moment je m'endormais presque sur le livre.



Pourtant en soit l'intrigue est bien construite, les personnages intéressants... mais l'alchimie n'a pas pris. La faute au style? A la manière de raconter les événements? A l'absence d'empathie pour les personnages?

Peut-être un peu de ces trois raison, peut-être encore autres choses. Mais je l'ai trouvé long, certains passages me faisais rouler des yeux, et niveau personnages... l'auteur en abandonne certains avec une grande désinvolture et à la fin on n'a aucune idée de ce qu'ils sont devenus.



Justement cette fin! Pour un livre qui se dit être une intégrale, clairement à la fin il manque un morceau. Un gros morceau.

Et pour cause en réalité il y a un tome intermédiaire ou quatrième tome suivi d'une autre trilogie. Mais cela n'est indiqué nulle part du coup je me sens vraiment flouée.





Pour résumé... Est-ce le livre qui est mauvais? Sans doute pas seulement. Mais je dois dire que sur la fin, je lisais plus par refus de m'avouer vaincue que par réel désir de continuer. En gros, une déception.
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Les rois-dragons, Tome 2 : Le roi des cimes

Dans ce deuxième tome, on retrouve les préparatifs de vengeance de neige, mais bon, c’est un peu trop

au ralenti à mon goût.

De l’autre les humains qui essayent de retrouver neige, des complots politiques par si, des complots libertins par là, on n’en finit pas, jusqu’à s’y perdre. Cela en devient indigeste.



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Les rois-dragons, Tome 1 : Le palais Adaman..

De bonnes idées et une intrigue plutôt intéressante. Malheureusement, la façon dont l'histoire est racontée et le style de l'auteur ne tiennent pas la route et manquent de cohérence. Les personnages principaux sont arrogants, voire complètement schizophrène, et les relations entre eux sont complètement improbables. L'auteur n'arrive pas à se fixer sur le point de vue interne ou omniscient, ce qui amène de gros "couacs" dans le déroulement de l'histoire. Sans parler des nombreuses coquilles. Dommage, parce que l'intrigue m'intéressait. Mais au final, lecture en demie teinte, pas forcément désagréable, mais qui ne me donne pas vraiment envie de lire les tomes suivants.
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Les rois-dragons, Tome 1 : Le palais Adaman..

Je me suis aventurée dans un genre littéraire dont je maîtrise peu les codes : la fantasy. Je reconnais avoir un peu paniqué quand j'ai vu les généalogies royales écrites sur les premiers pages. J'ai cru que jamais je ne parviendrais à me reconnaître dans ce dédale de personnage et je dois dire que parfois, je suis retournée consulter cette page parce que je ne savais plus du tout qui étaient certains personnages.

Je vous rassure, certains sont inoubliables : les dragons. Je vous mets au défi de confondre la Blanche, qui est réellement la cause de toute l’intrigue, Cendre et Silence, monture aimée de la princesse Jaslyn. Si, pour vous les dragons sont de grosses bestioles gentilles, toutes dévouées à leur dragonnier (voir Saphyra et Eragon) ou bien des gros monstres assoiffés de sang qui ne pensent qu’à dévorer le moindre être vivant qui passe par là (la série des Chevaliers d‘Emeraude), passez votre chemin. Le palais Adamantin présente des dragons à la personnalité bien plus complexe. Ils ne sont pas simplement réduits en esclavage par les alchimistes pour servir les hommes, à la chasse ou à la guerre ils sont surtout privés de leurs capacités de réflexion. J’ai beaucoup aimé les passages où nous entendons les pensées et les souvenirs de la Blanche, et j’espère que dans le tome 2, cet aspect de l’œuvre sera développé.

La société dans laquelle évoluent les dragons m’a fait penser à la société médiévale. Cette société est extrêmement cloisonnée et hiérarchisée. Le premier ordre est le petit peuple. Il ne compte pas, pour tout dire, il n’apparaît que pour être aussitôt tué ou réduit en esclavage par les écuyers-dragons, à la solde des roi-dragons. Ils doivent déployer des trésors d’ingéniosité, de souplesse, subir pour survivre. Kémir et Nadira en sont les deux représentants et se retrouvent à soutenir presque malgré eux la révolte de la dragonne. A l’exact opposé, nous trouvons les rois et les reines, liés à une nature magique (ils sont roi de l’Océan infini, roi des Collines ou encore roi des Rochers, ce dernier est sans doute le plus mystérieux de tous). Ils nouent et dénouent des alliances sans aucun état d’âme, s’offrent des présents somptueux et rares. Dernier ordre de cette société : les prêtres-dragons, entourés d’une aura de mystère. Ils apportent à ce roman une dimension surnaturelle (qui existe aussi dans la littérature médiévale), par leur potion et l’origine sanglante de leur ordre.

Nous découvrons un complot d’ampleur, orchestré par le prince Jehal, le méchant de l’histoire. Il est un méchant que j’ai adoré détester. Il est remarquablement intelligent, machiavélique, charmeur, beau parleur, bref, il n’a que des qualités pour répondre à la candidature de «méchant de l’année». En plus, sa stratégie est bien rôdée : il a toujours plusieurs longueurs d’avance sur ceux qu’il veut vaincre, et il parvient toujours à ses fins, j’ai presque envie de dire : pour mon plus grand plaisir puisque je n’ai que peu de sympathie pour ses rivaux.

Au final, j'ai découvert grâce à ce roman que la fantasy n'était pas forcément un univers avec des personnages manichéens, une intrigue prévisible et un style très simple. L’intrigue est aussi rocailleuse que les montagnes d’où s’élancent les dragonniers, et le dénouement me donne fortement envie de découvrir la suite.
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Les rois-dragons, Tome 2 : Le roi des cimes

Plutôt déçue par ce deuxième tome...



Une prophétie et un illuminé viennent se rajouter à l'histoire, ce que j'ai trouvé absolument inutile, ridicule et d'un ennui profond. Pour mon plus grand malheur, une bonne partie du livre leur est consacrée. Et quand on arrive à la fin... "Tout ça pour ça ?"

L'histoire se serait bien mieux portée sans, mais ça n'est que mon avis.



Du côté politique (c'est ce que j'avais bien aimé dans le premier tome), les rois et les reines m'ont paru fadasses et pas très malins. L'un des personnages forts meurt, ce qui est osé (ou pas, avec l'avènement de Game of thrones. D'ailleurs les Rois-Dragons me font penser à cette série, bien que je n'aie jamais lu les livres. Les connaisseurs pourront m'éclairer), mais aussi dommage, parce que rien ne vient prendre le relais.



Je suis restée assez insensible aux personnages, parce que comme dans le volume précédent, leurs états d'esprit ainsi que leurs émotions et leurs tonalités ne sont pas explicités, ou à peine.



J'ai lu en diagonale plusieurs passages tellement je les trouvais plats. Je lirai quand même le troisième volume puisque j'ai l'intégrale, mais sans grand enthousiasme.
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Les rois-dragons, Tome 2 : Le roi des cimes

J'ai dévoré !



Très bien mené, peut-être un peu lourd à lire et à digérer à certains moments... mais ça fonctionne trop bien !



Beaucoup d'action, du bon suspens, des intrigues politiques et des coups bas...



Et puis, les dragons qui se mettent à ... mais shhhhuuuuutttttt......



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Les rois-dragons, Tome 1 : Le palais Adaman..

Je dois avoir la main heureuse ces derniers temps, c'est pas possible autrement...

Pioché au hasard, ce Palais Adamantin se révèle être une excellente découverte. Les amateurs de dragons, et plus généralement de fantasy, vont se régaler.

Basé sur une société proche de notre histoire féodale, dans un monde ou règne les rois-dragons, cette histoire semble plutôt classique. Des rois, genre seigneurs médiévaux, qui utilisent les dragons en guise de montures, des joutes et des guerres. La seule différence avec notre période médiévale réside dans le fait que les chevaux sont remplacés par des dragons..



La suite dans ma chronique ci-dessous:
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Les Rois-Dragons : Intégrale

Je n'ai pas réussi à finir ma lecture. On m'avait conseillé ce livre en librairie en le comparant au "Throne de Fer". Peut-être en attendais-je trop ? Toujours est-il que la déception est bien le sentiment qui domine ma lecture. On y retrouve les intrigues politiques avec mariages, unions et trahisons de cour. Les personnages sont réalistes. Il n'existe pas de gentils ou de méchants, seulement des personnes poursuivant des intérêts différents. le rythme est, en revanche, assez inégal d'un chapitre à l'autre. L'auteur se perd en détails et anecdotes. L'intrigue Jehal / Zafir est toujours la même, à base de « je t'aime moi non plus ». J'ai tenté de continuer pour Neige, le seul personnage attachant. Et bien non, impossible, je ne connaîtrais pas la fin (dans l'immédiat en tout cas)
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Les Rois-Dragons : Intégrale

J'ai entamé ce livre pleine d'entrain : une intégrale de plus de 1000 pages, des dragons, des retournements de situation...

Mon entrain est vite retombé devant le flou que j'ai ressenti sur bien des aspects.

Premièrement, l'intrigue : 2 intrigues parallèles avec d'un côté la lutte de pouvoir entre les rois et reines-dragons et de l'autre la libération des dragons. Pour moi, l'auteur n'arrive pas à donner une importance égale entre ces 2 intrigues ni à les faire converger de façon convaincante alors qu'elles sont liées. C'est une sorte de Game of Thrones au rabais (machinations politiques mesquines d'un côté et danger qui menace tous les humains d'un autre côté).

Ensuite, les personnages : il y en quelques-uns dont le rôle était essentiel dans l'histoire (qu'on suit pendant la quasi-totalité de l'histoire) et qui pfuit ! disparaissent en 2 lignes de texte parce que l'auteur n'en a plus besoin et ne semble pas vouloir prendre la peine de détailler la mort. Un peu facile à mon goût. Plus important encore, il n'y a pas assez de description du caractère des personnages ni de leurs souhaits/désirs/volontés/pensées. On est trop dans l'action et du coup, on ne comprend pas toujours les raisons qui poussent les uns et les autres à agir de telle ou telle manière. L'exemple le plus frappant pour moi est le personnage de Jehal, une pièce maîtresse dans l'intrigue sur les rois/reines-dragons mais qui perd en qualité parce qu'on ne le comprend pas.

De plus, ça me hérisse le poil quand un auteur ou un traducteur se trompe sur la filiation des personnages alors qu'il y a une généalogie en début de tome ou qu'il se trompe sur le nom des dragons et de leurs écuyers.

Enfin, le monde créé n'est pas assez cadré : l'auteur crée des légendes et des textes fondateurs (les principes de Lai) sans prendre le temps finalement de les détailler et d'en faire de vrais outils pour le cadre de son monde. Ce qui fait que les références à ces légendes et ces textes arrivent comme des cheveux sur la soupe. Et le cadre hiérarchique créé entre les roi/reines-dragon et l'Orateur n'est pas clair (à quoi sert cet orateur, franchement) et entre les écuyers, les alchimistes et les Ecailleux. J'en finis même par me poser la question de la raison d'être des dragons si il faut attendre 1000 pages pour commencer à apercevoir l'intérêt de toute cette organisation parce que finalement, il y a bien une guerre qui risque éventuellement de se déclencher entre les humains et les dragons.



Bref, hautement déçue par ce livre. J'ai pu voir en lisant les critiques précédentes qu'il existait un 4° tome mais je ne pense pas le lire.

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