Wowser était le chien, exceptionnellement intelligent et raisonnable, qui gardait notre maison, les pelouses et les jardins, et tous mes animaux. Mais son gabarit – quatre-vingt-cinq kilos de grâce et d’élégance – lui permettaient de n’avoir recours que très rarement à la violence. Il pouvait mettre n’importe quel chien sur le carreau comme un fox-terrier ferait d’un rat. Wowser n’attaquait jamais. Sous les provocations et les insultes, il finissait simplement par tourner sa tête aux grands yeux las et tristes vers l’agresseur, et, plus chagriné que fâché, le saisissait par la peau du cou et le balançait dans le caniveau.
C'est en mai 1918 qu'un nouvel ami et compagnon est entré dans ma vie: un étonnant personnage, avec du caractère et une queue annelée. Il pesait moins de cinq cents grammes quand je l'ai découvert, boule de fourrure complètement à ma merci, non sevrée et sans défense, mais déjà pleine de curiosité. Wowser et moi fûmes immédiatement ses protecteurs.
C'est en mai 1918 qu'un nouvel ami et compagnon entra dans mon existence; un personnage, une individualité, une petite merveille à la queue zébrée.