Critiques de Steven D. Schindler (8)
On retrouve Ursula Le Guin dans ses écrits pour la jeunesse avec plaisir avec ce retour des chats volants.
James et harriet s'ennuient de leur maman et décide de retourner là ou ils ont passé leur enfance... mais la ville a beaucoup changé depuis leur départ.
C'est une belle façon de démontrer les relations entre frères et soeurs.. à travers les chats j'ai franchement trouvé cela pas mal du tout.
J'aime beaucoup cette tendresse transmise par l'auteur à travers les chats.
Un petit roman bien agréable et qui se lit vite.
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Suite des aventures de nos chats volants. Ils ont bien grandi à la campagne mais leur maman leur manque. Harriet et James décident de retourner en ville pour voir leur mère. Mais dans la cité une grosse surprise les attend…
Moins captivant pour mes petits loups ce second tome. Ces chats volants ont une morphologie assez étonnante mais il ne leur arrive finalement pas grand-chose. Il y a surtout des descriptions de scènes qui les ont laissés sur leur faim. Ils ont tout de même apprécié l’élément-surprise… ! En espérant que le troisième tome soit plus mouvementé !
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Suite des aventures de la petite fratrie des chats volants.
Si la vie à la campagne leur réussi bien, la moitié des chatons se demande ce qu'est devenue leur mère restée dans la dangereuse jungle urbaine. C'est donc parti pour une nouvelle expédition pour les deux curieux.
Un épisode assez anecdotique, qui repose sur les mêmes ressorts et contrastes que le précédent. Certes la rencontre en ville peut avoir quelques chose de mignon pour les plus jeunes lecteurs, mais bon. Pas de quoi s'en relever la nuit non plus.
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On retrouve avec plaisir dans ce second volume la fratrie des chats volants. Harriet et James décident de retourner à la ville pour revoir leur mère. L'occasion pour l'auteur de nous évoquer la capacité innée de ces animaux à retrouver leur chemin, notamment par le biais des odeurs. Hélas le quartier où ils sont nés est méconnaissable car en voie de destruction. Ils devront échapper à la grue déstructrice et sauver des décombres une petite chatte noire abandonnée, avec laquelle ils ne parviendront à communiquer que par ronronnement, feulement et léchage bienveillant. Outre la thématique intéressante de la séparation, il est délicieux de retrouver les comportements des chats ,qui partagent nos vies, avec tant de détails. Ursula le Guin sait les observer et je crois Bernarcho lorsqu'il indique qu'elle n'a d'yeux que pour eux!
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Alors que le premier tome présentait une intrigue peu complexe et assez linéaire, ce second volume est beaucoup plus subtil. Ici, Ursula Le Guin traite de la démolition de quartiers dans les grandes villes et de la répercussion sur les animaux qui y vivent. Deux de nos petits chats volants veulent retrouver leur mère, mais il sont vite perdus dans une rue qu'ils ne reconnaissent plus, au milieu des grues et boules de destruction. Découvrant une petite chatte noire, ils vont la sauver avant que l'immeuble dans lequel elle se cachait ne s'effondre.
L'auteure joue également avec le sens de l'orientation inné des chats. James et Harriet ont peur de ne pas retrouver leur chemin alors qu'ils en sont instinctivement capables. Comme dans son précédent tome, Le Guinn distille des informations sur les chats au gré de son histoire. Et c'est finalement ce point précis que l'on doit saluer, car sous couvert de divertir les petits lecteurs et de les faire rêver à des chats volants, elle leur en apprend un peu plus sur le comportement des félins!
Nous avons tendance à oublier que chats et chiens errants, oiseaux, petits rongeurs et insectes vivent dans nos villes. Lorsque nous détruisons des quartiers, ce sont des dizaines d'animaux qui sont secoués dans leur quotidien et doivent déménager ailleurs; apprendre à vivre dans un nouvel endroit. Pour les hommes ce n'est pas si compliqué, mais pour les animaux, c'est une autre histoire...
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