La société nous enferme dans l'idée qu'on n'a jamais assez réussi. Les succès faciles, miraculeux, les "contes de fées" s'étalent à la une des journaux, obligeant sans cesse chacun de nous à remettre en cause ce qu'il a fait de sa vie.
En traduisant ses peurs et ses doutes en mots, on les limite et on les structure. Au lieu de tourner frénétiquement dans votre tête, vos problèmes deviennent de simples repères sur une feuille de papier. Pour certaines personnes, écrire est même une façon de se purger le cerveau. Cela procure un immense sentiment de soulagement.
C'est là que le cercle vicieux commence, car plus nous sombrons dans l'overthinking, plus ce dernier se renforce. Ruminer à la suite d'une émotion bouleversante stimule nos réseaux de pensées ou de souvenirs négatifs, resserrant les liens entre eux. A chaque nouvel accès, ces noeuds s'activent encore plus vite que la fois précédente. De plus en plus consciente de tous vos problèmes, vous les ressassez avec d'avantage de fascination.
Enfin, recherchez le succès au lieu de vous contenterais d'éviter les échecs.
(...) Se contenter d'objectifs trop modestes c'est donner de l'importance à chaque faux pas.
S'il est prouvé que le Prozac et le Zoloft ont sauvé de nombreux individus atteints de graves dépressions nerveuses ou d'anxiété profonde, ils ne guérissent pas des stress du quotidien. Et encore moins de leurs causes.