Suzanne Berger, née en 1939, est une historienne et politologue américaine. Professeur de sciences politiques au Massachusetts Institute of Technology de Cambridge (États-Unis), elle est spécialiste de la France et de la mondialisation. Elle y notamment consacré plusieurs ouvrages ainsi qu'aux délocalisations. Elle est en particulier célèbre pour Notre Première Mondialisation: Leçons d’un échec oublié, livre paru en 2003, et Made in monde, paru en 2006.
Elle montre en particulier dans Made in monde, en s'appuyant sur l'analyse approfondie de cinq cent entreprises à travers le monde, combien les stratégies des entreprises sont diverses et comment, contrairement aux idées reçues antimondialistes, les délocalisations ne sont qu'une part extrêmement mineure des stratégies mises en place avec la mondialisation.
Ces nouveaux instruments modifièrent les structures de la richesse nationale : les épargnants commencèrent à investir leurs fonds en obligations, en actions et différentes valeurs qui se substituèrent à la propriété foncière et aux biens immobiliers. Un peu avant la première mondiale, environ 40 % de la richesse nationale française était constituée de valeurs mobilières, sous une forme ou sous une autre.