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Critiques de Suzanne Myre (26)
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Le sanatorium des écrivains

Le thème m'attirait. Je connaissais l'auteure de nom et j'en avais une opinion favorable sans avoir lu l'une ou l'autre de ses productions, principalement des nouvelles. Pourquoi ne pas me lancer dans cette lecture québécoise ? Je ne l'aurai pas regretté. J'ai souri et même ri plus d'une fois aux pointes d'humour, de cynisme et de satire qui visent le milieu littéraire. J'ai suivi avec intérêt les déboires de Christian Granger avec l'écriture, la critique et la fuyante inspiration devant le projet d'un deuxième livre. Il est attiré par la réclame d'un centre pour auteurs désespérés, un sanatorium pour écrivains en panne. Les yeux bandés, il est introduit, après avoir laissé son cellulaire en consigne, dans le mystérieux lieu où les auteurs en manque de souffle doivent se choisir un pseudonyme au nom d'un auteur décédé. Pour lui, ce sera Edgar Allan Poe. Il côtoiera notamment Arthur Rimbaud, Gabrielle Roy, Daphné du Maurier, Tatiana de Rosnay et J. D. Salinger, les pseudonymes de ses collègues. Sont organisés des ateliers d'écriture, des marches en nature et un ensemble d'activités voulant stimuler la créativité des auteurs qui apparaissent comme autant de personnages décalés. Puis une trame plus inquiétante se glisse dans l'expérience qui se déroule dans cette « bâtisse digne du château de Dracula ». Edgar et Daphné vont amorcer une enquête. Mais que vient faire David Foenkinos dans cette galère ?



Voilà donc un récit fantaisiste qui contient une bonne part d'autodérision.


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Mystères à l'école

15 nouvelles littéraires d'intérêt inégal ayant toutes pour thème l'école (primaire ou secondaire). Il y a deux nouvelles que j'ai davantage appréciées: "Le Placard" de Laurent Chabin et "Ça suffit" de Martine Latulippe. Les autres étaient correctes sans plus. Je crois que j'ai préféré le tome suivant "Nouveaux mystères à l'école".
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Le sanatorium des écrivains

C’est une lecture plutôt légère, qui, si elle ne m’a pas faite rire franchement, a eu le mérite de me faire sourire et de me divertir.



Il faut dire que l’histoire n’est pas banale. Imaginez la réunion d’auteurs divers en mal d’écriture dans un vieux manoir qui fait penser à un repaire de fou, , perdu au milieu de nulle part avec des organisateurs multi-tâches, ajoutez à cela un peu de drogue, de l’amour et du mystère, le tout associé à un personnage principal totalement peu sûr de lui, en proie aux doutes et qui ressasse sans discontinuer sa rupture. Voilà le cocktail qui nous est livré pendant cette lecture.



Vous avez souri à cette description? Vous voilà fin prêt pour attaquer cette lecture!



Alors, oui bien sûr, il y a a un mystère, des disparitions…. et David Foenkinos mais on va pas se mentir, on se doute du fin mot de l’histoire mais malgré ça, on passe un bon moment lecture.


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L'allumeuse

Ce recueil de nouvelles commence en force avec cette allumeuse, une petite fille abusée par le bedeau de l’église. Et malgré une fin un peu curieuse, voilà une fort belle façon de commencer (si, si !).



La suite, même s’il s’agit souvent de brèves histoires de femmes fortes et de la rue Balzac de Montréal-Nord (pas vraiment le meilleur quartier, semblerait-il), m’a moins parlé, avec des thématiques moins puissantes des scénarios moins poussés…



Un petit zut, donc, pour ce livre qui avait si bien commencé.



Allez, un double pouce en l’air pour la très touchante Enfance de petit Frigo (qui m’a un peu rappelé la brillantissime BD Cabot-Caboche en version chaton) et le drôlissime Préavis de décès !
Lien : https://www.noid.ch/lallumeu..
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Nouvelles d'autres mères

J'ai beaucoup apprécié ce petit recueil de onze nouvelles très réussies! Suzanne Myre exploite ici les relations mère-fille, tout y passe ; de la naissance, à la mort, jusqu'à la réconciliation, la jalousie et surtout l'amour qui souvent frôle de près la haine. La nouvelle du voyage en Gaspésie est ma préférée, drôle et touchante à la fois, un petit bijou!



Le style de Suzanne Myre m'a beaucoup plu, un style contemporain qui nous interpelle, car elle sait raconter des histoires qui nous font penser aux nôtres. Elle a un humour comme j'aime, teinté de sarcasme et d'ironie, mais sans en mettre trop et tomber dans le ridicule. L'auteur excelle aussi au niveau de la narration, certaines nouvelles sont écrites au "je", au "il" et même au "vous", ce qui fait que chacune a un ton unique. Bref, Suzanne Myre a une très jolie plume!
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B.E.C., Blonde d'Entrepreneur en Construction

Suzanne Myre aime bien aller où on ne l'attend pas. Dans B.E.C., d'ailleurs, avec son héroïne atypique et un récit drôle aux teintes graves, elle vire joyeusement à l'envers les codes de la chick lit. Et ne lui dites surtout pas que ses romans sont légers.
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B.E.C., Blonde d'Entrepreneur en Construction

À l'aube de la quarantaine, sonne souvent l'heure des bilans et Laurence, le personnage principal du roman, n'échappe pas à la fatalité. Sa relation amoureuse avec Jean-Marc, un entrepreneur de la construction, est chaotique et elle-même traîne un passé d'abandon affectif se traduisant par une tendance à la kleptomanie et une envie irrésistible de jouer des tours pendables à son entourage. Suzanne Myre a choisi le ton de l'autodérision pour traiter son sujet et on ne peut que l'apprécier page après page. C'est vivant, bien senti et livré comme en un seul jet. J'ai apprécié cette histoire qui peut sembler banale à première vue mais à laquelle tout être humain peut s'identifier.
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Le sanatorium des écrivains

Un écrivain en panne d'inspiration, récemment célibataire souhaite trouvé l'idée de génie pour écrire son second roman. Une petite annonce offre un séjour en retraite fermée pour aider les écrivains en panne d'écriture, alors Edgar (pseudo) s'inscrit et l'aventure parfois lyrique et d'autre fois plutôt sombre se transforme en aventure particulière pour tous ces personnages connus de la littérature. J'ai bien aimé le rythme, le style et le dénouement de l'histoire. À lire sans restriction.
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J'ai de mauvaises nouvelles pour vous

C'est le deuxième recueil de Suzanne Myre que je lis et me voilà une adepte. J'ai adoré et dévoré ces douze nouvelles dont le thème central est les relations homme-femme. Les plus longues nouvelles sont mes préférées, la dernière vaut le détour!



Suzanne Myre décrit à merveille les situations du quotidien avec un humour franchement savoureux qui nous fait rigoler à plusieurs reprises. L'auteur manie l'ironie avec beaucoup d'efficacité tout en réussissant à nous émouvoir. C'est ce que j'appelle du talent!
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Humains aigres-doux

Une fois de plus, j’ai été prise par l’écriture de Suzanne Myre, dont j’ai lu il y a deux ans les savoureux recueils J’ai de mauvaises nouvelles pour vous et Le peignoir. Une fois encore, j’ai été séduite par la galerie de personnages de celle dont j’ai fait la découverte il y a quelques années grâce à XYZ.La revue de la nouvelle.



Suzanne Myre a un véritable talent de conteuse et maîtrise l’écriture avec un bonheur qui n’a d’égal que celui de qui la lit. Son regard est sans compromis sur les êtres, dont certains frisent avec outrance la caricature, comme celui de Voualtèr, coiffeur de service, né Roger, qui n’a jamais mis les pieds à New York mais qui fait comme si; comme celui de Chrystelle, la fille de banlieue qui débarque en ville régulièrement afin que ce cher Voualtèr entretienne ou modifie la teinte de ses cheveux qui porte chaque fois des noms exotiques; celui de Sylvia, qui se retient de dire tout ce qu’elle pense mais qui n’en pense pas moins; ceux de tous ces « humains aigres-doux » que l’auteur a croisés ou inventés, que nous croyons parfois reconnaître l’espace d’un trait ou d’une anecdote, et qui nous font grincer des dents ou nous hérissent les poils des bras.



Suzanne Myre, lauréate du Grand Prix littéraire Radio-Canada et du prix Adrienne-Choquette, finaliste au prix des Libraires et au prix France-Québec, a le sens de la nouvelle en plus de celui de ses personnages. Elle ne se cantonne pas dans une seule de ses formes, à savoir la chute qu’on n’a pas vu venir, mais use de toutes, connaissant et maîtrisant ce « petit genre », comme avait appelé la nouvelle l’écrivain et éditeur Gilles Pellerin dans un essai publié en 1997.



C’est donc à un recueil quelque peu cynique, jamais banal, que nous convie Suzanne Myre dont on a régulièrement dit qu’elle était la plus décapante des nouvellières québécoises. Avec raison, puisqu’elle le prouve une fois de plus. Avec brio.
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Mises à mort

Je l'ai déjà dit : les nouvellistes n'ont pas la vie facile avec moi. Malgré ma bonne volonté, j'ai beaucoup de mal avec les nouvelles. J'ai souvent l'impression qu'elles sont incomplètes et lorsqu'à la fin je ne comprends pas tout, j'en suis frustrée. J'essais tant bien que mal de les apprécier quand même. Ce recueil est celui qui a été le plus près de me faire dire que j'aime les nouvelles. Ce n'est pas rien !



Les nouvelles de Suzanne Myre, qui ont toutes la mort pour thème, sont captivantes et contrairement à celles que j'ai déjà lues, je n'avais pas ce petit sentiment d'inachevé. L'auteure nous offre des histoires très différentes les unes des autres avec une galerie de personnages variés. Sa plume est une excellente découverte aussi. C'est bien écrit, c'est rempli de petites références culturelles intéressantes et c'est punché ! Je ne suis pas du tout déçue d'avoir tentée le coup et je suis persuadée que son roman Dans sa bulle, qui figure déjà dans ma liste de lectures futures, me plaira aussi.



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Le sanatorium des écrivains

un peu déçue par ce roman. J'ai toujours aimé les nouvelles de cette auteure mais ici je me suis ennuyée. Ce roman est trop long car la trame première est ténue. Il se passe quelque chose que les 50 dernières pages, l'auteure aurait pu comprimer le reste.
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Le sanatorium des écrivains

Écriture toujours railleuse et pertinente de Suzanne Myre.

Bien connue pour ses romans et recueils de nouvelles, Suzanne Myre signe ici un roman audacieux, ancré dans la réalité contemporaine du monde littéraire québécois vu à travers la lorgnette d’une autrice drôle, fine observatrice, légèrement cynique mais toujours prête à jouer le jeu de la fiction.

Incapable de se remettre à l’écriture après un premier succès d’estime, un écrivain montréalais tombe par hasard sur une petite annonce : des retraites pour auteurs en panne d’inspiration dans un sanatorium pour écrivains. L’homme hésite et finalement se résigne à s’inscrire à l’un de ces séjours dans un lieu secret, en pleine campagne québécoise. Il y fait la rencontre d’autrices et d’auteurs qui, comme lui, peinent à être productifs; sous des pseudonymes littéraires (on fait la connaissance de Daphné du Maurier, d’Edgar Allan Poe, de Lou Salomé, Sylvia Plath, etc.), les participants prennent part à des séances d’écriture, des jeux littéraires, des marches dans la nature, tout cela sans internet ni téléphones.
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Projet P

"Différent de ce que je lis habituellement. C'est loin d'être un coup de coeur, j'ai même sauté une histoire parce que c'était interminable ... Trois ou quatre histoires qui se lisaient bien et où je me suis identifié. Mais sans plus malheureusement!"
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Projet P

Des 15 auteures, il n'y a que 4 ou 5 récits que j'ai vraiment aimé lire. Les autres m'ont laissée indifférente, voire même ennuyée pour certains. C'est un collectif d'auteures avec des styles d'écriture différents. Dans un sens c'est intéressant puisque ça varie la lecture, mais on peut aussi s'ennuyer avec un ou l'autre de ces styles. Par contre, chapeau puisque les 15 récits racontent des expériences tout à fait différentes (le pénis qui viole, le pénis trangenre, le pénis de l'enfant, etc), et c'est ce qui fait la force de ce collecfif, à mon avis.
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L'allumeuse

J'ai beaucoup aimé la façon de parler de l'enfance dans un milieu modeste.
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Mystères à l'école

L'avantage et le désavantage des recueils de nouvelles rédigés par des collectifs, c'est que chacun des textes est fort différent : dans le style, dans la langue (certains ont choisi une langue soutenue, d'autres s'expriment plus en mode « ado »), dans l'impact, dans le genre aussi, même si on est ici clairement dans des intrigues où il y a toujours un élément mystérieux.

Certains ont choisi des récits plus réalistes, du genre tranche de vie, d'autres abordent des thématiques plus spécifiques comme l'intimidation, d'autres encore explorent la romance. L'autrice qui se démarque le plus est toutefois Karine Lambert, alors qu'elle ose mettre en scène un décor scolaire de science-fiction (genre dans lequel elle a elle-même écrit un diptyque), sur une planète où les robots sont omniprésents. Lue à travers la multitude, elle ressort aussi par la qualité de son intrigue et l'intensité : on est ici dans une intrigue qui aurait pu être développée davantage tant on sent la matière.

Se démarquent aussi Robert Soulières et Simon Boulerice, dont les styles se reconnaissent entre tous, le deuxième avec un obsessionnel léger qui s'éprend d'un nouveau venu à l'école, texte ponctué des répliques en anglais (c'est beau et juteux), Martine Latulippe et André Marois, des habitués du style, qui semblent avoir cette capacité innée de créer du suspens à partir d'éléments qui semblent tout simples, Sonia Sarfati avec sa nouvelle qui se divise en deux parties qui se répondent jusqu'à la finale et Pierre-Yves Villeneuve, par la qualité de son histoire (chouette finale), mais aussi le prénom de son personnage principal : Jesse-James, rien de moins!

En bref? Un recueil qui ressemble à une courtepointe colorée et de qualité, à lire en plusieurs fois pour savourer!

Le plus plus? À la toute fin, on présente les quinze auteurs... mais sans les nommer. Un mystère de plus à résoudre!
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Humains aigres-doux

Quel bonheur qu'un recueil de nouvelles de Suzanne Myre qui se laisse dévorer d'un bout à l'autre sans le temps de reprendre son souffle! Vous comprendrez que j'ai bien aimé ces 12 nouvelles teintées de l'humour si rafraîchissant de l'auteur. Elle s'en prend à la réalité du quotidien comme pas une : la popularité du sushi, la teinture des cheveux, l'obsession des gros seins. La particularité de ce recueil est que nous retrouvons certains personnages d'une nouvelle à l'autre.



Le seul bémol est que je n'ai pas retrouvé la même émotion que les longues nouvelles que comportaient les deux premiers recueils. Mais bon, ce n'est qu'un petit détail, il faut le lire quand même!
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J'ai de mauvaises nouvelles pour vous

Il y a un ton, il y a de l’humour, il y a une écriture dans ce premier recueil de nouvelle de la Montréalaise Suzanne Myre intitulé J’ai de mauvaises nouvelles pour vous. Presque toutes au « je », et de plus au « je » féminin, mettant en scène des filles pour qui on a de la sympathie ou qui nous énervent parce que trop paumées, ces nouvelles portent un regard sans concession sur les petites choses de la vie. Futiles ou pas.



Et malgré des chutes pas toujours au point, ou qui auraient gagné à être légèrement retravaillées, l’ensemble est un joli recueil qui se laisse lire et auquel on pardonne certaines maladresses. Et qui donnent envie de lire d’autres textes de cette nouvellière dont j’avais lu quelques textes au fil des ans dans XYZ. La revue de la nouvelle.
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Projet P

J'ai bien aimé la plupart des récits, somme toute à la fois touchantes, drôles, érotiques. Je n'ai que passé une histoire dont je n'arrivais pas à saisir le sens des phrases. Trop profonde, poétique pour ce type d'ouvrage. Mais le reste, j'ai savouré!
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