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Critiques de Sven Hassel (19)
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Général SS

Vive l'accès au Net qui m'a appris, il y a peu, que les récits de la Seconde Guerre mondiale écrits par Sven Hassel n'étaient pas à 100% naturels mais possédaient des additifs non indiqués sur l'étiquette.



Édulcorants ? Exhausteurs de goût ? Diphosphate dimagnésien (régulateur d’acidité) ? Sulfate d'ammonium comme agent stabilisateur ?



Un peu de tout cela... Le récit à la couleur et la saveur d'un produit bio et naturel mais il contient quelques pesticides bien camouflés. Ils ne sont pas dangereux pour la santé, juste pour l'Histoire, celle avec un grand H.



Il se murmure même que ces additifs - contrairement au dicarbonate de diméthyle (E2426, utilisé pour la conservation des boissons) qui n'affecte ni le goût, ni l'odeur, ni la couleur - auraient changé bien des choses dans ses romans...



Ces additifs n'affectent pas le goût, car ses romans sont toujours savoureux, mais ils en affectent la couleur, changeant quelque peu le récit Historique et nous faisant, par là, avaler quelques couleuvres !



Ne me demandez pas où ils se trouvent, les additifs sont incorporés dans les événements réels et c'est tellement bien touillé qu'il faudrait une autopsie en règle par un Historien pour nous les retrouver.



Bien que ces additifs ou "couleuvres" soient nocifs pour le récit Historique, ils sont monnaie courante dans le récit Fictionnel. La seule différence, c'est qu'il n'est pas noté sur ce roman "Ceci est peut-être une fiction ou un récit Historique agrémenté de produits non naturels".



L'auteur prend donc quelques libertés avec l'Histoire...



Le pitch ? Sven Hassel, l'auteur, est un combattant du front russo-allemand et fut incorporé dans un régiment particulièrement exposé, parce que "politiquement douteux" aux yeux des nazis.



Son roman nous parle de la tristement célèbre bataille de Stalingrad.



Les soldats allemands, après de furieux combats contre les Sibériens, sont vaincus, ils crèvent de faim, de froid, et parfois, se transformes même en cannibales. Et ils ne sont pas encore sortis de l'auberge !



Le récit se concentre sur la percée effectuée par un groupe de soldats sous les ordres d'un général SS plus humain que les autres.



Trois officiers ont tenté, contre les ordres d'Hitler, d'arracher leurs hommes à la torture et à la mort inévitable. Cela leur coûtera la vie.



Certes, l'auteur aborde un aspect de la bataille de Stalingrad qui est peu connu du grand public (de toute façon, qui peut se targuer de TOUT connaître sur la Seconde Guerre Mondiale ?), mais il reste une grande interrogation : où s'arrête la réalité et où commence la fiction ?



Bien que le récit soit haletant et les personnages attachants (je les ai suivi sur plusieurs romans), il n'en reste pas moins que je me contenterai de le considérer comme un récit fictionnel et non réel dans son intégralité.



Maintenant je le sais... Lors de ma découverte de cet auteur, je ne le savais point, l'accès au Net étant bien plus restreint.



A lire avec les précautions d'usage...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Général SS

Lu pendant mes années collège. Avec quelques copains, on se passait avec passion les livres de Sven Hassel. Plus intéressés à cet âge par le déroulement et le contexte de l'intrigue où le héros est accompagné par toutes sa bande d'amis du bataillon disciplinaire, que par la dénonciation de la guerre. Cet auteur a su nous captiver en égrenant livre après livre les massacres et les batailles de la seconde guerre mondiale. Qu'importe au fond de savoir si l'auteur s'appuie sur la réalité ou sur son imagination. Sûrement les deux. C'est toujours le plaisir et l'émotion qui compte. J'ai choisi de critiquer ce titre mais à plus de quarante ans d'intervalle, je les confonds tous.
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Les Panzers de la mort

un certain nombre de lecteurs trouveront ce

volume trop dur.parce qu'il est hélas trop vrai,

pourtant ces pages ne sont

entièrement noires,on y

trouve de l, humour.on y trouve

l, honnêteté de a l, ouest

rien de nouveau, la grandeur humaine du bal

des maudits le cynisme de

l, inoubliable porta.

mais aussi petit frère le saint homme envoyé au bataillon disciplinaire pour

n, avoir pas voulu renier

sa foi,alte le légionnaire

le grand docker de Hambourg commandé pour le vol d'un camion de

farine, de custav l, universitaire pour la vente

clandestine d'un porc et de

quelque oeufs au marché

noir, et de Wolfgang ( dit

le vieux ) l , ainé de la bande, marié, deux enfants, menuisier de son

état,condamner pour ses

convictions politiques.

c'est l, histoire d,un groupe

de camarades uni comme

les trois mousquetaires,

jetés dans la bagarre,

haïssant le destin qui les

précipité dans cette démence.on suis leurs aventures tragi comique

a travers une Europe

dévasté..

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La légion des damnés

Dans ce roman fluide et rythmé, on ne sait jamais où commence la fiction et où s'arrête la réalité. Sven Hassel affirma que « 90 % de cette histoire reposait sur des faits réels », mais il brouille les cartes, notamment par des introductions de chapitres en italique qui suggèrent une rupture avec le reste du récit. Au vu du titre, je pensais avoir affaire à un roman Fantastique. Il n'en est rien. Il s'agit d'un roman de guerre, pur et dur, qui nous plonge dans le quotidien d'un bataillon disciplinaire engagé sur le ostfront, avec l'équipage d'un char d'assaut Panzer IV. L'Histoire étant écrite par les vainqueurs, il est rare de lire ou de voir des romans ou films qui se passent du point de vue allemand. Mais les quelques oeuvres qui le font donnent souvent d'excellents résultats, sans doute parce que le manichéisme propre à la vision traditionnelle de la WWII (les gentils ont vaincu les méchants) a tendance à falsifier la vérité humaine. Je pense évidemment au chef-d'oeuvre de Sam Peckinpah, "Croix de fer".



Sven Hassel sait de quoi il parle, et sait retranscrire l'âpreté des combats, la routine du front, la fracture morale de soldats qui ne veulent pas se battre, qui rejettent l'idéologie nazie et détestent les SS, mais sont obligés de donner leur vie et de voir crever leurs camarades dans d'atroces souffrances. Les personnages sont magnifiques, hauts en couleur, et le roman fourmille de ces petits instants d'intimité et de camaraderie, souvent très drôles, qui rendent réels ces hommes en noir & blanc, qui disparaissent peu à peu dans l'oubli à mesure que les années passent. L'écriture n'est pas aussi maîtrisée (jugement à relativiser du fait de la traduction) que celle de Hemingway dans L'adieu aux armes, ou de Erich Maria Remarque dans A l'ouest, rien de nouveau, mais il n'en reste pas moins que La légion des damnés est un livre essentiel sur la réalité de la guerre. La réalité, c'est que la guerre est une saloperie.



Malgré la polémique que fit naître un journaliste Danois dans les années 70 (il affirma que Sven Hassel était un imposteur et un collaborationniste nazi), polémique remise en cause par le fait que ce journaliste s'avéra être un négationniste de la Shoah, et malgré quelques longueurs en milieu de récit, La légion des damnés est une violente diatribe antimilitariste et anti nazie, une dénonciation de la folie humaine, de l'aveuglement idéologique et de l'embrigadement. Un roman qu'il est donc de bon ton de ressortir des placards et de relire d'urgence, avant qu'on ne refasse les mêmes erreurs.
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Oubliés de Dieu

été 1944.une unité de la

Wehrmacht poursuive par

des partisans a la frontière

bulgaro-grecque.c'est le

début d'une horrible odyssée .un voyage au bout de l, absurde ou chaque homme vit son enfer.
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Monte Cassino

Lu toute la série lorsque j'étais ado. Toute la petite bande de soldats amis se retrouve dans differentes batailles et lieux de la seconde guerre mondiale. Ils sont enrôlés de force dans un bataillon disciplinaire de l'armée allemande. Obligés de participer à des missions suicide, ils en reviennent toujours victorieux, si j'ai bonne mémoire.

Une très bonne façon d'avoir un autre point de vue sur cette guerre. Il n'en reste pas moins que ce sont des livres que l'on lit jeunes comme des romans d'aventures initiatiques.
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La légion des damnés

'' Il est hors de question que je mette les pieds là-dedans ! C'est leur rendre hommage mais ils n'ont que ce qu'ils méritent. Ils ne devraient même pas à voir de lieu comme ça pour eux. ''

Voilà ce qui m'a été donné d'entendre lors de mes vacances en Normandie... Où étions-nous ? À La Cambe, au cimetière militaire allemand... Que n'ai-je trouvé injustes ces paroles... Et c'est sans le rétif que nous avons mis un pied en ce lieu, pour découvrir en premier la tombe de deux tous jeunes soldats, 16 et 17 ans...

Voilà l'épisode que m'a rappelé ce premier roman de Sven Hassel. Quand des générations ont vu les '' boches'' comme des monstres sans faire de distinctions, cette équipe de tankistes nous hurle que la guerre, c'est l' horreur, peu importe votre nationalité, votre grade, votre sexe...

La Cambe est plein de Sven, de Vieux, de Porta, de Pluton qui n'avaient rien demandé, qui n'avaient même rien à voir avec tout ça, avec la folie de leur dirigeants (qui eux, n'ont payé le milliardième de leur dette), on les retrouve vrais et entiers dans La Légion De Damnés.

Sven Hassel à été accusé de ne pas avoir raconté la vérité, sa vérité en tout cas ; accusé d'être un collaborateur Nazi cherchant à faire pleurer dans les chaumières... Je n'y crois pas... Bien que je ne sois pas capable de discerner l'Histoire du roman, je suis convaincue que c'est honnêtement que l'auteur nous rapporte sa vision de sa participation à la guerre.

Pour ceux qui se demandent comment à été perçue la guerre du côté de la chair à canon ; pour ceux qui sont capable de se détacher du sempiternel '' les bons et les méchants '', ouvrez ce livre pour voir à quel point les soldats en uniforme noir des unités blindées, les grenadiers en Fledgrau, et j'en oublie, détestaient leurs supérieurs pour l'enfer auquel il les ont condamnés - au moins autant, peut-être même plus que nos anciens qui ont partagé ces heures si noires ne notre Histoire.
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La légion des damnés

Un livre fort, fou, raconté d'une manière tellement particulière que des années après, je me souviens toujours de l'atmosphère délicieuse de ce roman de guerre, basé à 90% de faits réels.



Les amis de Sven Hassel sont de drôles de gars, de joyeux drilles, même. Hassel, contraint de servir dans l'armée Allemande, s'évade. Las, il est repris et se retrouve dans régiment disciplinaire.



De l'humour trempé dans l'encrier du cynisme, de la grandeur humaine entre lui et ses amis. On se surprend même à espérer que ses amis s'en tirent, tellement ils sont attachants, ces hommes qui n'avaient rien demandé mais que la guerre est venue chercher de force.
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Monte Cassino

🟡Une bataille que j'aime beaucoup lire, celle du Monte Cassino. "Cassino c'est le Verdun de la deuxième guerre mondiale ! " s'exclame l'auteur de ce livre . Un magnifique livre de 1961. Il possédait à l'origine 7 cartes dépliantes (je n'en ai qu'une).

🟡La préface rédigée par la plume du général Chambe est merveilleuse, il apprécie à quel point son ennemi d'hier glorifie son armée: le Corps Expéditionnaire Français. J'aurais voulu le lire bien au-delà d'une préface mais c'est bien Rudolf Bohmler qui a écrit ce livre en 1956.

🟡Ce qui m'a vraiment surprise c'est que je m'attendais à lire un carnet de soldat, mais pas sans de très nombreuses pages sur Monte Cassino comme le ferait un historien et c'est tout à son honneur.

J'adore lire l'histoire de cet Abbaye de sa création par Saint Benoît en 529 à sa destruction totale par les alliés en mai 1944 😪.

🟡La Division Hermann Goering sauvera de nombreux trésors. 70 000 volumes de la bibliothèque et archives, au total : 120 camions 🚛 parachutistes allemands les #fallschirmjäger (les diables verts) sont décrits à Radio Naples 📻 tel que :"C'est un fanatique, rarement âgé de plus de 20 ans. Le parachutiste allemand offre sa vie pour la cause du Führer".

🟡C'est un livre assez complet, on parle des américains qui entrent dans #rome, de la situation des polonais et comment ils sortiront des Goulags pour se battre en Italie et leur prise du Monte Cassino. Les tonnes déversées sur l'abbaye seront astronomiques, définitivement réduit en ruines les batailles y seront terribles. Ce livre souligne réflections sur les décisions et choix tactiques opérés : fallait il bombarder le Mont Cassin ? N'était il pas mieux de continuer à faire route pour l'Allemagne plutôt que de débarquer en Provence ? 💭 💭

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Monte Cassino

Franchement j'ai lu tous les Hassel , j'ai adoré , puis j'ai lu quelques articles sur la toile qui mettais en doute sa vérité ... depuis je rechigne un peu à relire ces bouquins
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Kommando Reichsfuhrer Himmler

Toujours notre fine équipe composée de Porta, Petit-Frère, Hassel et Heide. Ce roman nous conte les derniers mois de la guerre russo-allemande et ce ne fut pas une partie de plaisir. Aucun film de guerre n'arrivera à nous décrire la souffrance vécue dans les deux camps, cette mort qui leur collait aux bottines et toutes les horreurs dont l'être humain est capable.



Ici, j'ai assisté, impuissante, à l'écrasement véritable d'une nation héroïque, la Pologne.



Je ne sais plus quel officier nazi avait dit qu'il nettoierait la Pologne avec du savon bon marché (il voulait parler des Juifs tués dans les camps d'extermination et qui étaient transformé en savon... je sais, c'est horrible, c'est ça, l'être humain dans ses pires travers).



Les polonais se font exterminer et les russes les regardent mourir, l'arme au pied.



La chute de Varsovie, cette ville qui s'est soulevée contre Hitler annoncera la fin d'une saloperie de guerre, car la sauvagerie de Staline valait bien celle de Himmler.



Les polonais verront les allemands partir en courant, mais les russes ne leur réservaient pas un meilleur sort. Karol Wojtyla l'a vécu et l'a vu, il vous l'aurait raconté... mais ça, c'est une autre histoire.



Livre poignant.



Note : L'ensemble de l'œuvre de Sven Hassel comporte 14 volumes(je ne les ai pas tous) et est un véritable manifeste contre la guerre et contre le nazisme. Jamais il ne fait l'apologie de cette idéologie, il la combat, même, puisqu'il ne voulait pas faire la guerre et s'était retrouvé en prison.



Ses livres sont aussi une fresque retraçant la vie d'un groupe, une sorte de "frères d'armes, version allemande".



Leurs récits ne sont pas édulcorés mais très réaliste, bien loin des récits hollywoodiens ou tous les soldats allemands sont des méchants et les autres des bons. Hassel ne pratique pas cette dichotomie, non, il vous prouve qu'il y avait de tout des deux côtés et que tous les allemands ne sont pas montés au front tout heureux de faire la guerre.



Dans les livres de Sven Hassel, la guerre est vécue et racontée au jour le jour et sur tous les fronts (hormis l'Afrique du nord).
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Liquidez Paris !

Soldat danois enrôlé de force dans le 27e régiment de blindés allemand, Sven Hassel raconte le débarquement de Normandie en juin 1944 et la libération de Paris en août, vus par l'« autre camp ».



Il offre un point de vue original sur cet épisode glorieux de la Seconde Guerre mondiale, encombré de mythes tenaces.



De plus, les soldats qui l'accompagnent sont toujours la même petite bande et je dois dire que ça me faisait plaisir de suivre leurs aventures, il y a de ça quelques années. Porta, Petit-Frère, deux hommes qui mettent de la couleur dans ces récits de guerre.



Ainsi, le général von Choltitz ne fut pas le bienfaiteur qu'on a bien voulu croire : Himmler en personne lui avait donné l'ordre de miner Paris pour transformer la Ville lumière en champ de ruines. S'il ne le fit pas, ce ne fut pas par mansuétude. Si Paris est toujours Paris, ne lui dites pas "merci".



Au dernier moment, la débâcle, vécue de l'intérieur par le soldat Hassel et ses compagnons d'infortune, va empêcher de mettre en place le dispositif meurtrier...



Récit plein de verve et haut en couleur d'une page mémorable de notre histoire, "Liquidez Paris !" jette une lumière nouvelle sur les grandes journées de l'été 1944.



L'ensemble de l'œuvre de Sven Hassel comporte 14 volumes(je ne les ai pas tous) et est un véritable manifeste contre la guerre et contre le nazisme. Jamais il ne fait l'apologie de cette idéologie, il la combat, même, puisqu'il ne voulait pas faire la guerre et s'était retrouvé en prison.



Ses livres sont aussi une fresque retraçant la vie d'un groupe, une sorte de "frères d'armes, version allemande". Leurs récits ne sont pas édulcorés mais très réaliste, bien loin des récits hollywoodiens ou tous les soldats allemands sont des méchants et les autres des bons. Hassel ne pratique pas cette dichotomie, non, il vous prouve qu'il y avait de tout des deux côtés et que tous les allemands ne sont pas montés au front tout heureux de faire la guerre.



Dans les livres de Sven Hassel, la guerre est vécue et racontée au jour le jour et sur tous les fronts (hormis l'Afrique du nord).







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Oubliés de Dieu

📖 Les Oubliés de Dieu.

Été 1944. Une unité de la Wehrmacht, poursuivie par des partisans, se replie à la frontière bulgaro-grecque. C'est le début d'une horrible odyssée où chaque homme vit son enfer.

🪨 Un livre génial ! Un roman document qui ne manquera pas de rythme, à certains passages c'est le fou rire assuré, on ne peut que se fendre la poire tellement c'est bien raconté et prenant, ça me rappelle un de mes meilleurs potes qui me parlait en oubliant que je suis une femme 😂. Ambiance taverne et 100% virile, on est pas dans la dentelle ni avec les mieux élevés 😂. C'est brut de décoffrage 😂.



🪨Ce n'est pas que du comique bien sûr, mais un repli dans des conditions souvent terribles, surtout la traversée de la forêt de cactus où plusieurs y laisseront leur peau, morts de soif.

Ils durent se résoudre à boire l'eau de refroidissement de leur maxime et à manger des limaçons.

" Ce sont les endroits oubliés de Dieu. Au bout de quelques heures, tu réalises que la vie n'existe pas : tout respire la mort." Dans leur groupe il y aura quelques " 500 " cf une de mes publications sur le Bataillon disciplinaire 500 des officiers et sous officiers de l'armée allemande . Un des leurs se suicida une grenade à la main.



🪨 Je prends plaisir à relire certaines anecdotes déjà lues ailleurs, me voilà à + d' une centaine de livres lus et ça c'est cool 🙂👍.



🪨 🐻 Suivez l'histoire Raspoutine l'ours de Porta qui détestait les uniformes kaki des russes.



🪨 Si vous trouvez ce livre, achetez le et bonne lecture 👍😁👌

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Camarades de front

Auteur danois un peu controversé, Pedersen alias sven Hassel a décrit dans ses romans les combats de la deuxième guerre mondiale côté allemand.
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La légion des damnés

Je l'avais déjà lu fin des années 70, c'est donc une relecture sans ennuis.

Je ne suis jamais déçu des histoires de Sven Hassel.

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Liquidez Paris !

Ayant été fan de Sven Hassel dans ma lointaine adolescence, je me suis demandé si je retrouverais ce meme plaisir de lecture aujourd'hui. J'ai donc entrepris de lire "Liquidez Paris !", l'un des rares romans de l'auteur que je n'aie pas dévoré jadis. Déception. le niveau d'écriture est celui d'un roman de gare, le récit est souvent décousu et les situations presque toujours a la limite ou au-dela du vraisemblable. Les personnages sont aussi caricaturaux que ceux d'un théatre d'ombre, l'épaisseur de leur psychologie avoisinant le papier cigarette. En somme, du roman de guerre grand-guignolesque et donc tres impressionnant si l'on veut bien y croire.



J'ai lu ici et la que les romans de Sven Hassel avaient la vertu de rendre la guerre haissable, mais cet effet me parait assez ambigu du fait que, plus que l'horreur de la guerre, c'est la camaraderie entre soldats vivant ensemble le meme enfer qui est au centre du récit. Or, cette intensité de camaraderie est montrée dans le roman comme un trésor accessible de maniere privilégiée dans l'horreur de la guerre. A mon sens, ce qu'il y a plutot de bien moralement avec les romans de Sven Hassel, c'est qu'ils ont pu donner une compensation existentielle a l'auteur pour avoir traversé l'enfer de la guerre.
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La légion des damnés

Un livre prenant, qui nous amène dans le monde obscur et inaccessible des soldats allemands d'un bataillon disciplinaire.



Ce livre est un témoignage (90% des faits sont d'inspiration réelle) unique et peu commun d'un simple soldat de la Wehrmacht.



Il dépeint l'horreur de la guerre, la chance qui protège les soldats jusqu'au jour où une balle, une explosion, un coup de couteau met fin avec plus ou moins de souffrance à la vie.



Il décrit aussi l'absurdité de la guerre et de la distance entre le simple soldat et les officiers qui s'amusent à faire avancer les pions sur une carte sacrifiant des milliers d'âmes l'espace d'une seconde.



Finalement allemands et russes partagent la même haine de leur officiers, des commissaires politiques et des SS, tous ceux aiment la guerre pour la mort et qui veulent en découdre coûte que coûte mais de préférence loin du front.



Enfin, ce livre montre un sentiment au sein de la Wehrmacht de défaite inéluctable assez tôt (1942-43) dans la guerre, et d'incompréhension de la stratégie jusqu'au-boutiste du fou Hitler qui décide la guerre totale et envoie ainsi le peuple allemand jeunes vieux blessés à une mort certaine.
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La légion des damnés

Ce premier livre de S Hassel n'est pas du tout comme les autres , il ne fait pas partie de la saga du petit groupe de survivants . Il n'est encore qu' une thérapie ! On sent que l' auteur se réveille encore la nuit en hurlant et que ce livre est motivé par l' évacuation de l' horreur stockée dans sa mémoire vive : ce truc qui l' empêche sans doute de vivre. C'est le livre le plus poignant et aussi le plus dur de Hassel . C'est un cris d' horreur qui passe pas la gorge, et on sent que , souvent les mots ne fonctionnent qu’insuffisamment , par rapport au cubage réel de l' horreur qu'ils doivent porter et qui est encore en 3D et au présent .

La saga de la petite bande de copains de mort du penal batalion ne va commencer que dans le N°2 où peut-être on va pouvoir trouver " cette ambiance délicieuse " ( ?!!) qui manifestement ne peut être trouvée sous ce premier titre.
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La légion des damnés

Superbe récit. Le narrateur est un soldat allemand qui hait la guerre. Mais il n'a pas le choix et est entraîné dans cette boucherie mondiale que fut la Seconde Guerre.

Il nous plonge dans l'horreur. Il nous décrit les scènes de guerre, de torture, les assassinats, les crimes. Pas seulement ceux des autres, mais également les siens.

Ce livre évite les clichés des romans sur la WWII : les allemands sont tous méchants, les alliés sont tous gentils. Il apporte des nuances et nous montre que tout n'est pas si simple. Par exemple il décrit comment des soldats allemands ont sympathisé avec le peuple russe et même avec des soldats russes pendant l'invasion allemande !

Généralement, les livres sur la seconde guerre mondiale sont très binaires et agaçants. On a du mal à les finir. J'ai eu du mal à lâcher celui là. Je l'ai commencé dimanche soir et fini lundi après-midi !



Je recommande fortement !
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