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Citations de Sven Hassel (37)


Dieu, si vous existez, faites que cette innombrable armée de morts défile éternellement sous les yeux des maréchaux responsables ! Faites que le piétinement lugubre des souliers de ces soldats morts ne leur laisse pas un instant de paix ! Obligez-les à regarder en face ces centaines de milliers de regards accusateurs ! Que les mères, les femmes, les sœurs, défilent devant eux et leur jettent éternellement à la face la liste des crimes qu’ils ont commis, eux et leurs officiers d’état-major, qui ont organisé ces massacres hideux pour plaire à un petit bourgeois sans talent, un peintre en bâtiment aux trois-quart hystérique…
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un soldat a des armes pour s. en servir.c'est ce que dit le règlement.
et un soldat doit se conformer au règlement.
en outre, ce sont des exemples qui font appliquer le règlement.
telle était l, éternelle litanie
du lieutenant colonel bon
weisshagen qui adorait le
règlement.
mais qui trouva , néanmoins, désagréable
de se faire trouer sa casquette par la balle précise d'un fusil.
cette nuit la fut joyeuse,
a la caserne.
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La meilleure arme politique est la terreur.Tout ce qui relève de la cruauté impose le respect. Qu'on nous aime, ça n'a guére d'importance pourvu qu'on nous respecte. Qu'on nous haïsse même, tant pis, pourvu qu'on nous craigne.
Himmler
Discours aux officiers S.S. à Charkov, 19 avril 1943.
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Quand tu auras écrit notre livre, personne ne s'ennuiera en le lisant
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toute chose vaut la peine d'être appréciée, d'une façon ou d'une autre,
proclame porta.ces putains de bordel de
cactus où on est embringués, par exemple...eh ben ça vaut y pas mieux que de se faire griller comme des lardons au fond d'un trou a rats par les
saloperies de lance flammes de ces fumiers de communiste.vous gueulez
ici parce qu'il fait chaud! mais alors vous
avez oublié, comment c'était a Kolyma.
là bas , tu sortais pour pisser un coup
ta bite gelait et se cassait comme un
bout de verre.et les grosses fourmis,
qu'es que c'est en comparaison des loups de Sibérie.quand je repense à ça,
je trouve qu'à côté cette balade c'est
presque un plaisir.
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Quand une armée et ses généraux commencent à foutre le camp, c'est comme les wagons : ça descend des collines tout seuls.
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La terre, la terre, la meilleure amie du soldat au front. La terre avec ses sillons et ses fossés qui sauve notre affreuse existence.
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- Pourquoi nous battons-nous ainsi ?
Pour la patrie ? Pour le Führer ? Pour l'honneur, les décorations, l'avancement ? Jamais. Par instinct. De peur de perdre une vie précieuse.Chaque minute est un enfer:on laisse un instant un camarade;on se retourne:ce n est plus qu un magma de chair dans une mare de sang.Avec désespoir on se cogne la tête contre une paroi d acier,on devient un bloc de cynisme,on se jette derrière la mitrailleuse,on tue pour tuer.
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Quand on a fait la guerre depuis un certain temps, tout paraît normal.
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Amis ou ennemis, les grenades ne font pas de différence.
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Dans l'Armée, nul ne peut vivre seul. La loi de la camaraderie y est plus impérieuse que dans n'importe quel autre groupe.
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J'étais l'ennemi de ces gens. Ils possédaient d'amples motifs de me haïr et de me maltraiter et de se foutre éperdument de tout ce qui pouvait m'arriver de fâcheux. N'étais-je pas, en somme, l'un de ceux qui avaient contribué à brûler des milliers de villages et à ruiner l'existence de millions d'hommes et de femmes ?
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Et pourquoi cette démence ? - Pourquoi ces horreurs...?
C'est la dictature, mon ami.
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Une tempête hurlante file au-dessus du fleuve et engloutit la terre dans un
édredon de neige. Impossible de reconnaître l'ami de l'ennemi. On marche en aveugle, on crie le mot de passe ; si la réponse ne vient pas assez vite, la baïonnette se fiche dans un corps. Celui qui est le plus rapide rallonge sa vie, mais on se trompe souvent et on ouvre le ventre d'un camarade. Qu'importe pourvu qu'on survive ! Ce genre de guerre, on ne nous l'a pas
appris à la garnison, c'est celle des grands fauves. Pendant les courtes pauses, on aiguise les couteaux de tranchée si effilés qu'on pourrait se raser avec.
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L'homme ne vit qu'une fois,et meurt pour toujours.
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Rien ne peut nous arrêter.Nous avons besoin d'espace vital et ceux qui se mettront en travers seront écrasés sans pitié.
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Quand on est suffisamment ivre, on ne fait plus attention à la mort même venant d'un char ennemi.
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Atterrés, nous contemplions ce qui était tout à l’heure le visage d'un homme de vingt-cinq ans : nez et oreilles ont disparu, la bouche un trou noir, la langue arrachée de la gorge, un œil pend à un lambeau de chair devant les dents mises à nu. Alors le Vieux fixe les recrues qui s’assemblent autour de cette boucherie.
- Regardez bien ! dit-il les dents serrées. La voilà, la vie de soldat qu'on vous avait tant vantée. Si jamais vous revenez vivants, dites à vos fils ce que c'est, avant que ne se déclenche une nouvelle guerre.
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a la guerre, même les morts sont utiles.dit porta,
ils attirent les mouches et les
détournent de ceux qui sont encore vivant.
- ils ont massacré tout le bataillon, on est les seuls
survivants! crie un adjudant au visage ruisselant de sueur.
il est tombé dans une embuscade.j'ai fait volte-
face avec ma section et on
a pu s, en tirer.
- en d, autre termes,vous vous êtes enfuis,ricane porta ça ne plairait pas beaucoup a notre cher adolf, si par hasard il venait à l, apprendre pas vrai .c'est le genre de situation que connait bien
la grande Wehrmacht allemande.
- on peut se joindre à vous?
demande l,adjudant,
- vous pouvez rester,fait le vieux,seulement rappelez
vous une chose:c'est moi qui commande.on est dans la merde jusqu'au
cou,notre blindé n'est plus
qu'une carcasse carbonisée, donc il faut qu'on aille a pédibus,,et on
a les montagnes a traverser.
- vous les connaissez ces
montagnes?
- non! on dit que c'est le trou de balle de l, univers.
serpents,scorpions, fourmis géantes et dieu sait quoi encore..des cactus qui contiennent assez de poison pour remplir les bocaux d'un alchimiste.
- vous avez une meilleure
idée? demande le vieux.
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Était-ce fini ? Pas encore. Le soir, commencèrent les exécutions. Des moutons désignaient les Juifs, les communistes, les sympathisants russes et c'étaient les hommes de Dirlewanger qui constituaient les pelotons d'exécutions.

Ce qui restait de population civile fut chassée comme du bétail et rassemblée dans un vaste camp de concentration au nord et à l'ouest de Varsovie. Privés de ravitaillement, un nombre considérable de ces gens moururent avant le transport vers l'Allemagne. Le S.S de Kaminski et de Dirlewanger s'amusèrent même follement à en tirer quelques uns comme des lapins.
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