Sylvain Ferret

L’ombre de Moon est un manga français qui a le mérite de ne pas s’étendre sur de nombreux tomes car c’est un one-shot. L’histoire ne perd alors pas de temps et entraîne le lecteur dès les premières pages dans un rythme effréné. J’ai d’ailleurs mis un certain temps avant de bien comprendre l’histoire et les enjeux, tout n’était pas forcément très clair. Mais j’ai pris plaisir à suivre Moon, un personnage bien plus sombre et mélancolique qu’il n’y paraît aux premiers abords. Je me suis dit que l’histoire n’avait rien de très novateur, malgré le fait que l’intrigue soit bien menée, jusqu’au trois quarts. Car les révélations finales m’ont beaucoup plu, elles donnent des explications et surtout, je ne m’y attendais pas du tout ! J’ai aimé la façon qu’à l’auteur de disséminer des indices ou clins d’œil tout le long du manga. Il mérite une seconde lecture pour tout bien saisir. Les dessins sont très beaux, précis et dynamiques avec des détails appréciables et des visages expressifs.

"Dans la lumière ou l'obscurité, tu poursuivras ta course."



Moon combat des monstres dans le mystérieux monde d'Ombre, en compagnie d'un enfant nommé Panpan, qui est son pillier et sur qui il se repose parfois, faute d'avoir la force de se battre. Après qu'un gigantesque loup lui ait dévoré le bras, Moon est sauvé in extremis par une mystérieuse femme en tenue de cosmonaute, qui s'exprime en proverbes décousus. Elle lui apprend que, pour triompher de la reine d'Ombre, il va devoir apprendre à faire quelque chose des regret qu'il a en lui... et laisser Panpan derrière lui.



J'ai dévoré ce manga d'une traite. Le thème, celui du passé qu'il faut affronter pour évoluer, a le potentiel de toucher n'importe quel lecteur et c'est précisément ce qui rend ce manga si touchant. J'ai beaucoup aimé le fait que le passé de Moon nous soit raconté au compte-gouttes, au fur et à mesure de la lecture ; le lecteur ne comprend pas les premières bribes qui lui sont données, puis le manga peint un portrait de plus en plus précis de Moon et une image de plus en plus détaillée de son histoire. Je pense que c'est un manga qu'il faut lire une première fois, puis relire afin de saisir les allusions disséminées dans le récit, qui l'amènent vers cette "chute" grâce à laquelle nous comprenons enfin qui est Moon et ce qu'est Ombre.



Le dessin est de qualité, et le design des personnages remplit tout à fait son rôle et donne un début d'informations sur leur personnalité. Le fait que la reine et la cosmonaute soient masquées prend tout son sens à la fin du livre et, de manière générale, le character design est, lui aussi, porteur d'indices qui font se dessiner la silhouette du dénouement final, où la vérité sur Moon et sur Ombre éclate enfin. Les décors ne sont ni trop simplistes, ni trop détaillés : ils plantent un décor et situent le lecteur dedans. J'ai cru comprendre qu'il s'agissait du premier manga de Nevan et je ne peux qu'attendre ses prochains travaux ; il a vraiment un très beau style de dessin.



Une histoire courte, qui se lit assez facilement et qui fait réfléchir. Si le résumé vous donne envie de lire, je ne peux que vous dire "foncez !".

Moon est un one shot et un manga français. Si le résumé m'a intriguée et si le concept avait du potentiel, il est malheureusement trop vite expédié tout en souffrant à la fois de longueur à cause d'une mauvaise maîtrise narrative. Si si, c'est possible...



Le lecteur est propulsé au cœur de l'action et n'a pas le temps de comprendre qui est Moon, de s'y attacher, de se sentir concerné par son histoire donc ce qui lui arrive laisse de marbre. Comme on ne comprend rien ou presque, le temps est long. Quelques indices parsèment le manga qui fait qu'on devine assez vite de quoi il en retourne mais à nouveau, on ne nous laisse pas le temps de nous sentir concerné par le personnage donc les thèmes et les enjeux tombent complètement à plat. Il y a un souci narratif clair. J'ai lu d'un œil très extérieur et vaguement ennuyé alors que le potentiel était là. C'est dommage...



Par contre rien à redire sur le dessin, il a de la personnalité même si on sent les influences (et c'est normal j'ai pas de soucis avec ça). C'est le dessin qui m'a poussé à quand même terminer ma lecture, autrement j'aurais abandonné à la moitié et sauté pour voir si j'avais raison sur la fin (spoiler ; oui)

📚Accompagné du jeune Panpan, Moon arrive à son but. Perdu dans les contrées fantastiques d'Ombre, il affronte le dernier gardien dans un ultime combat.Mais le héros ne fait pas le poids face au maître des lieux. Sauvé in extremis par la mystérieuse Arès, il se réveille le lendemain amputé d'un bras.



🖊L'ombre de Moon de Sylvain Ferret et Nevan est un manga français intéressant.Si le scénario de Sylvain Ferret désarçonne au début, l'évolution de l'intrigue et son attachement à la psychologie refoulée de son personnage principal devient passionnante. Le dessin de Nevan reprend à la perfection les codes du genre. Nerveux et dynamique, l'aspect graphique est un contre emploi ingénieux au traitement psychanalytique du scénario. Multipliant les symbolismes tout en offrant une bonne dose d'action, L'ombre de Moon mérite qu'on s'attarde sur sa lecture.



🧔chronique complète :
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À l’image d’un jeu-vidéo, de .hack//SIGN à Sword Art Online, Moon enchaîne les donjons avec son jeune acolyte Panpan, armé d’une grande cuillère en bois. Une originalité sur laquelle les auteurs ne manqueront d’ailleurs pas de revenir ! Quand vient le temps d’affronter le boss final, une reine implacable, Moon échoue lamentablement et est secouru de justesse par une guerrière mystérieuse qui le transfère dans une zone de repos parsemée de champs de tournesols. Entre convalescence, doutes et persuasion, Moon trouvera-t-il la force de retourner au combat et de vaincre une bonne pour toutes celle qui le terrifie tant ?



Ce manga français se lit dans le sens de lecture japonais et sait se défendre à bien des égards devant les grands maîtres en la matière. Le dessin de Nevan est moderne, agréable et soigné. Le character design séduit autant que le bestiaire, et les combats sont bien chorégraphiés. Les trames mettent l’ensemble en valeur dans des décors à la perspective impeccable.



Entre deux batailles, Moon semble expérimenter des sortes de flashs, qui lui rappellent des épisodes douloureux de son passé et nous permettent progressivement de comprendre ce qu’est ce monde d’Ombre dans lequel il s’est réfugié pour fuir ses démons et ses responsabilités. L’œuvre aurait peut-être encore plus gagné en profondeur en résumant davantage les batailles pour mieux guider les lecteurs et se concentrer sur la psyché du personnage, parce que c’est bien ce dernier point qui fait toute l’âme de ce shonen. Les pièces du puzzle se rassemblent peu à peu pour dresser le portrait du vrai Moon, nous plongeant dans un océan de regrets et d’amertume. Son parcours secoue et Sylvain Ferret nous surprend à plusieurs reprises avec des rebondissements que l’on ne voit pas toujours venir.



La fin est douce-amère, à l’image de l’ensemble de l’ouvrage, et là où je tire mon chapeau aux auteurs, c’est qu’à la toute fin, une simple particularité physique – un grain de beauté – sur le visage d’un personnage secondaire vient tout bousculer et remettre en question l’explication que l’on nous donne. Ça m’a retourné le cerveau et j’ai adoré ça ! Il y a donc deux manières d’interpréter la conclusion de cette histoire, sans pour autant conférer une impression de fin en queue de poisson. Un one-shot percutant. Franchement bravo !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..

Un manga aux sujets touchants et percutants.

Une histoire courte qui se lit facilement et nous emporte dans les tourments de Moon.

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Nous allons suivre Moon, qui se retrouve dans le monde d'Ombre, à affronter des monstres, en compagnie de Panpan, un jeune petit garçon qui l'aide et le soutient. Il doit affronter tout ça, pour avancer.

Petit à petit, on comprend ou ce récit nous mène, nous faisant ressentir les émotions. On comprend Moon. Qu'a-t-il fait pour essayer de survivre à ça ? Mais maintenant, c'est fini et il faut faire face, même aux faces les plus sombres.

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Rien ne disparaît, l'enfance, les regrets, l'amour, le vide, les colères, les violences, les rêves. Tout laisse des traces et parfois, ce n'est pas facile à affronter.

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Un manga qui ne se comprend pas de suite, mais qui, petit à petit, nous laisse apercevoir plus en détail la vie et le passé de Moon, également de là où il se trouve. Un manga touchant et bien pensé. Cette substance, la prise d'Ombre et très bien imaginée. Et le pourquoi du comment, pourquoi la prendre, les effets, revivre les sensations de son enfance et bien plus encore, j'ai trouvé tout ça très bien monté. Malgré le fait que ce soit quelque chose qui fait des ravages. On comprend tout vers la fin, et cette chute, au début, on ne s'y attend pas du tout.

Un manga vraiment bien monté 🤗

Encore une déception avec ce manga français...

Nous suivons ici Moon, dans un monde onirique assez étrange, qui va devoir affronter plusieurs épreuves pour pouvoir "sortir" de ce monde...

Un début bordélique, vraiment pas clair. On passe plus de temps à nous montrer de l'action qu'à nous expliquer ce qu'il se passe, les enjeux, etc...

Le dessin est correct mais trop scolaire, du coup il manque de fluidité.

La fin rattrape beaucoup de choses, certes, car on comprend mieux tout ce qu'on vient de lire. Après, on ne va pas se mentir, c'est un choix plus que risqué de tout miser sur la fin, et pour moi, le jeu n'en vaux pas la chandelle ici. A vous de voir !

"Nous cherchons à atteindre l'esprit d'Ombre. Là où naissent les légendes et les regrets."

Moon s'est perdu dans le monde fantastique d'Ombre. Il a avec lui un jeune garçon appelé Panpan ainsi qu'un autre être mystérieux.

"Si je n'ai jamais la force d'aller au bout... À quoi bon ?"

Moon est égaré dans cet univers à la fois vide de sens et rempli d'ennemis. L'histoire est dominée par la violence et ce sentiment de perdition. Il y a beaucoup de combat, de blessure. Rien ne semble avoir de sens, Moon l'air complètement perdu. Il ne comprend pas ce qu'il se passe.

"J'ai l'impression d'être prisonnier d'un cauchemar !" Il mène ce combat acharné pour comprendre. Ce monde a des règles spéciales, il est mouvant, vivant, désolé. Tout est très métaphorique, flou, illustré en énigmes et en texte à interpréter. "La peur de l'avenir t'as ramené à la magie du passé."

C'est sanglant. Moon se bat contre des bouts de lui-même. Il ressasse beaucoup. N'avance que très peu, il tourne presque en rond.

"Pour le moment, tu n'es que l'ombre de toi-même... Mais la lumière n'est pas loin."

Entre passé, présent, et un temps où tout semble à la fois suspendu et à l'arrêt, Moon persévère. "Dans la lumière et l'obscurité, tu poursuis ta course."

À vous d'essayer de reconstituer le puzzle qu'est l'histoire de Moon.

Voici mon retour de lecture sur le manga L'ombre de Moon.

Moon s'est perdu dans le monde fantastique d'Ombre.

Accompagné du jeune Panpan, il combat un à un ses gardiens comme on affronte les tourments du passé.

Il se trouve désormais devant l'ultime épreuve : celle qui rappelle à une réalité que l'on veut fuir.

Celle qui exige de retrouver le courage pour faire un dernier voyage.

Celle qui demande de grandir..

L'ombre de Moon est un très bon manga qui nous emmène avec Moon dans un monde très dangereux. Il doit se battre en compagnie du jeune Panpan.

Les combats se succèdent, c'est un peu répétitif au début mais très vite un autre personnage arrive..

Peu à peu les règles changent, l'ombre est toujours présente mais elle évolue.

Moon va devoir affronter ses ombres, ses peurs, et il bascule dans un univers encore plus dangereux.. et.. seul..

J'ai beaucoup aimé les dessins en noir et blanc. J'avais un peu peur de ce que j'allais découvrir en commençant ma lecture car je n'accroche pas toujours au noir et blanc.

Mais ici ça colle parfaitement. Les traits sont précis, les dessins sont vraiment très réussis.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, beaucoup moins simple qu'on ne pourrait l'imaginer au départ.

C'est un manga emprunt de nostalgie, et oui, il n'est pas toujours évident de grandir.

Le dénouement m'a stupéfaite, je ne m'attendait pas une seule seconde à un tel rebondissement !! Quel choc !!

L'ombre de Moon est une très bonne surprise que je vous recommande sans aucune hésitation si vous aimez les mangas.

Ma note : 4.5 étoiles.

Bam ! D’emblée, nous voilà dans le cœur de l’action. Moon, accompagné du jeune Panpan (pas le lapin, hein... mais un gamin armé d’une cuillère géante), bataille contre des gardiens féroces qui l’empêchent d’atteindre la sortie. Mais quelle sortie ? Pour aller où ? Sommes nous dans un donjon avec des boss à massacrer pour monter en grade dans un jeu ? L’idée est tentante, mais non. Sylvain Ferret a conçu un scénario plus alambiqué, plus complexe qu’il n’y paraît.



Le graphisme de Nevan tente pourtant de nous mettre sur la piste, mettant la puce à l’oreille de certains aficionados. Moon gravite dans un monde onirique avec des décors surréalistes comme des horloges qui volent, des ruines qui lévitent au-dessus d’un ban de sable, une mer sur laquelle on peut marcher... On peut dire que l’artiste y a mis du cœur à l’ouvrage. Un style classique, mais de bonne facture pour nous embarquer dans l’aventure au fin fond de “L’ombre de Moon”.



Le scénariste n’est d’ailleurs pas en reste avec une idée somme toute déjà lue par-ci, par-là (chez un auteur de manga français également, d’ailleurs mais je ne vous dirai pas lequel pour maintenir le suspense... ) et qui permet toutes les fantaisies. On comprend bien l’importance du combat à mener, mais les tenants et les aboutissants prennent lentement leurs places pour s’étaler sur tout l’album. Ce qui donne, au final, une lecture intéressante et bien structurée.



Chaque protagoniste prend sa place légitime sur l’échiquier et le final ouvre enfin la voie. La sortie était là, à porter de main. Encore fallait-il oser, franchir toutes les étapes et accepter l’inacceptable parfois. Un shônen plus intimiste qu’un jeu vidéo et la garantie d’une lecture pas si légère que ça.
Lien : https://sambabd.net/2024/03/..

• L'Ombre de Moon

• Sylvain Ferret (Scénario) & Nevan (Dessin)

• Delcourt Tonkam



J'ai laissé passer quelques semaines après ma lecture de l'Ombre de Moon avant de faire ma critique tant je ne savais pas quoi dire sur l'oeuvre.

En effet, nous avons affaire à une histoire particulière qui nous fait passer par plusieurs émotions.

Au début nous commençons avec de la fantasy, et ça marche très bien, le dessin est efficace, les personnages attachants... puis très vite on comprend que nous ne sommes pas dans le genre de récit qu'on aurait pu penser. On part sur autre chose, autre chose qui nous surprend, et la aussi ça marche.

Mais est-ce que ça marche aussi bien que ça le devrais ? Pas pour moi... Si j'ai pris plaisir à lire ce titre, j'avoue que j'ai déjà lu un paquet de fois des histoires similaires où la fantasy n'est la que pour cacher autre chose, cacher un petit truc qui nous fait nous dire "woah ok, je ne m'attendais pas à ça", etle problème vient justement du fait que ce processus soit trop souvent utilisé et qu'à force, même si ça marche sur le coup, l'œuvre ne reste pas forcément en mémoire bien longtemps.

Et c'est ce qui s'est passé pour ce titre, j'ai pris plaisir à le lire, mais bien vite il m'est sortit de mémoire, on est presque sur du sitôt lu, sitôt oublié, et c'est dommage.

La fin de ce manga a dépassé mes attentes. Non seulement on comprend ce qui est arrivé à Moon, mais en plus, même le monde réel n’est plus forcément celui que l’on connaît… J’ai été impressionnée par l’imagination du scénariste.
Lien : https://syfantasy.fr/critiqu..

Moon est perdu dans le monde d'Ombre. Pour réussir à s'échapper il combat les gardiens en compagnie de Panpan. Mais il va devoir faire un choix pour parvenir à s'échapper.

Le récit commence de manière tout ce qu'il y a de plus classique pour un manga : des combat, une quête pour échapper au monde dont le héros est prisonnier, un choix à faire. On suit avec plaisir l’intrigue, même si la surprise n'est pas au rendez-vous. Du moins, au début. Parce que la fin remet tout ce qu'on vient de lire en cause. Je ne m'attendais pas du tout à çà et çà oblige à revoir ce qu'on avait compris de l'histoire.

Les dessins sont très beaux, parfaitement dans les styles des mangas, dans un très beau noir et blanc, plein de détails, mais parfaitement lisible.

Un one shot à la fin surprenante et percutante. Excellent.

Ce manga est intéressant dans sa morale et sa philosophie de la vie. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à comprendre, c'est seulement vers la fin que tout à fait tilte.



Au départ on est un peu perdu, sans contexte, dans un monde fantastique avec Moon qui combat un monstre avec son acolyte Panpan puis on dérive vers le développement personnel de Moon qui est en fait en guerre contre lui-même, le roman paraît alors comme une thérapie de psychologie que Moon fait avec son soi intérieur.



L'aspect est intéressant mais j'ai trouvé qu'il avait mal été amené même si le sujet est attrayant au vu de notre société actuelle où les causes sont totalement possibles.



Je recommande cette lecture mais il faut un certain recul

Paris 1858, des femmes dispraissent dans l'indifférence et des cadavres auxquels il mabque des organes sont retrouvés. Satanislas, détective amateur et son ami Joseph enquêtent sur ces disparitions jusqu'à leur rencontre avec l'impossible.



Un premier volume qui m'intriguait beaucoup, surtout à cause de la couverture

L'histoire ne m'a pas déplu malgré quelques longueurs mais je dois dire que le dessin ma un peu déçue.

La colorisation est mgnifique mais les traits de Sylvain Ferret sont pour moi trop rigides et les personnages manquent d'expressivité et de diversité dans les expressions.



Ayant le second volume sous la main je vais lire la suite.

Peut être qu'avec cemui-ci j'accrocherai plus !

Pour cette histoire où sang, magie et folie semblent vouloir faire bon ménage, les planches dessinées par Sylvain Ferret baignent le récit dans des couleurs sombres et sous des éclairages oppressants, ce qui ne dissuadera en rien nos héros de se lancer dans l'aventure !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Je remercie Babelio et les Éditions Delcourt pour l'envoi de cet album remporté lors de la Masse Critique Graphique.



Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant le résumé de ce tome 1, cependant la couverture de cet album avait retenu mon attention. Ses camaïeux de rouges et de verts donnent vie à une créature à moitié vivante qui laisse entrevoir le nœud de l’histoire.



En charge du dessin et de la couleur, Sylvain Ferret plonge le lecteur dans un Paris du XIXe siècle où le choix des teintes employées habille d’un caractère sombre cette histoire. Le graphisme est riche, travaillé dans le moindre détail, alternant plans larges et gros plans. Les points de vue variés proposent d’aborder le récit tantôt en plongée — le lecteur visualise la scène au travers des yeux d’un personnage, par exemple — tantôt en contre-plongée — depuis le sol pavé des rues de Paris telle une petite souris. D’ordinaire, je ne suis pas du tout attirée par le Steampunk dans les romans et c’est là que la magie du dessin opère : pas besoin de longues descriptions détaillées et complexes pour que le lecteur soit entraîné dans l’univers de cet album !



Et je n’oublie pas le texte, car il n’y aurait pas d’album sans le scénario d’Alexie Durand. L’histoire démarre très vite et les détails concernant les deux personnages principaux s’égrèneront au fil de la lecture. La maîtrise des différents niveaux de langage permet d’imaginer la position sociale des personnages collant avec justesse au graphisme.



N’étant plus une lectrice de BD depuis l’adolescence, je ne pourrai pas comparer cet album à de précédentes lectures. En revanche, une fois la dernière page tournée, ma curiosité quant à la suite de l’enquête était piquée ! Le tome 2 étant sorti, je compte bien me le procurer…

Esthétiquement surprenant même si parfois les images sont confuses et on ne sait pas bien ce qu'elles représentent, seul bémol à apporter.

Atmosphère gothique (disparition de jeunes filles, traffic d'organes) sur une histoire très typé Conan Doyle. Les personnages sont bien rendus et caractérisés. A suivre.

Comme le titre de la série l'indique, l'intrigue se déroule à Paris en 1858.

Stanislas, un inventeur et enquêteur à l'imagination débordante-un peu à la Sherlock Holmes- et son ami d'enfance, Joseph, médecin légiste, se voient confier une étrange affaire de disparition.

Si le très réaliste médecin pense à une affaire qui serait des plus banales, Stanislas, quant à lui, sent bien le petit truc en plus. Et en effet, eux, comme le lecteur sont loin de se douter des bizarreries qui se trament au détriment de pauvres filles crédules.



La première chose qui nous frappe dans cette lecture, c'est bien sûr l'ambiance steampunk si bien dosée et la qualité du dessin et des détails absolument stupéfiante ! Le scénario est très dynamique et les rebonds sont déjà nombreux dans ce premier tome dont on ressort intrigué tant par la suite de l'enquête que par les révélations (sans doute) à venir sur ce duo de personnages masculins.

Dans le Paris d'un autre siècle, des jeunes filles disparaissent et un détective sans gloire décide de mener l'enquête avec l'aide bien involontaire de son colocataire, médecin.

Une belle lecture, mais pas un coup de coeur. L'histoire était un peu trop prévisible à mon goût, bien que cela reste un bon tome introductif à cet (intriguant) univers. Steampunk, illusionnistes et sociétés secrètes peuvent ravir mais ne surprennent pas vraiment. Le rythme est bon et l'atmosphère bien rendue par un graphisme inhabituel que j'ai pris plaisir à découvrir, même si le choix des couleurs peut surprendre au début.

Bref, je suis curieuse de lire la suite. J'espère que l'histoire sortira un peu des sentiers battus et que l'auteur saura creuser davantage l'alchimie et le passé plutôt intéressant de ses personnages.