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Citations de Sylvain Larue (23)


Arrêtez-vous ici, vous qui pensez encore que l'homme vit d'amour et d'eau fraîche. Les affaires qui suivent ne sont que haine et sang séché. Toutefois, elles présentent toutes un point commun : l'amour. Quand l'amour et le crime sont étroitement liés, quand l'expression "jusqu'à ce que la mort nous sépare" prend tout son sens...La passion rend aveugle ; il arrive parfois, qu'elle rende dangereux, mortellement dangereux.

Avant-propos.
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Il était aussi borné qu'une voie romaine.
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Surpris dans le lit d'une Autrichienne de haute bourgeoisie - " mais de petite vertue ", avait ajouté le député.
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-Pressez le pas, nous ne sommes pas au spectacle ! cessez donc d'admirer le plafond !
"Comment eût-il pu en être autrement ?" se dit Léandre, fataliste.
[...]
-Que font-ils là, ces déguisés ? ne savent-ils pas qu'un crime doit rester intouché, dépourvu de toute intervention extérieure ! Hé là, vous deux, circulez, et au plus vite ! ordonna le roquet d'un ton méprisant.
-Je vous demande pardon, Issy-Volny ? répondit le procureur, faisant deux pas dans la direction du policier en haussant le ton.
-Nous nous connai...répondit ce dernier avant d'avaler sa salive en comprenant à qui il avait affaire.
Toujours à genoux, évitant d'offrir aux arrivants la moindre vue précise de son visage, Léandre ne manqua pas d'observer la suite de la scène du coin de l’œil.
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L’apprentissage s’était poursuivi dans un climat somme toute heureux jusqu’à ses onze ans. Le 14 janvier de cette année-là, des policiers étaient entrés dans le magasin de Libor. Ils étaient trois, en uniforme, la moustache surplombant des bouches dépourvues de sourire, les yeux froids, le visage fermé. Après l’avoir sommairement interrogé quant à son identité, ils l’avaient prié de les suivre, essuyant un refus très net.

– J’exige de savoir pourquoi je devrais vous accompagner.
– Ce n’est qu’une simple formalité.
– À d’autres.

C’est alors que les coups avaient commencé à pleuvoir.
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Quand le bourreau saluait les gens, il procédait toujours avec douceur, tant les mains disparaissaient au creux des siennes. Loin de ressembler à l’image d’Épinal des brutes chargées de supplicier à visage masqué sous l’Ancien Régime, avec son accent provençal, son mètre quatre-vingt-dix, ses vêtements noirs et sa cravate blanche d’une propreté impeccable, ses cheveux sombres en brosse commençant à grisonner, ses grandes et belles mains blanches, sa moustache bien taillée et ses favoris courts, ce quadragénaire avait l’allure d’un fringant officier et Hermance Lafforgue se dit que, nonobstant ses fonctions polémiques, elle le trouvait tout à fait à son goût.
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Il se frotta les paupières, se saisit la tête à deux mains, passant les paumes dans ses cheveux, dix fois, cent fois, comme si ce massage allait changer d’un coup le spectacle qui se présentait à ses yeux incrédules. Il tremblait, la fleur cachée dans la poche intérieure de sa redingote exhalait un parfum fétide, que faisait-il encore là, il lui fallait partir, fuir devant l’évidence : elle avait disparu et, cette fois, il ne la retrouverait jamais, il le sentait, c’était fatal…
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Franchement, j'en ai un peu assez de ces héros parfaits, supérieurement intelligents et beaux comme des Dieux !
Après une série de 3 livres situés en 1830 et dont l'histoire m'avait bien agacée je commence la série du Goupil avec espoir pour vite me rendre compte que c'est encore pire.
Cette fois je ne terminerai pas, surtout après avoir lu les commentaires ici.
Le héros est le plus fort, le plus magnifique, pétri d'idées d'égalité entre les Hommes. C'est un tombeur et le protecteur des opprimés, blablabla... et comme le héros de ma précédente lecture, ses yeux changent de couleur lorsqu'il est contrarié... Vraiment ?
Les dialogues sont vides et ennuyeux, les hasards renouvelés à souhait, tout cela manque de naturel, de sincérité et de vraisemblance.
Bref, je ne conseille pas du tout cette lecture.
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Tuer sa femme parce qu’elle allait se satisfaire ailleurs était un acte de lâche ; tuer l’amant, même si c’était répréhensible, relevait davantage du geste d’honneur.
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Ils se sentaient observés et n’arrivaient pas forcément à déchiffrer les expressions de ces artistes. Rien d’étonnant à cela, on les disait volontiers méfiants envers les étrangers. Le Goupil, de son côté, tentait de s’empêcher de les dévisager en retour, notamment les phénomènes, en sachant que cette curiosité pourrait être mal perçue.
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Il entendit bientôt qu’on ouvrait la porte, et l’homme parut devant lui.
Pèlerin ne savait au fond pas vraiment comment réagir en sa présence. Il dégageait une odeur très particulière, une odeur qui s’engouffrait au plus profond de son crâne et lui criait, d’une manière stridente, le mot « danger ».
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Chaque livre, répétait le vieillard, est une fenêtre ouverte sur le savoir universel. Et même si nul homme ne dispose d'assez de temps pour lire tout ce qui a été écrit depuis des siècles, le sage a à cœur d'apprendre un peu chaque jour, comme s'il devait vivre éternellement.
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Quelle que soit la croyance de celui que tu rencontres, respecte-la et ne l'insulte pas. Ne commets pas la faute des fanatiques, lâches et stupides avec ceux qui ne partagent pas leur point de vue. Refuse simplement et poliment s'ils cherchent à te convertir, et mets un terme à la discussion s'ils insistent. Croire ne rend pas l'homme sage pas plus qu'il ne le corrompt. L'homme intelligent, de toute façons, saura ne pas t'imposer ses vues. Le respect, mon enfant, doit demeurer le maître mot.
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La décapitation, en particulier par guillotine, est à mon sens la méthode la plus efficace et la plus rapide pour faire trépasser quiconque. Et pour ma part, je pense qu’une amputation aussi brutale ne peut que supprimer instantanément toute conscience. Mais je serais curieux de lire ses conclusions, si tant est qu’il parvienne à ses fins un jour.
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On ne devrait jamais rien demander à l’autre quand il vous fait l’amour. Quand on baise, c’est autre chose…
Ils n’en étaient qu’aux préliminaires, il était un peu tôt pour augurer de la suite de ces blandices, mais Gigi ne pouvait s’empêcher d’y penser. D’une main, elle repoussa le visage de l’homme loin de son giron, puis se laissa glisser sur le sol de la voiture, à genoux devant lui, pour défaire les boutons de sa braguette.
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Les clients n’aimaient pas les pleurnicheuses, elle le savait bien. Elle ferma les yeux, les rouvrit. Elle était prête. L’homme paraissait attendre qu’elle prenne la direction des opérations. Qu’à cela ne tienne. Elle savait désormais agir face aux hésitants ou aux clients souhaitant être un peu dominés.
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Ce vieillard infâme et lubrique, qui dégageait une odeur répugnante à dix pas, l’avait insultée comme jamais personne n’avait osé le faire par le passé. André, qui observait Gigi depuis la table d’un minable cabaret, avait accouru. Mais il n’avait pas pris sa défense. Au contraire. Il lui avait fait comprendre que refuser des clients, pour n’importe quel prétexte que ce soit, ne serait pas tolérable. Jamais.
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L’homme maîtrisait parfaitement l’art de manipuler le beau sexe, ce qui lui était rudement utile pour son « métier » de proxénète. Il l’avait vue dès qu’il était entré dans l’établissement et s’était promis d’en faire sa maîtresse dans un délai d’une semaine. Le filou y parvint en trois soirs et, après l’avoir conquise et prise, il ne l’abandonna pas. Au contraire, il sut se rendre irrésistible aux beaux yeux de la jolie serveuse.
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Émile était, de fait, un fort beau garçon et maître dans l’art de séduire, qui n’aimait rien plus que de prendre les virginités des plus jolies pucelles de la région. Il convoitait Gigi depuis quelque temps déjà, mais ses tentatives avaient toutes été mises à mal par le père Martel.
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Elle n’avait que vingt-quatre ans. Serait-elle condamnée par le destin à n’être jamais qu’une fleur de pavé, une de ces putains hantant les rues de Paris sitôt le soleil couché ? Parfois, elle rêvait d’une histoire digne des contes de fées que sa mère lui lisait jadis : elle voyait un homme distingué s’approcher d’elle, l’air décidé et hésitant à la fois, pour lui dire des mots tendres, à cent lieues des commentaires scabreux qu’elle entendait quotidiennement. Doux dans ses paroles, délicat dans ses gestes, il lui faisait comprendre que la vie sans elle, si belle, lui était chose impossible, et qu’il était prêt à la demander en mariage sur-le-champ.
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