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Les Enquêtes de Léandre Lafforgue tome 6 sur 6
EAN : 9782812927331
Editions De Borée (07/10/2021)
4/5   18 notes
Résumé :
1857. Sous les encouragements de la foule, sur les pelouses vertes et bien entretenues du nouvel hippodrome inauguré en grande pompe, les chevaux issus des meilleurs élevages s’élancent sous les yeux de prestigieux spectateurs, dont l’empereur Napoléon III et son épouse.

Mais en coulisses, derrière les tribunes bondées, guet-apens et trafics s’organisent ; monde dangereux où intrus et fouineurs ne sont assurément pas les bienvenus.

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Le sixième tome des aventures de Léandre Lafforgues est sorti début octobre. Je l'ai découverte il y a quelques temps par les Éditions De Borée et cette adaptation polar/historique n'est pas pour me déplaire au contraire.
Ses aventures se passent donc lors du règne de Napoléon III. Il fait partie de sa garde rapprochée au sein d'un groupe de policiers triés sur le volet, au sein de la Noble cour, sorte d'unité spéciale qui se retrouve sur les affaires les plus délicates du pouvoir.
Dans ce tome, Léandre subit en début d'histoire, la perte d'un être très cher : la pente est rude à remonter. L'Empereur le somme néanmoins de reprendre du service, et c'est à l'inauguration des champs de course de Longchamps qui fait partie des grand bouleversements d'Urbanisme de Paris de l'époque, que Léandre et Phèdre font connaissance d'un homme bien singulier de part son physique et de par son bagout.
A travers la grande histoire, l'auteur nous fait pénétrer les coulisses des cirques du XIXème siècle avec le cirque Diomède, leurs difficultés de déplacement, de relationnel avec la population et la police. Où il est question aussi de la dure acceptation de gens différents physiquement et qui servent de distraction aux badauds venus visiter le cirque.
Léandre et Phèdre intègre donc le cirque incognito, Léandre en tant que clown et Phèdre comme écuyère. Nos amis auront fort à faire pour démêler les fils d'une enquête qui ne s'avère pas si facile que ça et qui mêle enlèvement d'enfant, de chevaux, de meurtres mystérieux.
J'aime beaucoup les aventures de Léandre, Sylvain Larue sait marier à merveille petite et grande Histoire, cette dernière étant très présente et bien décrite. A travers ses recherches, il nous raconte le quotidien de ces saltimbanques, du monde des courses de chevaux ainsi que des trafics à grande échelle qui se mettent en place dans ces milieux.
Donc comme d'habitude depuis le début, un grand plaisir de lecture. Merci aux Éditions De Borée et à l'auteur pour cette suite plus qu'attendue..
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C'est avec Les écuries de Diomède que je fais la connaissance de l'agent Léandre Lafforgue alias le Goupil, C'est la 6ème enquête de notre gascon que Sylvain Larue nous propose. Nous sommes en 1857, Napoléon III tient la France d'une main très ferme et sait s'entourer de fidèles ... le Goupil est l'un d'eux.
Cette enquête mènera le Goupil des tribunes du tout récent hippodrome parisien aux écuries de Diomède, l'occasion pour nous de découvrir la vie des plus modestes sous le Second Empire. Fort bien documenté, ce récit, ludique, plein de péripéties en tous genres, fort plaisant à lire, est l'occasion pour le lecteur de plonger dans les coulisses de l'Histoire.
Mon plaisir aurait été sans nul doute plus grand si j'avais pris le temps de lire d'abord L'oeil du Goupil, premier tome de la série et d'y découvrir les acteurs de l'enquête avant de plonger tête la première dans Les écuries de Diomède..
Un grand merci aux éditions De Borée pour ce partage.
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Voici donc le 6e tome des enquêtes du Goupil, Léandre Lafforgue. Je les ai toutes lues avec un égal plaisir. Sylvain Larue sait faire du bon roman historique et cet opus en est encore une fois la preuve. On ne s'ennuie pas une seconde et c'est très bien documenté. le prologue est ici la seule chose que j'aime moins, je ne voyais pas le Goupil sous cet angle. Je vous en laisse la surprise...
Mars 1857. Pèlerin, un étalon de très grande valeur, est volé dans les écuries du baron de Haar. Celui-ci demande alors à l'ex-inspecteur Issy-Volny de retrouver l'animal dans la plus grande discrétion. L'incapable roussin est obligé, à sa grande honte, de demander de l'aide à notre Léandre. Pour les non-initiés, Léandre Lafforgue est le chef d'une unité de police secrète La Noble Cour placée directement sous l'autorité de Napoléon III et chargée de résoudre les affaires délicates. Léandre est aussi le responsable du renvoi dudit Issy-Volny... il refuse donc de l'aider.
Avril 1857. Inauguration de l'hippodrome de Longchamp en présence du couple impérial, de Léandre et de Phèdre, sa dame de coeur. Notre Goupil y fait la rencontre percutante d'Élisée Faitout, nain et directeur du cirque Diomède tout proche.
Peu de temps après, 3 cadavres sont découverts dans les écuries de l'hippodrome et Léandre est chargé de l'enquête. Cela va lui changer les idées, il vient en effet de perdre son oncle adoré et mentor le regretté Constant et d'être chassé de l'auberge où ce dernier l'hébergeait par la détestable tante Hermance. le testament qui le mettait à l'abri ayant été récemment détruit...Léandre et Phèdre vont devoir devenir artistes au sein du cirque Diomède, respectivement clown et écuyère, pour tenter d'identifier les assassins, retrouver l'étalon et libérer le jeune fils du baron, victime d'un enlèvement crapuleux.
Sylvain Larue s'en donne à coeur joie. Une troupe bigarrée qui fait penser au célèbre Freaks de Tod Browning, un voyage en roulotte à travers la Normandie, de l'humour, des références à l'actualité de l'époque, un étrange instituteur, des soeurs siamoises, un homme crocodile, un gigantesque Antillais à la drôle de dentition... on ne s'ennuie pas. On ne connaissait pas Léandre sous l'angle clownesque et on découvrira avec lui le poker (si si !) ainsi qu'un drôle de pot-au-feu de mouton épicé servi sur du blé concassé... 😉 quel plaisir, quel délassement que cette histoire !
Le cheval sera-t-il retrouvé entier ? Les assassins arrêtés ? L'enfant libéré ? Hermance prise en flagrant délit de vol d'héritage ou confortée dans sa nouvelle position ? La fin est réjouissante au possible. le monde du cirque étant propice à des scènes spectaculaires ou cocasses... Léandre est magnanime, Napoléon III bienveillant, Phèdre perspicace et le commissaire Leterrier bien utile. Sylvain Larue s'amuse avec le mythe de Diomède (*), il nous fait aussi deviner la raison du patronyme de son héros. Et les pages finales ouvrent la porte à l'évolution du Goupil vers la maturité qui pourrait aussi bien terminer cette série qu'ouvrir une nouvelle étape. Alors, vite ! La suite !

(*) Diomède, roi de Thrace légendaire de l'Antiquité, avait la réputation de nourrir ses chevaux de chair humaine...
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Il s'agit de la 6ème enquête de Léandre Lafforgue, dit le Goupil. Une enquête indépendante, avec des personnages présents dans les autres tomes.
Léandre est le chef d'une unité de police particulière, la Noble Cour. Secrète et placée sous l'autorité directe de Napoléon III, composée d'hommes et de femmes, elle est chargée des affaires « délicates ». Léandre travaille souvent avec Phèdre du Teil (Pantecroët). Il en est épris, elle le considère juste comme un ami.
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Mars 1857. L'ex enquêteur Issy-Volny, que Léandre a contribué à faire évincer, vient pourtant lui demander de l'aide. Un étalon a été enlevé, mais Issy-Volny a besoin d'un coup de main. Léandre refuse.
Un mois plus tard, juste après l'inauguration de Longchamp, trois corps sont retrouvés aux abords de l'hippodrome, dont celui d'Issy-Volny. Léandre et Phèdre vont enquêter sur cette affaire plus compliquée qu'il n'y parait. Pourquoi le baron de Haar, propriétaire du cheval, a-t-il refusé de faire intervenir les autorités ? Pourquoi tout ce mystère autour de la scène de crime ? Y a-t-il un rapport avec le cirque Diomède qui s'était installé aux abords de l'hippodrome ?
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Les lecteurs ont découvert Léandre dans L'oeil du Goupil, sa première enquête. Quant à moi, j'ai fait sa connaissance dans ce livre. Niveau enquête aucun souci, c'est complètement indépendant. Mais pour les personnages, il vaut mieux commencer par le premier. Ils sont brièvement présentés ici, donc on n'est pas perdu, mais niveau « relationnel » il manque un petit quelque chose (les « surnoms » par exemple Pantecroët ou Mouflard pour le docteur Victor de Flandre). Ou pour l'histoire personnelle de Léandre.
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Nous sommes donc sous le règne de Napoléon III. Et immergés dès le départ dans cette époque. L'écriture est agréable, avec juste ce qu'il faut de descriptions pour nous plonger dans la bonne atmosphère.
Comme l'image de couverture le laisse penser, nous irons dans le monde du cirque. le lecteur va découvrir l'ambiance, les difficultés que peut rencontrer la troupe. Mais aussi l'amertume des « monstres », ces personnes nées « difformes » ou qu'une maladie défigure. Un très bon rendu. C'est aussi une découverte des moeurs, pas toujours très « propres » de l'époque.
L'enquête se résout pas à pas, la lecture est parsemée d'indices, vrais ou faux. Un pur polar avec un petit côté psychologique. Des fils qui se dénouent petit à petit et qui nous amènent à une fin que l'on n'avait pas forcément imaginée.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur qui me poussait à tourner une page, puis encore une autre, mélangeant « enquête policière » et soucis personnels (même si ceux-ci sont loin d'être le principal), ce qui apporte un plus pour s'attacher aux personnages. de même que j'ai apprécié « d'entendre » les pensées du cheval lors de son enlèvement. C'est rafraichissant ! L'Histoire et l'histoire sont mêlées, imbriquées ,de façon très intelligente, on a vraiment l'impression d'y être.
En bref, une belle découverte qui m'a fait passer un très bon moment de lecture. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et j'ai été conquise par sa plume. A consommer sans modération.
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Les écuries de Diomède constitue la sixième aventure de Léandre Lafforgue, alias le Goupil, mais nul besoin de lire les précédentes pour aborder celle-ci. En tout cas, cela ne m'aura pas dérangé. Situant l'action sous Napoléon III, l'auteur effectue un véritable travail historique, précis et documenté, qui sonne juste. Une qualité que j'ai déjà remarqué aux Editions de Borée avec Philippe Grandcoing.
Ici, l'auteur entraine donc son enquêteur Gascon fétiche à la poursuite d'un étalon de grande valeur disparu après avoir été volé dans les écuries, et de plusieurs meurtres, dont celui d'un ex-enquêteur que Lafforgue connait bien. Meurtres et vol bien mystérieux d'ailleurs, puisque tout semble vouloir les étouffer. Ses investigations l'entrainent de l'hippodrome de Longchamp au cirque de Diogène tout proche. Une ambiance à la Phinéas Barnum et ses « Freaks », une plume légère, de l'action, les écuries de Diomède (le titre est sans nulle doute un clin d'oeil à la légende grecque d'Heracles) constitue un agréable moment de lecture, même pour quelqu'un qui ne serait pas nécessairement un adepte des situations historiques.
Je remercie les Editions de Borée pour leur confiance
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ils se sentaient observés et n’arrivaient pas forcément à déchiffrer les expressions de ces artistes. Rien d’étonnant à cela, on les disait volontiers méfiants envers les étrangers. Le Goupil, de son côté, tentait de s’empêcher de les dévisager en retour, notamment les phénomènes, en sachant que cette curiosité pourrait être mal perçue.
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Il entendit bientôt qu’on ouvrait la porte, et l’homme parut devant lui.
Pèlerin ne savait au fond pas vraiment comment réagir en sa présence. Il dégageait une odeur très particulière, une odeur qui s’engouffrait au plus profond de son crâne et lui criait, d’une manière stridente, le mot « danger ».
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Tuer sa femme parce qu’elle allait se satisfaire ailleurs était un acte de lâche ; tuer l’amant, même si c’était répréhensible, relevait davantage du geste d’honneur.
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