L’Iliade constitue le poème en creux de la paix disparue. La paix n’est pas le biotope naturel de l’humanité. Le projet de paix universelle est une construction de philosophe. Elle permet d’échafauder des châteaux spéculatifs pendant que s’aiguisent les glaives de l’âge du bronze et que se préparent les puces au silicium de l’âge du drone. Lisons Homère et jouissions des fruits de la paix, baisers fugaces disposés parfois pour quelques chanceux dans une décennie terrestre.