À tous ceux et celles que j’ai tant aimés.
À tous ceux et celles que j’ai détestés
parce qu’ils ne m’aimaient pas.
À tous ceux et celles que j’ai rejetés
parce qu’ils m’aimaient.
À tous ceux et celles dont l’amour
m’a permis de vivre.
À celui que j’aimerai toujours.
Mais surtout, surtout, à toutes ces femmes qui ont connu, comme moi, ces moments de terrible angoisse, un peu avant l’aube quand, atteinte d’un cancer, on contemple seule dans le noir la vie qu’on a devant soi.