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Critiques de Syoichi Tanazono (31)
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Avant de commencer, il faut savoir que la phobie scolaire existe dans tous les pays et que les personnes en souffrant sont parfois – voire souvent – mal vues par la société alors que ce phénomène est en augmentation. Cela touche toutes les années d’études, même les maternelles, et cette phobie devient telle que certains étudiants sont déscolarisés.



Dans ce manga, on en parle justement. Masatomo le vit au quotidien depuis que sa prof de primaire l’a giflé, il en souffre et ses parents ne le comprennent pas. Ils essaient de l’aider sans y arriver, il suit des cours à l’aide de professeurs particuliers, malheureusement il n’arrivera pas suivre une scolarité « ordinaire ». Heureusement, sa passion pour Dragon Ball et sa rencontre avec Akira Toriyama lui permettront de s’épanouir petit à petit. Ce sont ses dessins qui le sauveront en quelque sorte, lui permettront de devenir ce qu’il est aujourd’hui.



Masatomo est un enfant, à l’origine, comme ceux que l’on croise dans la rue. Il était jovial, s’amusait tel un enfant, et c’est une action particulière qui chamboulera entièrement sa vie. Une action qui aura un impact important. Il n’avait rien fait de mal, pourtant, et ne comprendra pas pourquoi elle réagira ainsi. Un geste peut-être réalisé sans que la professeur ne réalise son acte sur le moment, mais qui reste assez important pour modifier, du jour au lendemain, le comportement de quelqu’un. Ne sommes-nous pas censé faire confiance aux professeurs ? Tenter de vivre avec les autres ? Mais justement, ces « autres » ont assisté à la scène et il est impossible de prévoir leurs réactions. La peur s’insinue petit à petit et fera en sorte que Masatomo préférera rester chez lui, à l’abri, bien qu’il désire également se faire des amis.



Les dessins peuvent paraître simples, mais ils sont en rapport avec l’envie du mangaka de montrer ce qu’il désire montrer au lecteur. De plus, la présence de Toriyama à la fin de l’œuvre est une bonne et belle surprise. Le seul détail qui pourrait en ennuyer certains est le passage rapide vers l’âge adulte, mais personnellement cela ne pas déranger.



J’avoue que ce manga a été une belle découverte à mes yeux, principalement depuis que j’ai débuté des études pour devenir institutrice maternelle après mes déboires universitaires. J’ai également apprit que de nombreuses personnes étaient touchées par cela, parfois dans notre entourage et d’autres fois de simples « inconnus » que l’on croise au détour d’un couloir. N’importe qui peut être touché par cette phobie, pour une raison x ou y, et j’espère sincèrement que les petits bouts que j’aurai n’auront pas à affronter cela.



Ce One Shot a été un coup de cœur et une magnifique révélation, je remercie d’ailleurs les éditions Akata d’éditer tant de beaux mangas.
Lien : https://otaklive.wordpress.c..
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Masatomo Tanahashi reçoit de sa maîtresse de CP deux gifles complètement injustifiées. Traumatisé, il est dans l'incapacité totale de retourner à l'école. Se succèdent alors les professeurs à domicile (tous bien gratinés) et les regards désapprobateurs du voisinage. Toutes ses tentatives de retour en classe sont des échecs. Alors Masatomo reste chez lui et dessine, reproduisant des personnages de Dragon Ball. Petit à petit, son talent s'affirme, et son inscription dans une école pour enfants en échec scolaire lui permettra de rencontrer son maître et de trouver sa voie. Mais entre-temps, le lecteur pourra constater la violence qui règne dans la société japonaise : manque total de psychologie à l'école, mépris des enfants qui ne rentrent pas dans le moule (aussi bien de la part des adultes, des institutions que des enfants eux-mêmes : sur la même thématique, lire le splendide "A silent voice"), abandon des travailleurs qui se retrouvent au chômage et qui rencontrent des difficultés financières. Même quand ils traitent d'élèves "normaux", les mangas dont l'action se déroulent dans le milieu scolaire montrent que la vie des étudiants n'est faite que de performances, de résultats... Je n'ose imaginer la place réservée aux enfants handicapés ou autistes... Toutes mes félicitations à l'auteur qui a su se réconcilier avec la vie grâce à son amour du dessin... un choix de vie sûrement pas évident au pays du rendement.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? La phobie scolaire est une difficulté réelle, mais que l'on peut avoir beaucoup de mal à appréhender, autant en tant qu'enseignants que de parents. Quelle part prend dans certains cas la phobie, quelle part prend juste le "pas envie" ... Difficile à dire, difficilement diagnostiquée, et surtout, très difficile à vivre pour les enfants concernés. Cet ouvrage est particulièrement intéressant, car il est en grande partie autobiographique : il permet ainsi une réelle plongée au coeur du problème, dans l'esprit même de cet enfant, qui connait le déclencheur de ses phobies (difficilement acceptable de mon point de vue), mais ne peut malgré tout aller contre. En cela, je l'ai trouvé émouvant et passionnant.







L'album ? Chez Akata!, format classique de manga, sens de lecture traditionnel, couverture souple, 287 pages



Le dessin ? Une très belle couverture, des dessins assez simples mais complets, où les personnages sont très reconnaissables, et où l'auteur peaufine les décors quand cela s'avère nécessaire. Très agréable.







Donc j'en retiens...que ce très beau manga est aussi très émouvant. Les difficultés de ce jeune garçon à pouvoir suivre une réelle scolarité, malgré tous les efforts mis en place autour de lui - et les siens aussi - peuvent parler à ceux ou celles qui un jour ont peut-être rencontré ce genre de soucis, sans avoir pu trouver une solution. Cette histoire est pleine d'espoir aussi, comme le dit le titre. Car c'est dans l'art, et grâce à une très belle rencontre, que Masatomo finira par trouver un salut, et se sortir de cette spirale infernale. Ce manga, recommandé, et postfacé, par Akira Toriyama, est vraiment une belle découverte.
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Le titre m'a fait me jeter sur le livre mais je suis déçue même si les dessins sont beaux l'histoire et très longue et très répétitive. Tiré de l'histoire vraie d'un jeune garçon persécuté à l'école et qui finit par refusé d'y aller, ce manga manque de rythme.

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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Je viens de le terminer, il est super. Il traite d'un sujet tabou, par moment c'est très triste. On voit l'évolution du petit garçon qui a peur d'aller à l'école et qui fait des choses un peu bizarres pour être normal selon son ressenti. On est pris dans cette histoire très émouvante qui a une jolie fin.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Une lecture que j'ai apprécié.

Ce One shot semi-biographique est un véritable pavé (presque 300pages), qui a été aussi plaisant que frustrant à lire. L'auteur nous raconte une version un peu fantasmée de son enfance, et sa relation problématique à l'école. On s'attache forcément au héros, en sachant qu'il y a une part de vrai. D'autant plus que ce petit garçon apeuré essaie désespérément de s'intégrer dans une société totalement hermétique à la différence.

C'est une représentation assez fidèle du Japon, et j'y ai retrouvé beaucoup de dysfonctionnements déjà mis en avant dans d'autres oeuvres. Il y a également de nombreuses injustices, qui m'ont donné envie de rentrer dans le bouquin et d'y distribuer quelques baffes.

En tout cas, Syoichi Tanazono maîtrise son sujet, sa scénarisation est aux petits oignons, et son style graphique sert parfaitement son propos. Les dessins sont jolis, avec certaines planches particulièrement émouvantes. La petite dédicace de fin aussi était touchante... En un mot, c'était un seinen vraiment prenant.

Je conseille.



OK Tier.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Ce manga devrait être lu par toutes celles et ceux qui souffrent de phobie scolaire mais également par les personnes qui pensent qu’on ne peut que réussir par la voie classique : l’école !



Le jeune Mamasoto, que nous suivons du CP à l’âge adulte est extrêmement touchant. Le petit garçon veut être normal ! Entendez par là qu’il veut aller à l’école comme la grande majorité des enfants de son âge. Or, aux contacts des professeurs et des élèves, il ne se sent pas à l’aise. L’école ne représente pas à ses yeux un lieu d’épanouissement social et culturel. Introverti, sensible, il fuit cette institution et s’enferme dans sa chambre du matin au soir où il passe la majeure partie de son temps à dessiner. A l’heure où les écoliers sortent de l’école, Mamasoto les observe depuis la fenêtre de son cloitre, envieux. Fan de Dragon Ball, il aura l’immense chance de rencontrer le mangaka Akira Toriyama. Ce sera LA révélation.



Toute sa scolarité ne sera qu’angoisse et mal être. Heureusement, après de longues années de lutte intérieure, la chenille se transformera en papillon. Le jeune homme, devenu adulte, trouvera la paix intérieure et s’épanouira dans le domaine qui le fascine depuis toujours : le dessin.



Un témoignage poignant ! Un manga puissant !
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Une lecture émouvante et passionnante.

Nous suivons la vie du jeune Masamoto qui est terrifié à l'idée d'aller à l'école.

Passionné par Dragon Ball, il passe ses journées à la maison à dessiner ou à interpréter les scènes de son manga favori.

Ses parents vont tout tenter pour l'aider à surpasser sa peur, mais Masatomo est pétrifié rien qu'à l'idée de sortir de la maison.



Et pourtant, sans être allé tous les jours à l'école et en ayant eu une enfance plutôt difficile, Masatomo n'a jamais lâché son rêve de devenir un mangaka.



Ce manga n'est pas là pour nous faire la leçon, il est là pour nous aider à trouver notre inspiration et à tout tenter pour l'atteindre. Masatomo est un exemple de courage et de persévérance.



J'ai adoré ce manga, nous suivons l'histoire du jeune garçon, son évolution à travers les années et nous n'espérons que le meilleur pour lui.



Très belle histoire, qui mérite d'être lue et reconnue.
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Un très bon one shot sur le thème de la peur de l'école, de la déscolarisation et de l'amour du dessin et notamment du manga. L'auteur nous raconte avec justesse et émotion ses propres difficultés d’intégration à l’école... À noter qu'Akira Toriyama signe, en fin d'ouvrage, une postface.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Une chronique sociale semi-autobiographique d’un enfant en échec scolaire qui prend aux tripes.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka

Un récit émouvant, qui montre toute l’importance du manga pour l’auteur, qui a pu se réfugier dans cette passion pour continuer à avancer malgré le fait qu’il n’ait pu aller à l’école.
Lien : http://www.avoir-alire.com/s..
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