Tu sais ce qu’on disait de Mohamed Ali, le plus grand poids lourd de tous les temps ? Qu’il piquait comme une abeille, mais avant ça, on disait autre chose… Qu’il voletait comme un papillon. Penses-y. Un papillon ne cogne jamais personne, mais il ne reste pas planté comme une statue pendant qu’on lui défonce le crâne. Cette petite bestiole est assez fine pour battre des ailes et fuir le danger. Et c’est le réflexe du bon boxeur : il s’éloigne sans prendre de coup. Le cerveau, c’est fait pour ça, jeune fille.