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Citations de T.M. Goeglein (21)


Plus on remporte de succès, plus on est traité comme un adulte. Alors qu’on reste un enfant.
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Il compara son cerveau à une télé qui changerait constamment de chaîne. Tandis que sa conscience du présent était plutôt stable, les mots et les images du passé restaient clairs pendant quelques minutes à peine, bientôt balayés par d’autres scènes lointaines. Pire encore, son écran ne montrait parfois rien que des parasites.
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Curieusement, on peut avoir passé de bons moments avec une personne, et même l’apprécier, sans pour autant penser à elle tant qu’on n’est pas dans le besoin. Là, elle avait besoin de quelque chose ; d’un renseignement, probablement. Sa méthode pour obtenir des infos consistait à ne jamais poser la moindre question directe, mais à lancer une conversation par une phrase bien choisie, qui incitait l’autre à parler.
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Tout le monde est égocentrique.
Du plus grand humaniste aux admirables bonnes sœurs qui travaillent dans les bidonvilles, tout le monde se réveille le matin en pensant à soi.
Que le sujet soit banal, du genre "qu'est-ce qu'on mange ?" ou plus ambitieux, comme le moyen d'atteindre un noble but, chacun se garde constamment à l'esprit.
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On attend que le monde se remette à tourner rond ; oui, on attend, puisque l’on est un être humain et que l’être humain est par nature optimiste – et puis rien ne se passe, on reste planté là comme un débile.
On incarne l’imbécile parfait, cible de la plaisanterie profonde et cruelle de la vie.
Puis la flamme se met alors à trembler, faible et froide.
On n’en veut pas au monde entier, non, pas plus qu’on n’a envie de s’en prendre aux innocents. On éprouve plutôt une rage intense, précise comme un laser. Pour aller vite, on se concentre pleinement sur un but : briser les dents et les os de ceux qui nous ont menés là.
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Nous n’avons pas la même vie que nos parents à notre âge.
Leur vie était simple, lente et analogique.
La nôtre est compliquée, rapide et numérique.
Ma génération est la plus intelligente, la plus assidue, la plus branchée et la plus interconnectée de tous les temps. C’est à la fois difficile et excitant, parce qu’on nous forme à conquérir le monde.
Et pourtant…
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Si j’avais voulu fréquenter des garçons, j’aurais certainement réussi. Je ne me trouvais pas jolie mais certains garçons ne semblaient pas s’en formaliser. Seulement le goût familial pour l’isolement m’était entré dans les veines et jamais je ne m’étais intégrée à un réseau d’amis. Doug était hors normes parce que, de par sa solitude, il était comme moi. Nous nous liâmes parce que nous étions hors normes et, évidemment, autour du cinéma.
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Parfois, la vie est dure et ne tourne pas rond, hein ? Mais ça évolue. Tout évolue sans cesse.
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Tu sais ce qu’on disait de Mohamed Ali, le plus grand poids lourd de tous les temps ? Qu’il piquait comme une abeille, mais avant ça, on disait autre chose… Qu’il voletait comme un papillon. Penses-y. Un papillon ne cogne jamais personne, mais il ne reste pas planté comme une statue pendant qu’on lui défonce le crâne. Cette petite bestiole est assez fine pour battre des ailes et fuir le danger. Et c’est le réflexe du bon boxeur : il s’éloigne sans prendre de coup. Le cerveau, c’est fait pour ça, jeune fille.
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Quand un combattant plus âgé, plus grand et plus expérimenté en invite un autre, plus jeune et plus petit, pour un combat amical, il compte le traiter comme un sac de sable avec des pattes en dessous ou, selon l’expression de Willy, « comme de la chair fraîche ». Le jeune n’est là que pour servir de cible mouvante au plus âgé, qui résout alors ses problèmes de geste du gauche ou de crochet du droit, selon le cas. Quand la cloche sonne enfin, et s’il est toujours debout, le jeune a des marques qui laissent penser qu’une boîte de Ketchup lui a éclaté à la figure. Willy m’ordonna de ne jamais, jamais faire face à un combattant de niveau supérieur, ni de lutter en son absence.
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Une gamine de six ans à la boxe, c’était rare en ce temps-là, presque aussi rare qu’une fille de seize ans aujourd’hui. Mais la boxe est aussi gracieuse que la danse et, si on reçoit de bonnes leçons, on comprend qu’il s’agit moins de cogner que d’éviter les coups. D’ailleurs, même si on m’a montré comment contrer une attaque, je n’ai rien d’une maniaque de la baston. Mes armes étaient la confiance en soi, que je devais à mon père, et ma capacité à raisonner froidement, qui venait de ma mère.
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Ma prof de littérature, MmeIshikawa, est l’une de mes préférées. Intelligente et toute petite, elle ressemble à un hamster hyperactif qui porterait des lunettes. Pour nous guider dans la rédaction de notre journal, elle a cité La Tempête, de William Shakespeare : « Le passé est un prologue » : le présent est constitué des événements qui l’ont précédé.
Voilà pourquoi j’ai décidé de fouiller le passé pour y trouver des informations.
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Les accros adorent parler d’eux-mêmes. Surtout les accros à la célébrité. Il n’y aurait rien à la télé l’après-midi, sans nous.
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Nous, les filles, savons admirer la beauté des autres filles sans la moindre arrière-pensée. Nous avons une conviction gravée au fond du crâne : dans ce monde où règnent des normes de beauté physique, une jolie fille a du pouvoir. C’est injuste mais bien réel et, à grande échelle, la société ne fait rien pour freiner ce phénomène. On doit se décolorer les cheveux, se laquer les lèvres, enfiler un jean moulant… des gestes qui devraient résulter d’un choix personnel et non d’une norme, selon moi.
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Les gens parlent trop (les gens parlent toujours trop) et, tôt ou tard, ça arriverait aux oreilles de Max ; d’autre part, est-ce que je ne venais pas, bêtement, de mettre Tyler sur le tapis ? À coup sûr, Max se dirait qu’il n’y a pas de fumée sans feu. La vérité, c’était que notre relation n’était pas franche mais fragile, et que je ne pouvais pas me permettre de la mettre encore plus en danger.
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La monstruosité du réseau dynamise le business.
Sa racine, c’est la facilité maladive avec laquelle il tue.
Il tue pour éliminer la concurrence, les mauvais payeurs et les incapables, et, comme le grand requin blanc, il abat même les siens pour calmer sa faim insatiable.
Le réseau considère les êtres humains comme une sorte de distributeur automatique. Il n’applique aucune morale, aucun code de conduite, n’éprouve ni sympathie ni empathie pour personne, il n’obéit qu’à la loi de l’enrichissement personnel. Ses membres vendent leur âme, la rachètent puis la renégocient, à supposer qu’ils en aient une.
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Le réseau fait du chiffre grâce à des prêts juteux (un nigaud à court d’argent est prêt à payer en liquide des intérêts extravagants), à des taxes de rues (somme rondelette que les commerçants versent pour éviter l’incendie ou la mort), à des saignées (le réseau participe de force à un business dont il pompe les fonds jusqu’à ce qu’il n’en reste rien), au bon vieux commerce d’appoint (drogues, détournement de fonds, jeux de hasard, voitures volées) et à la prostitution.
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Le subconscient nous mène à la baguette. Des fois, ça rend fou.
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La Sicile, au fil des siècles, avait été conquise et reconquise par tant d’envahisseurs cruels que les habitants avaient compris leur intérêt à parler et écrire dans une langue incompréhensible pour les occupants. Le problème, c’était que les Siciliens eux-mêmes avaient du mal à se comprendre, tant leurs dialectes avaient varié d’une région à l’autre, sans compter l’influence non négligeable du romain, du grec, de l’arabe, de l’espagnol et du français. Ils étaient ainsi devenus incapables de se comprendre entre eux, au quotidien, dès qu’ils s’éloignaient de quelques dizaines de kilomètres de leur village. Depuis, l’unification de l’Italie avait instauré une langue commune mais, là encore, cela n’avait fait qu’encourager les Siciliens, par nature méfiants, à protéger et pratiquer leurs dialectes. Unifiée ou non, l’Italie n’était qu’un occupant de plus. La Sicile, elle, était éternelle.
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Normalement, quand on voit un corps moulé dans des vêtements collants, il est facile d’en reconnaître le sexe, mais ce corps-là était fin comme un mannequin, et androgyne – une sorte de Barbie-et-Ken en taille réelle.
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