Kweku meurt pieds nus un dimanche matin avant le lever du jour, ses pantoufles tels des chiens devant la porte de la chambre.Alors qu'il se tient sur le seuil entre la véranda fermée et le jardin, il envisage de retourner les chercher.Non.Ama , sa seconde épouse, dort dans cette chambre, les lèvres entrouvertes, le front un peu plissé, sa joue chaude en quête d'un coin frais sur l'oreiller, il ne veut pas la réveiller. Quand bien même il le tenterait, il n' y parviendrait pas.