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Critiques de Takuro Kajikawa (76)
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Le chef de Nobunaga, tome 1

Comment Ken a-t-il réussi à se retrouver au XVIe siècle poursuivant par quelques personnes ? Pourtant Ken est un homme de notre époque… Il ne se souvient de rien si ce n’est qu’il aime cuisiner. Bientôt, il se fait remarquer par Nobunaga, un gouverneur japonais avec un caractère fort qui ne fait pas dans la finesse…

Le pitch m’a fait penser à Jin, une série de mangas (en 18 tomes) sur un docteur des temps modernes qui s’est retrouvé au XVIIIe siècle brutalement suite à un évènement étrange. Le thème de Jin était l’évolution de la médecine alors qu’ici, il est surtout question de cuisine. Les deux séries se déroulent dans des temps de guerre. Ken, notre cuisinier, suite son seigneur sur les champs de batailles. Le mélange entre les deux est réussi même l’introduction dans les batailles est plutôt tardive. J’ai été un peu gênée par la quasi-maitrise de Ken dans la gastronomie mais aussi dans les relations humaines (c’est un robot ou quoi ?). En ce qui concerne le dessin, j’ai apprécié les traits des personnages, l’alternance entre les scènes « sérieuses » et « légères ».

Je n’aime pas cuisiner mais le thème m’a passionné (et donné faim). A la fin de l’ouvrage, il explique comment l’idée lui est venue de faire ce manga : Nobunaga fut l’un des premiers à remarquer l’importance des repas pour les soldats. Il va falloir que je trouve la suite (et que je trouve quelques restaurants japonais, miam) !

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Le Chef de Nobunaga, tome 3

Un superbe troisième tome ! A la fin du precedent tome, Nobunaga a demandé à Ken un plat qui demande un choix. Il a apprend peu de temps après que son beau-frère l'a trahi. Gros dilemme pour Le seigneur qui décide de s'en remet encore une fois au cuisinier.

C'est superbe ce genre de langage par la cuisine qui fait s'émerveiller les palais et remonter les souvenirs... Je ne me crois pas capable d'autant de compréhension dans le choix et la disposition des éléments mais ça m'épate. L'aspect historique est toujours très prenante, entre alliances et trahisons, on n'a pas de répit. Ken semble serein, comme d'habitude, il dégage une force tranquille quand il cuisine (j'adore quand il mélange avec son fouet artisanal... :) Vivement la suite !
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Le Chef de Nobunaga, tome 4

Ca faisait un moment que je n'avais pas lu Le chef de Nobunaga. Je retrouve Ken emprisonné par le beau-frère de Nobunaga. Il lui donnera un défi assez compliqué à réaliser...

Une série toujours très prenante, la cuisine s'intégre à l'Histoire japonaise, Ken fait partie de cette conquête de territoire. Là, une grande bataille se prépare et Nobunaga confie un grand rôle à Ken... Très étonnant, la tournure que prend la bataille grâce à Ken, les explications me laissent un peu sceptique mais l'histoire reste captivante, les dessins agréables (la bouille de Cha-cha irrésistible, l'étonnement chez Ken, très amusant...). A suivre dans le tome 5 !
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Le chef de Nobunaga, tome 1

Une fois n'est pas coutume, je laisse la parole à Émile, seize ans, grand amateur de mangas devant l’éternel.

«Une armée marche à son estomac» avait dit Napoléon.

Certains pensent qu’Oda Nobunaga, seigneur féodal du Japon du XVIe siècle et personnage emblématique de l’histoire japonaise, est l'un des premiers à réaliser l’importance du repas pour son armée, et c’est la thèse qu’expose Mitsuru Nishimaru dans ce manga où Nobunaga utilise la cuisine à des fins militaires et politiques.

C'est Ken, un jeune chef de notre époque, mystérieusement retourné dans le passé en compagnie de quatre autres personnes, qui, tel Shéhérazade et ses contes des mille et une nuits, doit répondre par sa cuisine à une nouvelle demande de Nobunaga à chaque chapitre pour rester en vie. On découvre à chaque fois une nouvelle recette alléchante pour laquelle Ken a dû utiliser toute ses connaissances, aussi bien en cuisine qu’en histoire de l’époque, pour s’adapter aux moyens à sa disposition et satisfaire Oda Nobunaga.

Le thème principal de ce manga, la cuisine, m’intéresse particulièrement, c’est donc ce qui m’a poussé à le lire. Mais ce qui est extrêmement original ici, c'est l’anachronisme qui est la base de l’histoire, un chef moderne qui se retrouve au XVIe siècle, et cela le rend unique en son genre.

Pour enfin parler des dessins, la qualité graphique de ce manga est remarquable. Takuro Kajikawa nous offre des dessins parfois très détaillés qui mettent en valeur les différents plats, mais sans que l’ensemble ne soit surchargé.

Je recommande Le chef de Nobunaga à tous les amateurs de cuisine, d’histoire du Japon et bien entendu de manga, qui découvriront leur passion sous une nouvelle forme.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Komikku pour cette lecture très intéressante.
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Le Chef de Nobunaga, tome 2

Un deuxième tome aussi bon que le premier, même si un peu différent. Toujours de la cuisine avec des plats de cuisine originaux et toujours beaucoup de réflexion de la part de Ken pour le choix de ses ingrédients ou de sa façon de travailler. Côté histoire, Nobunaga dont le but est d’unifier le Japon continue ses manœuvres avec beaucoup de prudence et utilise même Ken pour mener à bien ses stratégies de conquête. La fin est curieuse, un message est passé lors de la dégustation du repas préparé par Ken… étonnant !
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Le Chef de Nobunaga, tome 2

1569 au Japon.

Ken, cuisinier à notre époque se réveille à nouveau à l'époque Sendoku. Il est fait cuisinier du chef Nobunaga Oda, un ambitieux et avant-gardiste tellement charismatique qu'il ose traiter le shogun de pantin.

Grâce à ses connaissances acquises à notre époque, tant sur les techniques que sur le mélange des saveurs (inconnues au XVIème siècle) , Ken parvient à surprendre le chef et ses invités, à tel point que le shogun lui jalouse et cherche à se l'accaparer à son service à tout prix.



Cet épisode est plus intéressant que le précédent grâce à son aspect "didactique" qui nous permet d'en apprendre beaucoup sur l'époque à travers la cuisine. Un prisme très original qui met en scène toutes les subtilités de communication entre ces dirigeants politiques autant que parmi les serviteurs.
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Le Chef de Nobunaga, tome 6

Je continue avec plaisir cette série et j'apprécie toujours la réflexion intelligente de Ken quand à son approche de la cuisine dans un contexte politique et historique peu évident. D'ailleurs, on comprend bien que son rôle est au-dela de celui d'un cuisinier. On continue de découvrir les subtilités de la cuisine avec la fabrication de levure et de desserts français... Ce tome est plus émouvant avec la perte d'un être cher pour Oda Nobunaga. On se demande ce que ça va changer pour lui, comme la présence de Yoko, une autre cuisinière qui viendrait aussi du futur... A suivre !
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Le chef de Nobunaga, tome 1

Ken, un jeune cuisinier d'aujourd'hui se retrouve propulsé (on ne sait trop comment) dans le Japon médiéval, plus précisément à la fin du XVIème siècle - pendant l'ère de Sengoku. Ce dernier se retrouve au service d'un puissant seigneur de guerre, Nobunaga Odda, pour qui il doit sans cesse renouveler sa créativité culinaire pour le satisfaire.



L'histoire de fond semblait originale, en plus ce manga est conseillé par Historia, alors pourquoi ne pas se lancer?

S'il est vrai que le premier chapitre m'a profondément ennuyée par son aspect Top Chef à l'ère Sengoku , heureusement que la trame du récit devient plus complexe par la suite. Que ce soit avec le départ à la guerre pour triompher du chef de guerre "voisin" ou avec la rencontre avec le missionnaire portugais et la méfiance qu'il suscite. La nourriture devient un élément fédérateur, et bien sûr quelque chose de sentimental (la madeleine de Proust, nan ?).

Évidement, on n'échappe pas à la naissance d'une pseudo petite histoire d'amour, cependant, le mangaka a eu le bon goût de ne pas s'y attarder, il faut lui reconnaître.



Je suis curieuse de suivre la suite des aventures de Ken qui découvre l'histoire de son pays de façon bien originale. Et aussi, de voir comment il a pu faire ce voyage dans le temps ! Affaire à suivre.
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Le Chef de Nobunaga, tome 5

Le tome 4 date de 5 ans déjà, je ne sais pas pourquoi j'avais arrêté sa lecture, est-ce que les tomes suivants n'étaient pas disponibles ? Pas de souvenirs mais j'ai repris, les éléments me reviennent petit à petit et il est toujours aussi agréable de suivre Ken dans ce passé aux côtés de Nobunaga qui lui fait confiance. Il y a toujours la question du prochain meurtre de celui-ci, est-ce qu'il peut changer ce fait, le passé ? Il essaie de nouer des alliances grâce à sa qualité de cuisinier même s'il a quelques bâtons dans les roues. Il semblerait qu'il y a une autre personne "comme lui" dans cette époque... Encore beaucoup d'interrogations dans ce manga et je suis contente de poursuivre même si la route est encore longue (33 tomes...).
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Le chef de Nobunaga, tome 1

Un manga intéressant, avec un graphisme soigné. Le double thème historique/cuisine change un peu des habituels shonen. C'est plutôt un seinen. A suivre de près.
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Le chef de Nobunaga, tome 28

Après avoir suivi la série de manière quasi hebdomadaire, j'avais dû la mettre en pause pour attendre comme tout un chacun la suite. Quel plaisir donc de retrouver Ken et cette époque charnière de l'Histoire du Japon !



J'ai adoré retrouver Ken, Oda et tous ceux qui les entourent dans ce tome, en plus, où l'histoire prend à nouveau un tournant clé. La lecture n'en fut que meilleure tant elle fut chargée en événements importants à plus ou moins grande échelle. Et j'aimerais bien lire plus souvent d'autres mangas historiques de cette qualité !



Tout commence par la fameuse visite de Ken au Honganji pour laquelle il a dû obtenir un titre de noblesse. Si d'un côté, elle nous ouvre la porte sur un récit fascinant sur le père de Ken dans le présent, elle se conclut aussi par une manoeuvre surprise pensée par Oda à laquelle je n'avais pas pensé. S'en suit, une discussion fascinante et fondatrice pour la suite au bord d'une route symbole de la modernité qu'Oda cherche à apporter à son pays. C'est un modèle d'efficacité narrative de la part de l'auteur où il mélange à nouveau tension diplomatique, politique et cuisine, autour de deux personnages phare de l'Histoire du Japon.



Ainsi l'auteur conclut-il un très grand arc de l'histoire, celui de la guerre entre Oda et Ken-nyo, et ouvre-t-il un nouveau, celui du problème de la présence des jésuite. Ce dernier va devenir un élément clé de la suite et une source d'ennuis politiques, commerciaux et personnels majeurs pour Oda. J'en salive d'avance, cela va me permettre de découvrir la vision japonaise (je pense) de l'arrivée des religieux chez eux et de ce qu'ils ont voulu y faire, car on critique bien souvent chez les Occidentaux la volonté des Japonais de ne pas s'ouvrir au monde mais j'aimerais bien en connaitre mieux les fondements, et je vois peut-être ici une part de l'explication.



Quant à Ken, au milieu de tout ça, il a trouvé son but : empêcher coûte que coûte que son maître meure de cette façon quitte à se montrer égoïste et à changer l'Histoire. Je dois dire que j'apprécie assez ce choix, que je trouve courageux. J'ai juste du mal à voir le lien entre cette démarche et sa recherche de son collègue, ancien second de cuisine comme lui. Cependant cela ajoute un fil à l'intrigue principale, ce qui n'a rien de désagréable. Les brefs passages sur celui qu'il était dans le présent étaient passionnant et si on pouvait continuer à en apprendre plus sur l'événement qui l'a envoyé dans le passé, je ne serais pas contre, surtout au vu du métier de son père : archéologue. Enfin, l'auteur qui nous fait vivre l'intrigue principale à travers ses yeux, n'oublie pas non plus parfois de relâcher la pression avec un peu de légèreté comme lorsqu'il aborde la sempiternelle question du couple Ken-Natsu à la fin. C'est drôle de voir ses amis cuisiniers tenter de le pousser à se lancer et le taquiner. Ça crée une respiration bienvenue dans ce tome riche en événements politiques.



Ainsi, dans ce tome majeur pour l'Histoire, une guerre en chasse une autre pour Oda, tout comme un ennemi est bien vite remplacé par un autre. J'adorais la figure de Ken-nyo qui était charismatique à souhait et représentait bien la figure du moine guerrier. J'ai hâte de voir ce que vont donner les jésuites comme opposants et s'ils vont relever le gant. Oda reste une figure fascinante et Ken l'accompagne à merveille dans ses aventures. Exit les querelles internes, place maintenant à un conflit d'une toute autre envergure. J'ai déjà hâte d'y être !
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Le chef de Nobunaga, tome 22

Place au futur et à un sang neuf explosif comme l'annonce cette belle couverture où Ken lance cette poudre rouge d'un air impassible. Mais impassible, il est tout sauf ça dans les dernières aventures que lui préparent Nobunaga. 



Partagé en deux parties, ce tome annonce le changement d'ère auquel Nobunaga aspire. Dans un premier temps, a lieu sa rencontre décisive avec Kenshin, en qui il pensait trouver son égal. La rencontre est orchestrée de main de maitre mais après bien des manoeuvres qui rendent cette attente passionnante, faisant monter la tension avant le moment clé. Quand celui-ci a lieu, il est de suite explosif, mais la tension diminue très rapidement, au fur et à mesure que Nobunaga se rend compte qu'il n'a pas l'adversaire qu'il attend en face. En effet, personne n'est à sa mesure tant le plan qu'il a imaginé est novateur. C'est fantastique d'assister à tout ça en témoin privilégié comme Ken.



Ken, lui, au milieu de tout ça est toujours en pleine interrogation sur son rôle dans toute cette histoire. Quelle place tenir ? Quelles intervention mener ? Il conçoit une partie des réponses et trouve une nouvelle voie vers laquelle se diriger qui va relancer l'intrigue intelligemment et très logiquement, se mêlant en plus avec les nouveaux plans d'Oda pour le futur du Japon. C'est très malin de la part de l'auteur.



Nous nous dirigeons ainsi vers une nouvelle partie de l'histoire où Ken a pris une décision radicale, après un moment intense avec Nobunaga où chacun a ouvert son coeur sur le sujet clé pour lui. Dans cette nouvelle ère, l'ancienne est toujours très présente. Nobunaga essaie de bâtir le Japon de demain. Ken essaie de le soutenir comme il peut. Et pour cela, tous deux doivent faire face à leur passé, l'un en confrontant son ancien allié qui l'a trahi, l'autre en cherchant un camarade perdu. C'est très classique mais diablement efficace et mené de main de maître pour ne pas changer. L'auteur est vraiment un maître narrateur et conteur.



Je ne suis plus étonnée de trouver chaque tome du Chef de Nobunaga d'une terrible efficacité. C'est clairement une série historique que je me passionne à suivre tant le mélange entre politique, fantastique et quotidien est équilibré. Des moments historiques nous sont contés avec toute la justesse possible, mais aussi des moments de vie et d'humanité. Je suis conquise.
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Le chef de Nobunaga, tome 21

Après le dernier renversement scénaristique vu dans le tome précédent avec l'arrivée sur l'échiquier de Kenshin Uesugi, un homme de guerre et un homme politique à la hauteur peut-être enfin d'Oda, cette suite présente bien des intérêts.



L'auteur reprend des codes déjà vus dans la série avec Ken qui joue à nouveau les émissaires à haut risque pour Oda. Il repart sur les routes et va à nouveau tenter l'impossible. J'aime bien cette dynamique, c'est toujours plus palpitant que de faire du surplace. Cependant, ici cela s'accompagne de beaucoup d'informations sur la situation géopolitique et ce n'est pas des plus simples à suivre. J'ai parfois été un peu perdue dans les méandres de noms de lieux et de personnes...



Toutefois cela reste passionnant de le voir se lancer à l'aventure. L'importance qu'Oda accorde à Kenshin est révélatrice. Il est tellement seul là tout en haut, qu'il a besoin d'une figure similaire à lui pour ne pas ressentir cette solitude, quitte à ce que ce soit un ennemi. Il cherche quelqu'un qui pourra enfin le comprendre. Sur un point de vue plus terre à terre, c'est passionnant de suivre les manoeuvres de l'un et de l'autre, la façon dont ils font bouger leurs pions, leurs armées, dont ile naviguent entre leurs alliés, investiguent, trompent, etc. Alors même si le tome est parfois trop bavard, il n'en reste pas moins très bien écrit. Cependant il n'est là que pour nous préparer à la grande rencontre annoncée et c'est elle qu'on attend avec impatience, le reste n'est là que pour nous faire patienter et nous montrer la grandeur de chacun.



Le Chef de Nobunaga malgré les tomes qui passent reste une très bonne série historique qui sait se servir avec ingéniosité du cadre qui est le sien tout en y ajoutant des ingrédients pour titiller en plus la curiosité des lecteurs : la cuisine et le charisme donné aux personnages tour à tour mis en valeur en sont les deux principaux ingrédients. Personnellement, ça fonctionne très bien sur moi.
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Le Chef de Nobunaga, tome 11

Une nouvelle fois, le tome se dévore d'une traite. La lutte pour unifier se Japon se poursuit et les cadavres s'accumulent. Quand une zone est prise, le chef du lieu n'a d'autre choix que de se faire seppuku pour sauver son honneur et se faire couper la tête. Une façon pour Nobunaga d'avancée zone par zone pour arriver à son rêve pour la grandeur de son pays qu'il aime sincèrement. On ne peut lui prêter un objectif égocentrique. L'Histoire lui donnera raison de sa démarche. D'un côté, on continue de suivre les combats et de découvrir aussi l'ingéniosité de l'homme. Certes grand stratège qui sait écouter ces subalternes qui ont une autre approche du terrain. Les bons choix amènent à des prises de taille. Sinon, si c'est échec le chef d'équipe doit se suicider dans les règles de l'art. On peut se demander si c'est bien malin comme pratique. On a le droit à l'échec tout de même. Mourir ne permet plus de proposer des choses et le grand boss perd des gens dans lequel il a confiance. L'honneur est voilà une invention orgueilleuse.



L'importance de ce tome repose sur la présence des femmes. Certes, elles ne sont pas soldats. Mais elle ne serve pas à rien non plus. Malgré leur statut d'inférieure, elles savent montrer des savoirs faires non négligeables aussi bien dans la politique, l'espionnage et bien entendu la cuisine. Ainsi on retrouve la soeur de Nobunaga avec ses enfants qui prêtent à mourir pour l'honneur de son mari. Normalement, quand il se fait seppuku la femme doit suivre. Grâce à Ken, une alternative est trouvée pour que les enfants puissent grandir avec la présence de leur mère et l'esprit de leur père. Il faut du tempérament pour accepter cela et avancer dans la vie. On nous montre aussi des femmes plus ordinaires qui elles aussi sont importantes. L'épouse d'Hideyoshi lui a permis une ascension sociale en lui donnant son nom de famille. Elle le soutient à sa manière dans sa progression sociale. Grâce à Ken qui lui a donné un cours de cuisine, elle a préparé un met d'une grande savoir et d'une grande signification. Une approche très appréciable et assez rare de le lire dans de nombreux mangas. On finirait pas croire que l'Histoire ne s'écrit que grâce aux bonhommes. La fin du tome nous promet des rebondissements palpitants par la suite avec l'affrontement indirect avec Ken'Nyo, le moine guerrier, représentant du dernier gros clan ennemi. Il va falloir parer en bonne intelligence pour éviter des complications aux impacts non négligeable.
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Le chef de Nobunaga, tome 1

Je poursuis mon exploration de l'univers des mangas. Je suis tombé sur ce titre sans grande conviction. Il s'agit encore d'un scénario temporel envoyant un homme dans le passé. Cependant, la surprise est qu'il s'agit d'un chef cuisinier et qu'il est envoyé visiblement à une époque de trouble dans le Japon du XVIIème siècle. On se demande dès lors comment il fera pour survivre à cette époque. Il croisera la route du fameux Nobunaga, gouverneur féodal redoutable et ambitieux. Nous voilà embarqué pour l'aventure !



J'ai bien aimé ce récit qui même habilement la gastronomie et l'art de la guerre. C'est une combinaison visiblement gagnante car originale. Par ailleurs, le dessin est magnifique jusque dans les détails des décors. On sent tout de suite que c'est un manga de grande qualité avec une narration claire et efficace. Je n'hésite pas à mettre les 4 étoiles franchement mérités. On ne s'ennuiera pas. Cette série est une belle découverte.
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Le chef de Nobunaga, tome 1

J'ai toujours aimé les titres historiques mais je ne sais pas pourquoi j'étais complètement passée à côté de celui-ci. Heureusement, à force de voir passer ses beaux dessins et plusieurs avis enthousiastes plus Twitter, j'ai décidé de me lancer à mon tour, et tant pis s'il y a déjà 23 tomes de sortis et que la série est encore en cours !



Nous devons Le Chef de Nobunaga au duo composé de Mitsuru Nishimura au scénario et Takuro Kajikawa aux dessins. C'est ce dernier que j'ai d'abord remarqué malgré, je dois le dire, des couvertures qui ne me séduisent pas du tout avec leur monochromie qui change à chaque tome en plus. Mitsuru Nishimura, lui, doit vraiment aimé la cuisine, car c'est également lui aux manettes du shonen Hell's Kitchen que j'avais testé mais pas aimé pendant le confinement...



Ensemble, ils nous ont imaginé une histoire vraiment originale : une sorte de biographie romancée d'Oda Nobunaga du point de vue de son cuisinier. Il faut vraiment avoir de l'imagination et de l'audace pour faire ça, surtout si comme ici vous y ajoutez une pointe de fantastique avec un héros qui vient d'une autre époque mais qui a en partie perdu la mémoire ! Alors ô surprise, après quelques pages, j'ai découvert que j'étais tombée dans un isekai très bien fichu et de qualité.



J'ai commencé à m'intéresser à l'Histoire ancienne du Japon, notamment grâce au Pavillon des hommes, mais l'époque dont il est question ici est plus ancienne, on rejoint en fait celle du Tigre des neiges, titre que j'affectionne aussi beaucoup et j'espère bien voir les deux histoires, pourquoi pas, se croiser ;)



Mais revenons à nos moutons. L'histoire démarre par le sauvetage d'un fuyard par un forgeron, situation assez connue du manga de genre, sauf qu'ici le fuyard se révèle être un cuisinier amnésique venu du futur et que le forgeron est une forgeronne. Ils vont vivre un temps ensemble, mais les talents de Ken, le cuisinier, vont vite être remarqué par le puissant seigneur du coin qui décide de l'embaucher.



Au début, je ne voyais pas trop dans quoi j'allais m'embarquer. Certes j'aimais le mystère autour des souvenirs et du passé de Ken, qui, s'il ne se souvient pas de qui il est, a des connaissances poussées sur l'époque, sa politique, son histoire, sa cuisine. Je trouvais d'ailleurs les moments où il officiait en cuisine très puissants et mettant vraiment l'eau à la bouche. La relation de confiance qui s'était nouée entre lui et Natsu était prometteuse. Mais l'ensemble semblait un peu fade.



C'était oublié l'intention des auteurs de faire de ce récit une incroyable histoire mêlant politique et gastronomie car dès qu'Oda Nobunaga apparait dans l'histoire, celle-ci prend véritablement vie sous nos yeux. En étant choisi comme cuisinier de ce grand seigneur, Ken va vivre au plus près les bouleversements que celui-ci va apporter dans la grande Histoire japonaise. Et nous, lecteurs, nous allons découvrir une cuisine qui va devenir un outil de diplomatie habillement maniée à la fois par Ken et par Nobunaga. Passionnant.



La mise en scène est vraiment très intelligente car au fil des chapitres, nous allons peu à peu prendre conscience de l'importance de ce qui se joue et qui semble être pour nous un arrière-plan alors que ce n'est pas du tout le cas. On découvre la puissance de Nobunaga, les plans qu'il est en train d'imaginer et la place qu'il compte se forger à l'aide de ses bras. Ken, lui, est le spectateur privilégié de tout ça avec sa cuisine et ses connaissances historiques. Ce sera, lui, le narrateur qui va nous accompagner dans tout ça.



J'ai beaucoup aimé ce mélange, entre histoire et gastronomie, qui se retrouve jusque dans les graphismes. En effet, nous avons un trait typique des seinens à décors historiques, fin, précis, détaillé et réaliste qui fait la part belle aux décors et costumes. Et en même temps, un soin tout particulier est apporté aux plats imaginés par Ken, au point d'avoir l'impression de les sentir sous notre nez. C'est assez exceptionnel. En revanche, je trouve le trait encore trop appuyé et parfois maladroit concernant les émotions fortes des personnages, alors que le titre date de 2011 au Japon, j'ai l'impression de me retrouver dans du Tsukasa Hojo des années 80 par moment... J'espère que cela sera corrigé par la suite.



En tout cas, ce titre a fait sensation chez moi. J'ai vraiment trouvé le concept original. Ce premier tome n'est en plus qu'une mise en bouche, Ken venant juste d'entrer au service de Nobunaga et s'étant à peine frotté à la politique expansionniste de celui-ci. Je pense que le titre me réserve encore de très très belles surprises aussi bien du point de vue historique que gastronomique. Je m'en régale d'avance.
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Le chef de Nobunaga, tome 1

La nourriture est une fascination pour les japonais. Ce qui est extraordinaire, c'est la très grande variété et richesse des sujets a abordé. Mitsuru Nishimura ne s'embarrasse pas de raconter le passé de son personnage. On sait juste qu'il nous est contemporain. Il se nomme Ken et il est tout seul. Et pas d’allers retours dans le temps comme dans Thermae Romae. On peut dire que c'est un survivant. Est-ce que cela ne vous rappel pas quelque chose? Lui aussi est un combattant et ses armes de prédilection se trouve en cuisine. Rien ne lui résiste d'autant plus qu'il sait adapter le plat à celui qui va le déguster. Un jésuite italien va pleurer en mangeant une préparation qui lui rappelle sa jeunesse. La nourriture devient une arme. Quand une armée entière doit affronter un terrible ennemi, ce n'est pas en étant fatigué qu'ils vont y arriver. Une bonne préparation qui régale autant les papilles que le corps, permet à tout soldat d'écraser tout ennemi qui se dressera sur son chemin. D'ailleurs, c'est ce fait historique réel à l'ère Eirokuqui a donné envie au scénariste de se lancer dans le manga. Un bon prétexte pour explorer cette époque. A la même période, la Chine rayonne sous l'époque Ming. Les prosélytes monothéistes traversent l'Asie dans l'objectif de conversion, comme le montre la rencontre de Nobunaga avec des missionnaires. Une expérience risquée car c'était interdit sous risque de peine de mort. Historiquement, les jésuites sont ceux qui ont pu rester au Japon grâce à leurs connaissances techniques. Mais cela est une autre histoire encore. Peut-être que le manga l'évoquera dans quelques épisodes. 
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Le chef de Nobunaga, tome 1

Le Chef de Nobunaga est un manga, toujours en cours de parution au Japon, dont l'intrigue est basée sur l'anachronisme: un jeune chef se retrouve du jour au lendemain dans l'ère féodale du Sengoku. Cette période historique du Japon est peuplée de rebondissements et de batailles entre seigneurs dans le but d'unifier le Japon. Ken est recueilli de force par le puissant daimyo Oda Nobunaga comme chef personnel. Celui-ci le place face à de nombreuses épreuves poussant le jeune chef à se surpasser en produisant les mets les plus surprenants et raffinés possibles tout en se contentant des moyens techniques et ingrédients de l'époque. Le récit inclue quelques explications historiques mais surtout culinaires (qui vous ferons saliver), Mitsuru Nishimura fut lui-même cuisinier avant d'embrasser une carrière de Mangaka (il fut notamment chef cuisinier à l'ambassade du Japon à Brunei). Saviez-vous que la feuille de bambou est avant tout utilisée comme plateau/assiete à nourriture pour ses qualités anti-bactériennes ?

Ce type de récit où le personnage est propulsé dans le Japon medieval (sans explications sur le pourquoi du comment) est vraisemblablement populaire au Japon car il fait immédiatement penser à Thermae Romae de Mari Yamazaki. Le Chef de Nobunaga approfondit ce procédé, enrichi par des dessins bien exécutés qui nous plongent dans cette histoire atypique.



Merci à Babelio et aux éditions KOMIKKU pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

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Le chef de Nobunaga, tome 33

Même au bout de 33 tomes, l'auteur parvient encore à me surprendre même quand il resserre son histoire tandis que celle-ci approche d'un final grandiose et stressant. Chapeau !



On pourrait suivre une trame linéaire en sachant ce qu'il va se passer et ce vers quoi se dirige le héros et pourtant la surprise est toujours de mise dans ce tome très dense et rebondissant où Ken part sur les routes pour tenter d'arrêter l'inarrêtable.



J'ai trouvé la narration un peu lourde cependant avec des pauses culinaires très détaillées par forcément appropriées cette fois. On voulait plus, on voulait de l'action, on voulait du feu et cela ralentissait tout ça. Donc pour une fois, j'aurais aimé moins de parlotte et de détails sur la cuisine et plus sur les relations des clans qui vont être pris dans cette terrible histoire en marche.



Parce qu'au final, nous suivons une course contre la montre de Ken, le héros, pour tenter d'empêcher l'assassinat de son patron et mentor par l'un des meilleurs amis de celui-ci sur un principe assez abscons pour nous : la défense de son honneur face à un projet fou qui le lui ferait perdre s'il allait au bout. Assez incompréhensible pour le lecteur occidental actuel. Mais cela donne lieu à un tome très dynamique où notre héros est sans cesse sur les routes, allant d'un lieu à l'autre pour tenter de rejoindre son dernier espoir.



J'ai aimé la tonalité de ce tome : le désespoir ou plutôt l'ultime espoir d'un homme face à la grande Histoire en marche. C'était sympa ce mélange entre cette urgence et les moments qu'il prenait en chemin pour retrouver ses racines avec un dernier message à son adversaire, un petit coucou à sa femme et des retrouvailles avec un ami longtemps disparu. Il y avait une certaine émotion dans cela et l'action était au rendez-vous avec du sens derrière.



Après cela a manqué de détails géopolitique pour moi. J'ai eu l'impression d'être dans un tome "d'attente" où tout se met en place sans qu'on comprenne tout exactement. On nous parle de manière un peu trop évasive des dernières velléités de conquête de Nobunaga dans et hors du Japon, de sa passation de pouvoir familiale, des réactions de ses alliés : suivant le chef ou préparant une opposition, mais tout est juste amorcé, rien ne s'est passé. C'est la trêve avant avant le grand final.



Un joli tome avec un héros qui court partout pour tenter d'imposer son rythme au temps ce qui n'était pas gagné. Cela a donné une lecture d'un côté dynamique à le suivre dans sa course contre la montre impossible et de l'autrice un tome d'attente avec les grands noms de cette histoire qui fourbissent leurs plans avant le grand final. Je suis impatiente de découvrir celui-ci après la petite déception finale de Ken.
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Le chef de Nobunaga, tome 29

Alors que Le Chef de Nobunaga est une série dont je me délecte depuis le début, j'ai ressenti un vrai coup de mou pendant plus de la moitié du tome avant que mon intérêt ne revienne en force.



Pourquoi ai-je eu ce sentiment mitigé au début ? Parce que l'auteur part dans des explications tout sauf agréables à lire sur les relations entre le Japon et les envoyés de l'Eglise catholique, sur les projets de ceux-ci et sur les répercutions sur la politique intérieure japonaise. C'est fort indigeste et vu que je suis très anti-cléricale, ça m'a fortement fait grincer des dents malgré la véracité historique ^^!



Cependant, cette introduction difficilement appréhendable et pas des plus agréables était totalement nécessaire pour lui. A partir du moment, où l'on se retrouve dans le schéma habituel de la confrontation duelle entre Nobunaga et un nouvel adversaire, cela redevient passionnant. Et surtout tout ce récit en vient à interpeller le lecteur sur les conséquences de ses manoeuvres sur l'Histoire du Japon et la mentalité de ses habitants. On leur reproche souvent leur isolationnisme et leur racisme, mais quand on voit la façon dont les royaumes européens se sont faits connaître d'eux, en employant la menace, la coercition et la manipulation, on peut peut-être un peu comprendre leurs réticences et appréhensions à s'ouvrir. Cela donne en tout cas matière à s'interroger et donne envie de pousser la réflexion plus loin en lisant des essais écrits par de vrais historiens spécialistes du sujet, peut-être.



Pour ce qui est de l'histoire, j'ai beaucoup aimé l'introduction de Yasuke, cet ancien esclave noir qui va entrer au service de Nobunaga et dont j'avais déjà entendu parler auparavant. Il illustre très bien la méritocratie que cet homme politique met en place. J'aime aussi de plus en plus, les pions que l'auteur avancent dans l'histoire concernant les relations clés entre Oda, Akechi et le singe (désolée, je ne sais plus son nom >
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