AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le chef de Nobunaga tome 11 sur 36
EAN : 9782372871204
189 pages
Komikku éditions (30/06/2016)
4.33/5   9 notes
Résumé :
Prétexte idéal pour suivre Nobunaga, l'arrivée de Ken dans le passé est une aubaine pour le lecteur car elle permet de vivre l'Histoire aux côtés de ceux qui la font !

Grâce à son approche culinaire inédite, on se retrouve plongé dans les coulisses du pouvoir entre guerres et stratégies. On suit alors les traces des grands hommes de l'époque tout en se régalant des plats astucieusement concoctés par Ken.

Sans temps mort, sans artifice s... >Voir plus
Que lire après Le Chef de Nobunaga, tome 11Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Une nouvelle fois, le tome se dévore d'une traite. La lutte pour unifier se Japon se poursuit et les cadavres s'accumulent. Quand une zone est prise, le chef du lieu n'a d'autre choix que de se faire seppuku pour sauver son honneur et se faire couper la tête. Une façon pour Nobunaga d'avancée zone par zone pour arriver à son rêve pour la grandeur de son pays qu'il aime sincèrement. On ne peut lui prêter un objectif égocentrique. L'Histoire lui donnera raison de sa démarche. D'un côté, on continue de suivre les combats et de découvrir aussi l'ingéniosité de l'homme. Certes grand stratège qui sait écouter ces subalternes qui ont une autre approche du terrain. Les bons choix amènent à des prises de taille. Sinon, si c'est échec le chef d'équipe doit se suicider dans les règles de l'art. On peut se demander si c'est bien malin comme pratique. On a le droit à l'échec tout de même. Mourir ne permet plus de proposer des choses et le grand boss perd des gens dans lequel il a confiance. L'honneur est voilà une invention orgueilleuse.

L'importance de ce tome repose sur la présence des femmes. Certes, elles ne sont pas soldats. Mais elle ne serve pas à rien non plus. Malgré leur statut d'inférieure, elles savent montrer des savoirs faires non négligeables aussi bien dans la politique, l'espionnage et bien entendu la cuisine. Ainsi on retrouve la soeur de Nobunaga avec ses enfants qui prêtent à mourir pour l'honneur de son mari. Normalement, quand il se fait seppuku la femme doit suivre. Grâce à Ken, une alternative est trouvée pour que les enfants puissent grandir avec la présence de leur mère et l'esprit de leur père. Il faut du tempérament pour accepter cela et avancer dans la vie. On nous montre aussi des femmes plus ordinaires qui elles aussi sont importantes. L'épouse d'Hideyoshi lui a permis une ascension sociale en lui donnant son nom de famille. Elle le soutient à sa manière dans sa progression sociale. Grâce à Ken qui lui a donné un cours de cuisine, elle a préparé un met d'une grande savoir et d'une grande signification. Une approche très appréciable et assez rare de le lire dans de nombreux mangas. On finirait pas croire que L Histoire ne s'écrit que grâce aux bonhommes. La fin du tome nous promet des rebondissements palpitants par la suite avec l'affrontement indirect avec Ken'Nyo, le moine guerrier, représentant du dernier gros clan ennemi. Il va falloir parer en bonne intelligence pour éviter des complications aux impacts non négligeable.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          70
Orfèvre qu'il est depuis le début, l'auteur savait qu'après un tome au rythme aussi soutenu, il en faudrait un plus calme, plus posé, plus réfléchi mais non moins intense. C'est ce qu'il nous a fourni ici.

Dans une première partie implacable, Nobunaga a lancé les hostilités pour réduire le nombre de ses adversaires. Il s'attaque pour cela en particulier à son beau-frère, Azai. C'est l'occasion de chapitre déchirant où l'on voit le chef de guerre en lui et non plus l'homme. Il a tenté plusieurs fois les négociations, les propositions, pour que celui-ci le rejoigne, tout ayant échoué, il ne lui reste plus qu'une solution.

C'est avec un sentiment très japonais que l'on lit ces chapitres déchirants sur la fin d'un seigneur, la fin d'une famille et la fin d'un homme. L'esprit guerrier japonais transpire de chacune des pages, où l'on voit des hommes s'entredéchirer mais garder la tête haute en assumant leurs idéaux jusqu'au bout quitte à en mourir de leur propre main. J'ai beaucoup aimé cette âpre cruauté qui était celle de la vie à l'époque.

Dans ces temps difficiles, il est facile d'oublier les femmes, mais les auteurs de ce titre ne le font pas. Au contraire, ils leur offrent une place de premier choix et montrent l'importance de celles-ci dans toutes les phases de la vie et dans toutes les strates de la société. On assiste, ainsi, avec émotion au destin de la soeur de Nobunaga et de ses filles, des femmes fortes au superbe portrait dans ce titre. C'est plus amusée ensuite que l'on voit le rôle de la femme d'Hideyoshi dans son ascension sociale ou celle de Natsu pour être le havre de paix de Ken. J'ai beaucoup aimé cette mise en avant, ainsi que la douceur et la force rencontrées dans leur écriture.

Enfin, parce qu'il serait trop simple pour Nobunaga et ses ennemis d'en rester là, le tome se termine sur une nouvelle phase, celle de l'affrontement avec Ken'Nyo, le moine guerrier, représentant du dernier gros clan ennemi du héros. Comme toujours, c'est ultra tendu entre eux, et surtout, comme ce sont deux fin stratèges, c'est très intellectuel. On se demande bien quelle manoeuvre ils ont dans leur manche et qui va frapper le premier et pourquoi. 

Le Chef de Nobunaga, même dans ses tomes plus calmes, reste une série passionnante à suivre. La qualité scénaristique est vraiment de haute volée. Reste, par contre, quelques petits soucis de proportion dans les dessins, notamment lors des scènes de combat, que j'ai regrettés cette fois.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          50
Après un tome riche de conquêtes de territoire, on relâche la pression et c'est une lecture plus calme et plus axée sur les personnages féminins : la soeur de Nobunaga, Kaede, Natsu ... Un joli volume où malgré les combats 100% masculins avec des mises en avant de la force et la stratégie des uns et des autres, on sait qu'une femme peut se cacher derrière ces figures masculines ;)
Commenter  J’apprécie          62

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au lieu de s'arrêter suite à la destruction de l'armée en fuite..., Nobunaga inventa un nouveau style de course-poursuite dit de "mise à mort totale"...
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (19) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1455 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}