Quel dommage qu’il soit aussi beau ! Je devais à tout prix empêcher mon côté romantique de prendre le dessus sur moi. J’avais souvent eu de telles tendances par le passé; je pouvais passer un temps fou à rêvasser d’un amour qui n’existait que dans les méandres de mon imagination. Charles, dont j’étais amoureuse depuis mon enfance, aimait mon amie Betsy, pas moi. Je n’avais jamais parlé à âme qui vive de ces désirs et j’en étais bien contente. Au moins, l’humiliation du rejet ne prenait corps que dans mon esprit, personne d’autre n’en était témoin.