Une ode à la vie
Un air qui permet d’échapper à la mort
Une chanson d’amour
Quant à moi… Je le perdrai, comme l’orphelin a perdu son chien. Mais si je suis le petit garçon de l’histoire et Elliott le chien, peut-être puis-je me suffire de l’idée que sa simple présence a rendu ma vie plus belle. En un sens, on pourrait même dire qu’il m’a sauvée. Il m’a rappelé l’importance de s’ouvrir, de livrer un confident les peines de son passé. Même si certaines histoires ne sont pas vouées à l’éternité, elle n’en sont pas moins vraies.
C’est justement l’intérêt. C’est même la raison d’être des romans. Ils nous transportent dans des contrées qu’on ne visiterait jamais dans la vraie vie, nous permettent de vivre et de ressentir des choses qui ne sont pas forcément à notre portée. Il n’y a pas de quoi avoir peur. C’est dommage que vous ne voyiez pas les bienfaits de la fiction.
Des hurlements de nourrisson, telle une fausse note, viennent perturber la mélodie.
Mon morceau est terminé mais l'absence de son ne semble pas évoquer une fin. Au contraire, ce silence évoque un renouveau. L'ouverture d'un champ des possibles. L'espérance.
"J'ai juré à ton père de m'occuper de toi. Le seul moyen dont je dispose pour tenir cette promesse, c'est de conclure un pacte avec toi ; tu dois t'engager à vivre avec moi. Offre-moi cet apaisement, laisse-moi tenir ma promesse. S'il est mort, c'est à cause de toi, Ember."
L’illusion en vaut elle la peine ?
Oui, ça vaut le coup. Le bon comme le mauvais. C’est l’histoire dans son ensemble qui compte.
Prêt à tout pour elle. Au meilleur comme au pire. Aux obstacles, aux défis. Je suis prêt à faire preuve de courage.