" encore un jour sans massacre " sous-titré " journal d'un lycéen misanthrope "... tout est dit. Vous connaissez le sketch de Luis Rego " la journée d'un fascite " ? C'est à peu près ça, pendant 150 pages : le résumé d'une année scolaire, les faits et gestes, les pensées et remarques ( certaines très bien ciblées ) tellement cyniques et odieuses que nous pouffons souvent, parfois cela devient indigeste, écoeurant...
Une rumeur persistante attribue ce livre à Michel Houellebecq...? Sinon, je pense que nous avons à faire à un jeune talent très prometteur, je suis bien impatient de le découvrir dans un autre registre.
3,5/5
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Le titre m'a attiré l'oeil (sur l'édition originale). La 4ème de couv m'intriguait. Les premières pages m'ont laissées un peu pantois. Autant de cynisme si jeune ? Puis cette dialectique de principe s'adoucit à coup d'auto-dérision (ouf), puis de vaudeville lycéen. Le tout est plutôt agréable à lire. On n'en sait pas plus sur le fond, mais on a passé un bon moment, en renouant avec le chacal adolescent. Amusant.
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Journal intime d'Artus, lycéen de seconde, de septembre à juin : ses états d'âme, son regard impitoyable sur ses camarades de classe, ses profs, ses parents, le monde. Bien senti (autobio ?), l'ado est tour à tour insupportable, plein d'humour, cynique, attendrissant, amoureux, haineux, éconduit, politically incorrect, de mauvaise foi, odieux avec sa petite soeur, prétentieux, déroutant... comme un vrai, quoi ! On passe donc de l'agacement à l'amusement, et on admire la justesse du propos et l'humour au détour de certaines phrases choc... Un très bon moment de lecture, d'autant qu'on peut y reconnaître un soupçon de sa propre mauvaise foi, d'ado ou d'adulte !
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Grande fan des romans cyniques à la plume acerbe, je pensais lire un successeur du grand Bret Easton Ellis. Quelle ne fut pas ma déception.. C'est creux, vide, sans intérêt. On s'attend à quelque chose, qui ne vient jamais. Ou qui fait mine de venir, pour repartir aussitôt. La trame de base est bonne, le contenu un peu moins.
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Artus 16 ans entre en seconde. Cynique, arrogant, il n’aime personne. Son passe temps favori : dénigrer ceux de sa classe, les profs, ses parents… Evidemment, Artus a un avis sur tout et retourne sa veste quand il le faut. Par contre, Artus, le rebelle, n’avait pas prévu d’éprouver des sentiments pour Lola… Misanthrope, hautain, il confie à son journal ses journées.
En comparaison à ce livre, la crise d’adolescence est une partie de plaisir ! Certes, Artus à l’esprit de contradiction comme tout adolescent et les autres sont des nuls qui n’ont rien compris. Mais dans son journal ou au lycée, Artus aime provoquer par des remarques sur des sujets comme le racisme, la religion, la société… Tout le monde est passé au vitriol ce qui donne un florilège de pensées assassines. L’amour rend souvent bête à cet âge et Artus nous le démontre.
Mais finalement, je me suis lassée de toutes ces remarques souvent gratuites...
Il n’empêche que dans ce livre, l’impudence de la jeunesse est présente avec beaucoup, beaucoup d’humour noir et l’écriture ne prend pas les chemins de traverse.
Jeune auteur, Théo Diricq a écrit ce livre à 20 ans.
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Je n'ai pas pas pu le lâcher avant la fin. Le style est dynamique et original... mais je ne sais pas pourquoi, un certain malaise dans le propos du roman...
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Un monologue d'un lycéen politiquement incorrect que j'ai beaucoup aimé certainement parce que je me suis retrouvé dans quelques unes de ses réflexions. C'est bien écrit, rapide et percutant.
Théo Diricq écrit avec un panache éclatant. Encore un jour sans massacre".
A 20 ans à peine, alors qu'il est étudiant en 3ème en droit à Paris, il est publié.
Auteur précoce à l'humour ravageur, Théo Diricq, possède une griffe, une répartie et un style incontestablement mordant.
Ses mots sont autant de pics qui font sourire, que de paires de claques qui font rire.
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Encore un jour sans massacre m'a énormément fait penser à [b: Adrian Mole|51070|The Secret Diary of Adrian Mole, Aged 13 3/4|Sue Townsend|http://photo.goodreads.com/books/1170373808s/51070.jpg|2866062]. L'auteur est un lycéen misanthrope raté, qui se prend trop au sérieux. Mais les trois dernières pages, où il prépare (et rate, bien sûre) un massacre dans son lycée, m'ont laissée songeuse. Pourquoi ce choix, qui ne colle pas du tout avec le reste du livre ? Juste pour choquer ? Assez dommage, en tout cas, et c'est la raison pour laquelle je ne mets pas 3 étoiles.
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Je m'attendais à lire le récit cynique d'un adolescent acariâtre, arrogant, intelligent et juge extrême face à ses contemporains.
J'ai lu le récit d'un petit con d'adolescent qui se la pète plus haut que son c... comme le sont souvent les adolescents de son âge. Un petit con quoi !
je comprends pas l'éditeur qui a vu ici un roman à publier et je ne comprends pas non plus l'enthousiasme de certains à qualifier ce torchon de chef-d'œuvre...
En matière de cynisme de talent rien ne vaut la lecture d'un livre de Dac de Yanne ou de Cavanna...
"Encore un jour sans massacre" est un petit livre (quelques pages seulement) à jeter à la poubelle sans regrets....
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Ce livre est satirique à souhait et le ton donné est assez décapant.
Mais il est vrai qu'on peut ressentir un certain malaise en lisant ce livre.
Le héros n'est autre qu’un adolescent, mal dans sa peau. Cynique et égocentrique, il fait sa « loi ». Blasé, il choisit le prochain camarade qui sera son nouveau meilleur ami.
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