Thierry Debroux

Quand j’ai reçu ce livre, j’ai été déçue de voir que c’était en fait écrit comme une pièce de théâtre.

Je me suis mise quand même à le lire et là, j’ai été surprise d’apprécier. Les dialogues sont un peu fous, délirants, rythmés. Je me demandais où j’étais tombée avec ce salon de coiffure hors du temps, lieu de tellement de rencontres et de quiproquos.

Et finalement, quand la chute de l’histoire arrive, j’ai ri! Je ne m’y attendais pas et je dois dire qu’il fallait y penser! Je vous conseille ce livre sans hésiter.

Magnifique !!!

Ce petit livret de 52 pages est écrit comme une pièce de théâtre avec uniquement des dialogues.

La veille de Noël, Eléonore entre dans un salon de coiffure. Elle n'a pas rendez-vous. Pourtant la coiffeuse d'âmes qui la reçoit, Nuwu, a bien une réservation à son nom. Rien ne se déroule comme elle l'imaginait dans un salon de coiffure traditionnel où le temps s'est arrêté. Claire, une autre "cliente" entre à son tour et indiqué qu'elle a un rendez-vous. Or Nuwu n'en a pas à son nom.

Sur le ton de l'humour et avec de joyeuses trouvailles et jeux de mots, les auteurs régalent le lecteur dans un univers plutôt sombre.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette arrivée dans l'antichambre de la mort vue par deux auteurs un peu déjantés. Ils questionnent sur notre vie sur terre et nos relations familiales, l'égoïsme...

Un grand moment de rire !!!

Un petit livre à offrir sans modération !

Quelle surprise ce roman très court (52 pages) qui en fait est une pièce de théâtre.

Je me suis donc mise en mode « je suis actrice et j'apprends mon texte » pour rentrer dans le salon de coiffure de Nuwu.

Style ancien, plafond étoilé, aucun miroir, un seul fauteuil, ce salon ne ressemble à aucun autre.

Entrée d'une cliente très pressée, qui n'a pas pris de rendez-vous mais qui a besoin d'un brushing de dernière minute. Elle est très étonné qu'un soir de réveillon elle soit la seule cliente, et encore plus d'apprendre qu'elle figure bien sur la liste du jour de la coiffeuse.

Arrive alors Claire qui elle a bien réservé un rendez-vous mais dont le nom n'est mentionné nulle part.

On comprend très vite que ces deux femmes sont  "passées de l'autre côté" - ce rendez-vous qui nous attend tous à un moment de notre vie, et que Nuwu est là pour les guider vers cet inconnu dont on ne saura jamais rien.

Elles vont apprendre à se connaître, elles referont à l'envers le chemin de leur vie terrestre bien remplie (peines - joies - regrets - renoncements etc…) et surtout se découvriront un lien très fort qui pourrait tout changer. Et si dans son salon hors du temps Nuwu offrait une deuxième chance de tout recommencer…

Peut-être que dans une salle de théâtre la perception est différente et que les comédiens abordent avec humour le sujet difficile des mystères de l'au-delà, mais à la lecture de ce « conte de Noël » (puisque l'action se passe un 24 décembre) j'ai plutôt ressenti un sentiment de malaise qui ne m'a pas quitté jusqu'à la dernière page.

Je remercie Babelio pour cette sélection originale ainsi que les éditions Lansman pour leur envoi rapide.

Excellente adaptation du Capitaine Fracasse de Gautier : très bien écrit, court, plein d'esprit...

C'est en plus une mise en abyme théâtrale du roman, et les nombreux changements de situation (lorsque les comédiens jouent des scènes, ou lorsque l'éditeur et l'auteur discutent de la pièce) et les ruptures de temps créent des rebondissements, même s'il y a de peu de confusion au début.

Surtout bravo pour le style, très élégant.

La pandémie l’a encore démontré récemment : le théâtre est un art vivant qui a besoin de son public pour exister. Fermer le secteur culturel revient à priver la population d’oxygène, à scléroser ses envies, à pétrifier sa créativité. Thierry Debroux nous propose un magnifique album qui revient sur l’histoire du Théâtre royal du Parc, véritable institution dans la capitale et haut-lieu de rencontres autour d’un agenda qui déplie des pièces tour à tour classiques ou purement récréatives. Le directeur de ce repère/repaire artistique a ouvert pour nous les classeurs afin d’en extraire moult photographiques avec l’intention d’exposer plusieurs années de programmation à revisiter ou à faire revivre avec une délectation contagieuse. Il nous parle de son attachement à l’enseigne, de son admiration pour les comédiens, revient sur plusieurs anecdotes et pousse la porte de l’atelier costumes, décors, etc. Des souvenirs, bien sûr, servis par de belles photographies n/B et en couleur. Nostalgie quand tu me tiens !

Les clichés en couleur sont là pour exhumer quantité de souvenirs, des mises en scène dont on parle toujours et une panoplie d’acteurs dont le nom est devenu référence de qualité. Qui a oublié le cheval sur scène dans « Les trois mousquetaires » et la prestation ébouriffante d’Othmane Moumen dans « Le tour du monde en quatre-vingts jours » et « Chapin » (tous deux également diffusés à la télévision par la suite) ? Rien que des exemples puisés parmi beaucoup d’autres ! Du spectacle qui rivalise sans peur avec ce que le cinéma offre de meilleur. Une madeleine de Proust ! Thierry Debroux nous propose un album magnifique et brosse l’histoire du Théâtre royal du Parc, lieu de culture hautement réputé à Bruxelles, à un bond du Coutenberg.

Quand l’Amour et la Souffrance ne sont, en fait, que les différentes facettes d’un même sentiment. Voilà ce que nous offre Thierry Debroux dans cette pièce aux tendances surnaturelles : deux êtres troublés, torturés par leur passé qui jouent au chat et à la souris, en prenant soin d’inverser régulièrement les rôles, par savoir-vivre, sans doute.
Lien : http://cultureremains.com/th..

LIVRE HISTORIQUE ET DIDACTIQUE

Lecture assez rapide format court.

L'auteur instille un petit suspens, afin d'inciter à lire jusqu'au bout mais on ne sait pas trop où l'on va...