Quand la guerre prit fin , les terres étaient effroyablement saccagées, ravinées de tranchées et de boyaux, pilonnées jusqu'à l'os. Des millions d'obus s'étaient écrasés sur le secteur, et combien n'avaient pas explosé ? Le sol et le sous-sol souillés par le mercure, le plomb, le fer ; les arbres mitraillés ; la putréfaction de milliers de cadavres, humains et animaux, empêchait toute reprise de culture. Zone rouge, décréta le Ministère des Régions Libérées.
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