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Citation de Aproposdelivres


Indifférent à leur attente, Dimeglio reprit lentement son souffle. Son regard croisa celui d’un vieillard très raide, qui semblait surveiller la place comme un général le champ de bataille. Malgré la douceur du temps, il portait un curieux manteau de cuir à martingale, dont la coupe évoquait une quelconque origine militaire. Appuyé sur une canne, goguenard, sa casquette vissée sur le front, il toisait les flics d’un air supérieur, mécontent de leur précipitation et en même temps amusé par le spectacle de leur apparente incompétence. Un troisième car de police en tenue – Dimeglio disait « le prétoriens » - se faufila sur la petite place et les hommes en descendirent pour se déployer en renfort face aux badauds. Alignés sur le trottoir, ils interdirent l’accès des immeubles proches de celui où l’on avait trouvé le corps. Une camionnette de pompier occupait déjà le terre-plein de la place, garée au beau milieu d’un quadrilatère formé par des platanes rabougris.
- Le commissaire a pensé que c’était mieux d’envoyer des renforts. C’est un quartier sensible, ici ! expliqua le brigadier en s’avançant vers Dimeglio.
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