Citations de Thilde Barboni (42)
C'est la direction qui m'intéresse, pas la destination. (…) C'est comme dans la vie... on croit savoir où on va... et, en fait, on est juste lancé à toute vitesse dans le chaos.
Par les temps qui courent, des questions sans réponse sont plus intéressantes qu'une explication.
J'ai grandi dans ce pays du soleil levant. Ce pays où la peau devient diaphane, s'évapore puis se recondense en un nuage blanc, opaque... un masque de porcelaine dont il ne reste plus à peindre que les contours.
Même si nos sens nous jouent parfois des tours... la vision reste le point d'ancrage de notre perception du monde. Faut-il faire confiance à nos yeux lorsque la raison nous dicte le contraire ?
Je vais tenter de soulager votre corps. Mais pour votre âme, hélas... Je ne peux rien...
-A l'orphelinat, les religieuses n'étaient pas toujours gentilles
Elles disaient, tenez-vous droites les" évoluées"
Je suis une évoluée
- J'ai toujours détesté ce mot
- Moi aussi. Je suis métisse.
- Voilà pourquoi tu as été élevée dans un orphelinat.
Pourquoi n'ai je pas admis que le monde autour de lui est hostile , que les perpectives d'avenir sont plus noires que jamais , que la planète court à sa perte ?
Le ciel est comme l'avenir, il est opaque cette nuit.
Souviens toi de moi
Prends cette étoile qu'elle éclaire ton chemin.
On est parfois plus libre en prison qu'en liberté livrée à l'inconnu.
Être Geisha, c'est être appréciée comme une œuvre d'art vivante.
Archiviste de la terre
Tu n'as qu'à leur dire que je suis une archiviste de la terre.
La vision reste le point d'ancrage de notre perception du monde.
Je lui sortais mes valeurs : le travail , l'excellence , la construction d'une vie , la recherche d'un épanouissement personnel dans un métier gratifiant , les mérites de l'effort .Il ricanait à chaque argument et me renvoyait au chômage galopant , aux démocraties en perdition , à la barbarie , à la pollution , au réchauffement climatique ......
- Tu voudrais rentrer chez toi?
- Je n'ai pas de chez moi.
- Tu as quand même un endroit qui peut être à toi ?
- Dans la mesure où ma propre tête, mon cerveau, mon corps me trahissent, refusent de m'aider, je ne suis chez moi nulle part. Je ne m'appartiens pas. C'est comme une trahison.
- C'est quoi la trahison pour toi ?
- C'est le vide, l'explication qui ne vient pas. Qui ne viendra peut-être jamais.
Je suis le souverain d'un petit pays et de petites gens. J'ai passé ma vie à vouloir leur faire du bien; ils m'ont traité de voleur, d'assassin!
Elles fonctionne en neurone miroirs ce qui provoque le mimétisme.
Comme les bateaux qui continuent leur course sur la mer une fois les moteurs coupés , j'ai poursuivi une relation dans l'inertie . Mais la coque a heurté le rivage .
« Hé, vous avez entendu les news ? Votre z’héros est mort ! »
J’ai de plus en plus de mal à supporter mon fils déboulant dans la cuisine, les oreilles coiffées de protubérances grotesques, le menton en avant, les yeux plissés, les mains collées sur la porte, rabattue à grand fracas. Il occupe tout l’espace, hurle une phrase provocatrice, n’attend aucune réponse et tourne les talons.
- Vous êtes ce que l'on appelle un hibakusha, un survivant de la bombe. Que vous inspirent cette ombre et le fait qu'il s'agisse probablement d'un occidental?
- Occidental ou japonais, quelle importance? C'est un homme avant tout.
Rien ne s'est perdu, tout c'est transfomé.
De ces noces infernales sont nées d'autres connexions, d'autres liens.