Je quitte un pays où un peuple rendu stupide se laisse boucher les oreilles par l'Église et bâillonner par l'État et où, depuis des siècles, tout ce qui m'est sacré finit dans les poubelles de ses dirigeants. Si je m'en vais, je m'en vais d'un pays où les villes puent et les habitants de ces villes sont des brutes. Si je m'en vais, me suis-je dit dans le fauteuil en fer, je ne fais que sortir des latrines de l'Europe, répugnantes, désolées et tout bonnement d'une inimaginable crasse.