Dans un petit pub irlandais, un édenté, le torse nu, qui par sa taille intimidait, braillait des chansons, soutenu par une guitare désaccordée et un violon mélancolique. On est entrés pour regarder en se fondant dans le public. Il avait la bouche en chantier, ses cheveux étaient en pétard et j'ai pensé : "Quel beau métier, c'est ça que je veux faire plus tard."