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EAN : 9782378803483
273 pages
L' Iconoclaste (09/02/2023)
3.47/5   52 notes
Résumé :
Dans le Ménilmontant et le Pigalle des années soixante et soixante-dix, Thomas Fersen prête, comme en contrebande, une partie de sa mémoire à son héros. Il l'entraîne jusqu'au seuil de l'âge adulte dans sa quête d'amour et de liberté. Ses soeurs, ses parents et par-dessus tout son Grand Frère, Dieu sur Terre, jouent chacun leur rôle dans ce parcours initiatique. Une fable drôle et légère, un tour de force d'écriture poétique.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Thomas Fersen avec le bal des oiseaux. 1993. Que le temps passe vite... Discuté par deux fois avec lui. Tout étonné qu'on l'apprécie, lui et ses chansons. J'ai laissé un peu traîné avant de lire son ouvrage. Peur d'être un peu déçue et j'ai trouvé le titre peu attrayant. Changé d'avis quand j'apprends que ce dieu n'est autre que son frère imaginaire.
Sa prose correspond tout à fait à ses chansons. Alternance de terre à terre et d'imaginaire. Beaucoup de biographie je pense. L'éveil de la sexualité, les doutes sur lui-même, de la tendresse, de la poésie. Un chanteur et écrivain vraiment craquant ! Incomparable et unique. Surtout restez tel que vous êtes Monsieur François. Rappelez-vous Quand la neige fond, où va le blanc ?
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Très surprenant premier roman autobiographique du chanteur français Thomas Fersen. Dans "Dieu sur terre" il écrit comme il chante mais j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal avec les cinquante premières pages. D'ailleurs j'ai failli abandonner ma lecture car si ses écrits font penser aux textes de ses chansons, pour moi il manquait la musique. Pour autant, j'ai bien fait de persévérer car le rythme s'est installé doucement et sa poésie est devenue agréable.

La construction du livre est faite sous la forme de courts chapitres avec des titres et des séparations qui correspondent aux étapes de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse.
C'est une façon originale de raconter les souvenirs du narrateur qui ressemble étonnamment à l'auteur.

Au début (dans l'enfance donc) rien ne va. Ce Dieu sur terre c'est le grand frère qu'il déteste car il prend toute la place, c'est le meilleur aux yeux des parents. Et puis, il est maltraité à l'hôpital quand il se fait opérer des amygdales ou encore en classe de neige et à l'école quand il doit réciter une poésie. Si on comprend certaines expériences mal vécues il fait quand même son Calimero.
Et puis, il grandit et commence à s'ouvrir et devenir un peu plus drôle. Il y a ses premières amours et son polochon qu'il embrasse en pensant à Sabine puis l'adolescence avec les copains et copines, le voyage en Angleterre et le service militaire après le BTS.

Surtout, il y a la découverte de la musique et la guitare qui n'a plus envie de lâcher. Il va chanter par hasard et nous prouve que cela lui va bien parce que même si on n'entend pas sa voix, son texte est devenu une plaisante ritournelle.


Challenge ABC 2023-2024
Challenge Gourmand 2023-2024
Challenge Multi-défis 2023
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Thomas Fersen on le connaît évidemment en tant qu'interprète et compositeur depuis trois décennies avec des chansons drôles, tendres et parfois irrévérencieuses.

Thomas c'est aussi un physique quelque peu hors du commun, qui a attiré beaucoup de jeunes filles à son adolescence.

C'est une autofiction qui raconte ses années d'enfance et d'adolescence.

Tout d'abord, la forme est originale. le livre se compose de courts textes ou paragraphes racontant ses anecdotes et tout est écrit en rimes ou vers comme ses chansons.

On rencontre le Thomas un peu flemmard, celui assis au fond de la classe, qui doit passer trois fois son BTS d'électricité avant de réussir mais aussi le Thomas anti-militariste qui est bien obligé de faire son service militaire. Et puis le Thomas romantique avec les filles.

Quid du titre, Dieu sur Terre?

Dieu sur Terre, c'est son frère ainé. Thomas dit le détester car c'est le chouchou de ses parents, le fils idéal et qui plus est chope toutes les belles nanas.

Mais en fait Thomas aime son frère, il est fasciné par son charisme et on le sent lui vouer une réelle tendresse.

Un beau livre qui se lit rapidement, plein de poésie et d'humour propre à son univers et qui ont clairement défini son futur d'artiste. On ne voit pas très bien quel autre métier Thomas aurait pu faire.

Ma note : 9/10
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Mieux qu'une cure de vitamine, j'entendais déjà toutes ses chansons loufoques dans ma tête et je suis ravie de découvrir Thomas Fersen primo romancier ! Ça change de la morosité ambiante, il nous livre plein de petits textes comme des petites poésie qui nous exposent sa vie ou son invention ?! Une ode à la fainéantise, à l'écriture et au sexe ! C'est transgressif, parfois un peu cash, mais avec poésie et élégance.
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Autant le dire d'emblée, pour moi, Thomas Fersen, c'est Dieu sur scène. Il y a longtemps que je l'apprécie comme chanteur et que j'assiste à ses spectacles. Depuis quelques années déjà, il alterne chansons et textes, du type des chapitres de ce 'roman'.
Dans cet ouvrage, on suit un garçon des années 70, inspiré de l'auteur, de la fin de l'enfance à la naissance du chanteur. Son but dans la vie : se faire des filles sans trop en faire. Son modèle, son Dieu sur terre, c'est son grand frère, à qui tout semble réussir.
La forme de ce roman est singulière, puisqu'il s'agit de textes en vers libres, qui présentent la particularité de pouvoir être déclamés individuellement, ce qui pose pour moi un problème ; au final, on trouve beaucoup de répétitions. Les chapitres sont courts, maximum 5 pages. Par contre, on y retrouve toute la gouaille et la poésie de TF, sa qualité d'écriture inimitable.
Ce texte fait l'objet (depuis hier!) d'un spectacle dans lequel sont intégrés chansons et chapitres du livre. À mon avis, c'est là que réside l'intérêt principal du texte et j'espère qu'une tournée l'amènera jusque chez moi.
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critiques presse (2)
LeFigaro
20 mars 2023
Le chanteur, c’est indéniable, plus qu’un ton, a inventé une forme reconnaissable entre mille. Son premier ouvrage le confirme.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
27 février 2023
L'auteur-compositeur s'éloigne de la musique et adapte sur scène son premier roman, largement inspiré de sa propre vie. Un spectacle singulier, à mi-chemin entre le livre et le concert à voir au Théâtre Athénée-Louis-Jouvet à Paris.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Dans un petit pub irlandais, un édenté, le torse nu, qui par sa taille intimidait, braillait des chansons, soutenu par une guitare désaccordée et un violon mélancolique. On est entrés pour regarder en se fondant dans le public. Il avait la bouche en chantier, ses cheveux étaient en pétard et j'ai pensé : "Quel beau métier, c'est ça que je veux faire plus tard."
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Ma frange me tombe sur les yeux, j'ai sur les lèvres du duvet. Avec mes sourcils charbonneux, j'obtiens un petit air mauvais qui plaît aux filles, j'en suis certain. Mieux vaut passer pour une crapule que pour un austère puritain. Les gros fayots, elles trouvent ça nul. Le mec qui n'a pas pris sa douche, un peu crado, ça fait recette. Elles vont toutes tomber comme des mouches quand elles sentiront mes chaussettes.
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Parfois, je pense qu'écrire des vers, c'est comme d'aimer son polochon, que ça reste un truc de pervers, que c'est une manie de cochon. De la branlette, ni plus, ni moins. Il faut appeler un chat un chat, tripoter les mots dans son coin, les gens normaux ne font pas ça.
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LA VOCATION

La cloche avait déjà sonné et la maîtresse était partie,liberté nous était donnée.Au lieu d'aller vers la sortie,un gars est monté sur la table .Il soufflait un vent polisson.Il a balancé son cartable et il a chanté une chanson.( Page 7).
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Parfois, je pense qu'écrire des vers, c'est comme d'aimer son polochon, que ça reste un truc de pervers, que c'est une manie de cochon. De la branlette, ni plus, ni moins. Il faut appeler un chat un chat, tripoter les mots dans son coin, les gens normaux ne font pas ça.
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Videos de Thomas Fersen (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Fersen
L'un est un musicien qui publie son premier roman, l'autre est un romancier qui raconte la musique : Thomas Fersen et Philippe Vasset sont les invités du Book Club pour évoquer les liens qui unissent musique et littérature.
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